Mini Transat

Justin Baradat (1056 – Da Gousket), 2e SERIE à Santa Cruz de La Palma.

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 5 octobre à 15h10’17” (heure française) à 3h39’42” du premier. Il a mis 10 jours, 1 heure 32 minutes 17 secondes pour boucler cette première étape à une vitesse moyenne de 5,59 nœuds.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

Réaction à chaud :
« Dans mon groupe, quand on a vu partir certains à l’est au large du Portugal, on s’est dit qu’on trouvait ça un peu risqué par rapport à la météo annoncée. De notre côté, on l’a joué plutôt « safe » tout du long et on a attaqué à la fin. Ça a bien marché ! C’était cool, mais pas facile à la fin dans la pétole. Avant, on avait du vent, c’était assez sport. On se disait que c’était le dernier sprint. Ça a été dur. A trente milles de l’arrivée et je me suis dit c’est bon, dans six heures je suis arrivé. En fait, c’était le début d’une longue histoire. J’étais épuisé parce que j’ai eu des petits soucis de pilote automatique dès le deuxième jour. J’en ai profité pour dormir un peu. Après, je me suis remis à attaquer. J’ai fait comme j’ai pu pour essayer d’être gagnant. C’était dur avec la chaleur en plus.

Ce problème de pilote, c’est parti de l’anémomètre en tête de mât. Je venais de le changer, il était tout neuf ! J’avais dû mal le visser, donc rapidement je n’ai plus eu d’informations sur le vent. Au niveau des performances, pour le pilote, ce n’était pas terrible. Je me suis forcé à beaucoup plus barrer, parce que dès que j’allais me coucher une heure, je perdais un ou deux milles sur les concurrents. Je suis monté deux fois en tête de mât pour essayer de réparer, mais en vain.

Les trois premiers, on termine assez serrés. On s’est recroisés plusieurs fois tout au long du parcours, ça donnait la niaque ! Ça m’a donné envie d’aller chercher devant, d’aller titiller et jouer avec les autres.

Lors de cette étape, on a eu un peu toutes les conditions, même du gros temps. Je me souviens, hier au largue, j’ai pu tirer fort sur le bateau et je me disais « s’il faut que ça pète, c’est mieux que ce soit là ». Ça a été un bon test du bateau. J’avais fait un gros chantier d’été. A part quelques détails, je n’ai rien cassé. Tout a bien marché et ça, c’est trop cool ! On va pouvoir essayer d’aller chercher la perf encore une fois sur la deuxième étape ! »