Titouan Quiviger – 1009 Les Extraordinaires
France – 31 ans
Originaire du Pays Pouched, Titouan Quiviger tire ses premiers bords entre l’île Louët, le Château du Taureau, l’île Noire et l’île Callot. En Laser 4.7 d’abord, puis en Laser Radial ensuite, avant d’étendre son terrain de jeu à toute la Bretagne, en Pogo 8.50, en J80 mais aussi en Open 5.70, en parallèle de ses études d’architecte d’intérieur. Des études à l’issue desquelles il fait toutefois le choix de se réorienter puis de se diriger vers le nautisme. Ainsi, après avoir effectué divers stages dans des entreprises telles que Pogo Structures, il s’installe en Suisse où, il devient préparateur sur le circuit des ETF26 avant d’intégrer le chantier Marine Création il y a maintenant cinq ans. Pourquoi la Mini Transat ? « Le fait d’avoir suivi de près les projets de mes copains de la baie de Morlaix, Paul Cloarec en 2019 puis Jean-Marie Jézéquel en 2021, m’a donné envie de me lancer à mon tour. J’attendais que l’occasion se présente », annonce le Finistérien qui engage alors la construction d’un bateau en décembre 2021. Si ce n’est déjà pas facile de jongler entre ses obligations professionnelles et sa préparation, le fait de résider du côté de Genève ne simplifie certainement pas la tâche. Il n’empêche que le Locquénolésien fait preuve d’une détermination sans faille, s’entrainant tantôt à Roscoff, tantôt sur le lac Léman. « Je suis bien affûté dans le petit temps ! », plaisante le Breton dont l’objectif premier reste de boucler les 4 050 milles du parcours. « Arriver de l’autre côté, parvenir à aller au bout de l’aventure sera synonyme d’un pari réussi. Enormément de facteurs rentrent en compte pour réussir cette traversée », rappelle le skipper du Pogo 3 Les Extraordinaires, une association dont la fondatrice est une amie de longue date et dont la mission est de créer des emplois en milieu ordinaire (la restauration, les métiers de bouche et de l’alimentation) pour des personnes porteuses de handicap mental et cognitif.
Alessandro Torresani – 1012 Porco Rosso
Italie – 31 ans
Depuis 2015, Alessandro Torresani a régulièrement régaté en double sur le circuit des Mini 6.50, tantôt en Méditerranée, tantôt en Atlantique, avec des marins tels que Jonas Gerckens, Sébastien Pebelier, Matthieu Vincent ou encore Giammarco Sardi. Ce n’est toutefois que l’an dernier qu’il a lancé son propre projet et s’est fixé la Mini Transat comme objectif. « Ça a toujours été un grand rêve pour moi de participer à cette course qui allie aventure et compétition à la perfection. Affronter l’océan tout seul est un joli challenge ! », assure le marin originaire de la région du Latium, qui bénéficie du soutien du Circolo della Vela Sicilia, le club support du team Luna Prada Pirelli engagé dans l’America’s Cup. « Je me réjouis de vivre cette expérience. Je sais que je vais énormément apprendre sur le plan de la navigation mais aussi sur moi-même », annonce l’Italien, arrivé très jeune en Bretagne avant de poursuivre ses études d’architecte naval à la prestigieuse Solent Southampton University. « J’ai tiré mes premiers bords en dériveur puis très vite, j’ai multiplié les expériences en régates off-shore », ajoute le Romain. A son actif, des participations à la Rolex Sydney – Hobart Yacht Race ou la Rolex Fastnet Race, épreuves mythiques s’il en est. « Mon objectif est de faire le meilleur résultat possible », commente le skipper du Pogo 3 Porco Rosso, 7e de la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’an passé, qui voit déjà plus grand et se projette en Class40 et même, pourquoi pas, en IMOCA.
Hermine Le Mintier – 1022 Vitamine
France – 31 ans
Après des études en école de commerce à Audencia Nantes, Hermine Le Mintier entame une carrière de contrôleur de gestion dans des entreprises de luxe et de mode parmi lesquelles Louis Vuitton, Chanel, Balenciaga mais aussi le groupe SMCP regroupant les marques de prêt-porter Sandro, Maje, Claudie Pierlot avec lequel elle collabore durant sept ans avant de prendre un virage radical, et de réaliser son rêve de Mini Transat. Un rêve qu’elle nourrit depuis de nombreuses années, après avoir découvert la course au travers de Tanguy Le Turquais, à l’époque son moniteur de voile à Séné. « Ses histoires de Mini Transat me transportaient mais j’avais l’impression que je n’appartenais pas au même monde que lui », explique la Vannetaise qui suit alors de près les deux participations successives à l’épreuve du navigateur, en 2013 puis en 2015. « Pendant longtemps, j’ai continué de me mettre des freins toute seule », détaille la Morbihannaise. Le déclic intervient finalement lorsqu’elle termine le remboursement de son prêt étudiant mais aussi lorsqu’elle découvre le parcours de Marine Legendre, l’un des huit femmes engagées dans la dernière édition de la course, il y a deux ans. « Je me suis rendu compte que, comme moi, elle bossait à Paris, et qu’elle s’était lancée dans l’aventure sans avoir une expérience faramineuse. Dans ma tête, l’idée a continué de germer et Jean Marre (Président de la Classe Mini 6.50 et régatier sur le circuit, ndlr), le copain de l’une de mes amies d’enfance, a fini de me convaincre », détaille la skipper du Pogo 3 Vitamine. « Mon objectif, depuis, le début du projet, est d’arriver de l’autre côté. J’ai clairement l’esprit de compétition d’une huître. Mon moteur, c’est d’apprendre, de sortir des sentiers battus et de faire quelque-chose qui me semble dément », termine Hermine qui n’imaginait pas parcourir un tel chemin en seulement deux ans.
Ulysse David – 1025 EQUANS
France – 30 ans
Troisième de la Mini en Mai et 4e de la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’an passé, puis 2e du Trophée Marie-Agnès Péron et de la Puru Transgascogne cette saison, Ulysse David a montré que non seulement il était extrêmement régulier mais aussi et surtout qu’il allait falloir compter sur lui lors de cette 24e édition de la Mini Transat. Malgré tout, il préfère reste humble face à l’exercice qui l’attend. « La course au large est un sport mécanique. On sait que tout peut s’arrêter très vite. Mon objectif est donc d’abord de finir même si j’ai forcément envie de faire une bonne course : un Top 10 ou un Top 5 peut-être. Si vraiment tout s’aligne, on peut réfléchir ou imaginer une victoire », relate le skipper qui a longtemps régaté en IRC en équipage avant de finalement se lancer en solo. « Avant, pour moi les grandes étendues c’était le golfe du Morbihan, demain ça sera l’Atlantique, à la fois impressionnant et magnifique », poursuit le parisien. Mieux se connaître lui-même, se confronter à un monde différent ou encore se recentrer sur l’essentiel : voici quelques-unes de ses motivations, au-delà de la recherche de performance. « La Mini Transat, c’est une aventure avec sa part d’inconnues. C’est précisément ce que m’attire », concède l’ingénieur, spécialiste des structures composites, qui, après avoir travaillé durant trois années à Dubaï pour le suivi de la construction de l’ex Ocean Fifty de Thibaut Vauchel-Camus, collabore aujourd’hui avec le bureau d’études de Mer Concept, notamment dans le cadre du projet MACIF Santé Prévoyance de Charlie Dalin qu’il va accompagner jusqu’au Vendée Globe 2024-2025. « Cela me permet de côtoyer une autre facette de la course au large. Par ailleurs, le fait d’être aussi navigant est forcément un atout dans mon métier », note le skipper du Maxi 6.50 Le Mini S’Capa, très engagé sur la question de la transition énergétique.
Félix Oberlé – 1028 Mingulay
Suisse – 32 ans
Originaire d’Aarau, dans le canton d’Argovie, Félix Oberlé sillonne les grands lacs suisses à bord du voilier familial avant d’avoir envie repousser la ligne d’horizon et de voir au large ce qu’il s’y passe. Son diplôme de maturité fédérale en poche (l’équivalent du baccalauréat en France), il s’envole ainsi en direction de Saint-Malo où il loue un bateau – un Sun Odyssey 30 – et entreprend la traversée de la Manche avec un copain. Emballé par l’expérience, il décider de prolonger l’aventure jusqu’en Irlande puis en Ecosse, en poussant jusqu’à l’archipel subarctique des Shetland avant d’effectuer le retour par l’ouest de l’île Verte avec sa sœur. A son retour, il entre à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne où il se spécialiste dans le génie mécanique et en particulier dans la science et l’analyse de performance. Il collabore ainsi avec de nombreux skieurs afin, notamment, de définir l’influence de leur entraînement physique sur leurs blessures. « Après avoir accompagné des sportifs professionnels dans leurs projets, j’ai eu envie de lancer le mien », concède le navigateur qui apprend le Français et prend soin d’avancer pas à pas, sans griller les étapes. « Si j’ai bien progressé au large lors de mon expérience en Manche et en Mer du Nord, il fallait encore que j’apprenne les bases de la régate », explique Félix qui participe alors à des épreuves telles que Les cinq jours du Léman (la plus longue course d’endurance à la voile en bassin fermé) et boucle deux saisons sur le M2 Speed Tour. « Aujourd’hui, mon objectif fondamental est d’arriver au bout », explique le skipper du Maxi 6.50 Mingulay qui n’a encore jamais franchi l’Atlantique. Ni en bateau, ni même en avion. « Mon rêve a toujours été d’accomplir cette traversée par mes propres moyens et j’ai tenu pour ne pas le faire d’une autre manière avant ça », détaille le marin qui pourrait, par ailleurs, signer une très belle place à l’arrivée. Une place dans la lignée de ce qu’il a déjà réalisé en terminant, entre autres, 5e de la Les Sables – Les Açores – Les Sables en 2022, mais aussi 6e de la Plastimo Lorient, 7e du Trophée Marie-Agnès Péron ou encore 3e de la Puru Transgascogne cette année.
Willy Muller – 1029 TARS
France – 27 ans
Passionné de voile mais aussi et surtout de technique, Willy Muller aime aussi bien décortiquer les méthodes issues de connaissances scientifiques que celles issues du savoir-faire artisanal et industriel. Son crédo ? Créer et concevoir des produits, du cahier des charges à la concrétisation finale d’un projet. Ce n’est donc pas un hasard si, en parallèle de ses études d’ingénieur généraliste, il se lance dans la fabrication de bateaux autonomes. « C’est un truc qui me faisait marrer et que je continue de développer aujourd’hui en parallèle de mon boulot », explique le Trébeurdinais qui, après avoir effectué des stages au sein d’entreprises telles que JPK Composites, Madintec ou encore Pixail sur Mer, a collaboré durant deux ans avec l’écurie Spindrift de Yann Guichard et Dona Bertarelli, à la fois sur le projet Maxi et sur le projet TF35. « Ça a été hyper formateur », assure Willy, aujourd’hui en charge de la partie électronique, informatique et énergie au sein du Team Actual d’Yves Le Blévec. Un team avec lequel il effectue, en novembre dernier, sa première traversée de l’Atlantique à bord d’Actual Ultim 3, lors du convoyage retour de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe. « Ça a été une expérience incroyable », relate le Costarmoricain qui s’apprête, cette fois, à faire le grand saut en solitaire… et forcément nettement moins vite. « Le solo, c’est quelque-chose qui m’attire énormément. J’ai hâte de voir ce que ça fait de passer vingt jours tout seul au large. De voir à quel point je deviens fou ou pas ! », s’amuse le skipper du Nacira 6.50 nommé TARS en référence au film Interstellar de Christopher Nolan. « Arriver en Guadeloupe est le premier objectif. Reste qu’au-delà de vivre à fond l’aventure, j’aimerais terminer premier « bout pointu » et aussi devant mon pote Brieuc Le Mouillour ! », s’amuse le navigateur qui a fait ses armes en Optimist, en Laser puis en J80 – support sur lequel il dispute un mondial –, mais aussi à bord d’un Kelt 6.20 acheté avec son père.
Victoire Martinet – 1031 Chilowé
France – 32 ans
Si pour beaucoup de skippers engagés dans cette 24e édition de la Mini Transat, traverser l’Atlantique en solitaire est un vieux rêve, cela n’a jamais été le cas de Victoire Martinet. « Malgré le fait que je côtoie beaucoup de marins, je ne m’étais jamais projeté dans cette épopée. Je m’en sentais bien incapable », explique la Morbihannaise. Le déclic a pourtant lieu lors de l’arrivée de l’édition 2019 à laquelle elle assiste, en Martinique. « En écoutant les Ministes raconter leurs aventures avec des étoiles dans les yeux, une petite graine s’est planté dans ma tête. Je me suis dit : « moi aussi, je veux vivre ce truc ! » », relate la Larmorienne. Le projet mûrit lors du confinement lié à la pandémie de Covid-19. « Lors de cette période, nous sommes nombreux à avoir nourri des envies d’aventures et de sens. Le besoin de réaliser un projet pour moi et moi seule est alors devenu une évidence. Si traverser l’Atlantique n’était pas mon rêve, c’est devenu mon objectif », détaille la skipper du Maxi 6.50 Chilowé qui a alors avancé pas à pas, en prenant soin de ne pas brûler les étapes. « Je n’avais encore jamais navigué seule, jamais passé une nuit en mer, jamais été au large. Je ne connaissais rien aux manœuvres, aux réglages, à la météo… Je me suis lancée avec simplement le bagage d’une personne qui aime la mer, les sports nautiques et les croisières entre amis, mais surtout la soif d’apprendre », note la Product Manager en poste depuis six ans au sein de la start-up JobTeaser, le leader européen dans l’orientation et le recrutement des jeunes talents, davantage stimulée par l’esprit d’aventure que par celui de la compétition. « J’ai hâte de cette absolue liberté et de cette forme d’introspection », annonce-t-elle. Ses objectifs ? Naviguer proprement, prendre du plaisir et arriver de l’autre côté avec un sentiment d’accomplissement et de fierté d’avoir mené à bien son projet. Si elle ne parle pas de résultat, il y a toutefois fort à parier qu’elle régate dans le premier tiers de la flotte, et même mieux ainsi qu’elle l’a montré lors de la Puru Transgascogne (13e).
Hugues de Prémare – 1033 Technip Energies – International Coatings
France – 28 ans
Lors de cette 24e édition de la Mini Transat, si les favoris sont nombreux, Hugues de Prémare en fait indiscutablement partie. Pour preuve, cette saison, sur les cinq épreuves auxquelles il a participé, il a signé quatre podiums dont deux victoires sur la Mini en Mai et la Calvados Cup – course 1 avec Damien Fleury. « Je prépare cette course depuis deux ans avec beaucoup de sérieux et de rigueur. Un bon résultat serait la cerise sur le gâteau mais mon objectif est avant tout d’aller au bout de cette grande traversée océanique. J’espère évidemment prendre beaucoup de plaisir sur l’eau, surtout dans les alizés ! On a rarement l’occasion de faire quinze jours de portant à la suite ! », tempère le Parisien qui sait que sur un exercice tel qu’une traversée de l’Atlantique, tout peut arriver. « Sans même envisager le pire, il suffit parfois d’un petit truc sur le plan météo que l’on n’a pas saisi pour perdre énormément », rappelle le navigateur qui a tiré ses premiers bords sur le voilier familial – un Cap Corse – avant de parfaire ses armes sur le Spi-France France qu’il remporte à deux reprises dans des catégories différentes, sur le Tour Voile en Diam 24 OD mais aussi et surtout sur le circuit Match-Racing au côté Sylvain Escurat, jusqu’à figurer dans le Top 50 mondial. Pourquoi le Mini ? « Pour répondre à l’appel du grand large », explique l’ingénieur, diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers, également passé par les bancs de l’Ecole Navale puis de l’ENSTA Brest afin de se spécialiser en génie maritime. « Me lancer en solitaire était aussi une volonté même si, plus jeune, j’ai souvent navigué tout seul sur petit croiseur de mes parents », ajoute le skipper du Maxi 6.50 aux couleurs d’international Coatings et de Technip Energies, l’entreprise au sein de laquelle il travaille aujourd’hui en tant qu’architecte naval après avoir multiplié les expériences chez JPK Composites, BE Racing ou encore SEAir.
Peter Cools – 1034 Clochette
Belgique – 31 ans
S’il naît en Belgique, Peter Cools grandit à La Rochelle. C’est là qu’il participe à un camp de vacances et découvre la voile. « En rentrant, j’ai dit à ma mère « c’est ça que je veux faire ! » », explique-t-il. Dès lors, il commence à naviguer en Hobie Cat 16, mais tirer des bords le long de la plage ne l’amuse qu’un temps. Il débute alors la planche à voile, un support qui lui permet d’aller plus loin et de rallier tantôt l’île de Ré tantôt l’île d’Aix depuis Châtelaillon-Plage où il vit. « J’ai connu quelques galères, parfois, mais c’était tellement génial de pouvoir partir au large tout seul », relate le marin qui rencontre ensuite Pierre-Arnaud Destremau, entrepreneur dans l’âme, comme lui. Ensemble, à partir de 2017, les deux hommes organisent chaque année des croisières pour les copains. Des croisières qui commencent à 15 et qui se terminent à 60, les amis des amis s’ajoutant au fur et à mesure. « C’était vraiment rigolo car très communicatif ! », résume le flamand qui sillonne ainsi la Croatie, la Grèce et bien d’autres pays jusqu’à ce que son acolyte lui lance un défi : « Et si on participait à la Mini Transat ? ». Les deux compères embarquent au passage Quentin Debois, et l’aventure est lancée. « Au départ, l’une de mes principales motivations était d’apprendre à naviguer sur un bateau seul car j’adorerais, un jour, partir avec ma famille faire un périple en mer. Aujourd’hui, le but est de profiter au mieux de l’aventure et d’engranger un maximum d’expérience tout en essayant d’aller vite quand même », détaille le skipper du Maxi 6.50 Clochette. « Finir dans le premier quart, ce serait bien ! », termine Peter, par ailleurs spécialisé dans l’automatisation de la prospection pour ses clients, en l’occurrence des dirigeants d’entreprises désireux d’apporter de l’aide à leurs équipes commerciales. « J’espère que Peter va voler grâce à Clochette ! ». On l’espère aussi !
Adrien Simon – 1038 Faun
France – 30 ans
Deuxième de la Mini Fastnet et 6e de la Les Sables – Les Açores – Les Sables en 2022, puis 3e de la Plastimo Lorient, 4e du Trophée Marie-Agnès Péron ou encore 4e de la Puru Transgascogne cette saison : Adrien Simon est assurément l’un des hommes forts du circuit et, par conséquent, l’un des favoris de cette 24e édition de la Mini Transat. « Mon objectif, c’est de gagner mais le niveau est super élevé et au moins quinze personnes peuvent prétendre à la victoire. De ce fait, si je termine dans le Top 10, je ne pourrais pas être déçu », explique le skipper du Maxi 6.50 aux couleurs de Faun – leader européen, dans la construction de véhicules de collecte de déchets –, ancien membre de l’équipe de France de 29er. « J’ai suivi la filière classique avant de lâcher le haut-niveau pour suivre mes études à l’Ecole Nationale Supérieure Maritime à Marseille. J’ai toutefois continué de régater sur différents supports habitables comme le J80 mais aussi le Half Tonner », détaille le Finistérien qui a notamment navigué pendant une dizaine d’années à bord de Domino’s Pizza au côté de Paul Meilhat, Benoît Hantzperg ou encore Anthony Marchand, et glané, avec eux, de nombreux succès sur le Tour du Finistère à la Voile ou le Spi Ouest-France, entre autres. « Ce sont eux qui m’ont un peu poussé à me lancer dans la course au large », explique l’officier de marine marchande, passé notamment par la Brittany Ferries, qui décide alors de franchir le pas et de s’aligner au départ de la Mini Transat. « C’est une course que j’ai toujours eu envie de faire. J’ai finalement lancé le projet avec mon petit frère. Ce sera l’exercice parfait pour voir ce que je suis capable de faire en course au large », détaille le Breton qui se verrait bien, ensuite, évoluer sur le circuit des Figaro Bénéteau 3. Un circuit qu’il a côtoyé de près durant deux saisons, en tant que préparateur, avant que les bateaux soient équipés de foils. « Je pense l’épreuve que ça peut être un bon tremplin ! ».