Mini Transat

Bruno Lemunier (893 – Kalisto et Aérofab), 4e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 5 octobre à 16h24’51” (heure française). Il a mis 10 jours, 2 heures 46 minutes 51 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« J’ai fait une super course, en tête tout du long, sauf à la fin. En fait, j’ai hésité à aller vers l’ouest parce qu’il y avait de la molle d’annoncée sur les fichiers météos. C’est vrai que la dorsale était bien positionnée et que ça donnait envie d’y aller, mais la prévision par zone disait plutôt le contraire. Plusieurs fois, j’ai hésité, et je l’ai fait deux fois de trop. Quand j’ai compris que ça passait, c’était trop tard. Mais je ne suis pas déçu du tout, j’ai fait une super course. En plus, je n’ai quasiment rien cassé. Ça ne me fait rien de faire toute la course en tête et d’arriver au pied du podium, parce que je ne suis pas vraiment là pour gagner. Je préfère faire une belle course et ne pas être sur le podium, que faire une feinte à la fin et terminer devant. C’est comme ça que je navigue, et ça marche bien comme ça. Je ne mets pas de pression, quand je rate quelque chose, je ne m’effondre pas, je suis plutôt détente. Et puis il n’y a pas beaucoup d’écart avec le premier, donc c’est parfait, je suis dans la course pour la suite ! »

 

Grégoire Hue (915 – SPC), 5e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 5 octobre à 16h24’51” (heure française). Il a mis 10 jours, 2 heures 46 minutes 51 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Ça s’est super bien passé. J’ai tenté quelque chose au début qui s’annonçait un peu hasardeux. C’était une option qui allait très à l’ouest, mais finalement ce n’était pas plus mal, parce que ça m’a permis de m’éloigner de la côte et d’éviter de me faire empétoler comme pas mal de coureurs par là-bas. J’ai pu rester dans mon petit programme et dans mon routage, et ça s’est vraiment bien passé.

Ensuite, je suis allé en plein dans le front parce que j’espérais une bascule de vent qui n’est jamais venue. Je me suis dit à ce moment là que j’allais aller au bout de mon option, et rester à l’ouest. J’étais tout seul pendant longtemps, mais qu’est ce que j’étais bien, peinard !

Finalement, j’ai rejoint les autres et j’ai vu que j’étais trente ou trente-cinquième. Je me suis dit que la première étape était finie pour moi. Et puis, au fur et à mesure, j’ai commencé à rattraper du monde. J’ai vu à la météo que j’avais un bon angle pour descendre jusqu’aux Canaries, alors je me suis mis à la barre et j’ai bourriné pendant trois jours. J’ai vu que ça payait.

Ça fait trois ou quatre jours que je suis sur le même bord, à la même allure, sans toucher aux voiles, et que je descends. Et tout ça, avec aucun problème sur le bateau. Rien, pas un souci électrique, pas une voile cassée ! J’ai même réussi à dormir. Je suis ravi, super content d’arriver ! »

 

Hugo Mahieu (1002 – EMB – i – Pack), 6e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 5 octobre à 23h57’45” (heure française). Il a mis 10 jours, 10 heures 19 minutes 45 secondes pour boucler cette première étape.

« J’ai mis du temps à me rendre compte que je faisais la première étape de la mini mais j’étais content de réaliser que ça y est, on était dessus. J’ai pris beaucoup de plaisir à naviguer, je ne me suis pas trop pris la tête et je suis très content des trajectoires que j’ai pu prendre et des décisions que j’ai prises. Je suis juste un peu déçu de ne pas avoir transformé l’essai à la fin et de ne pas monter sur le podium.

Le plus dur, c’était de prendre le départ. Ensuite, c’était la première étape. Maintenant, il reste la glissade, rendez-vous au ti punch ! »

 

Frédéric Bach (895 – Team Pokou), 7e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 1h36’01” (heure française). Il a mis 10 jours, 11 heures 48 minutes 01 seconde pour boucler cette première étape.

« Au début, j’avais peur que les options soient un peu réduites avec les passages des deux way-points dans le golfe de Gascogne, avant le DST du cap Finisterre et au final, il y a quand même eu du match. C’était bien, avec des conditions ventées, du petit temps… Il y en a eu pour tout le monde ! Les Pogo 3 sont devant et c’est quand même un bateau qui n’est plus construit aujourd’hui. Le moule est détruit. C’est un super bateau polyvalent. Je me suis éclaté même si, mentalement, j’ai un peu lâché pendant deux jours. Je trouvais ça dur. Je ne m’étais pas assez préservé mais c’est une belle leçon pour la deuxième étape. Je ne referai pas les mêmes erreurs ! J’ai eu un petit manque de lucidité sur la météo. J’étais du bon côté, mais je ne suis pas allé au bout de l’option. Michaël (Gendebien) a fait un virement de plus. Moi, j’ai bêtement attendu du vent de nord-ouest que l’on n’a pas eu et pendant toute une nuit j’ai eu de la pétole au lieu d’être au reaching. Ça a fait 40 milles de différence. Sinon, c’est très bien. Les deux jours où j’ai un peu lâché, je pensais être plus décramponné. En termes de classement, je n’osais pas espérer aussi bien. Aujourd’hui a été une journée assez bizarre avec des rafales à 28 nœuds. Avec le spi médium arisé, je me suis retrouvé un peu à la rue. Jacques (Delcroix) s’est couché, moi pareil. Je n’ai pas tenté l’empannage, donc j’ai affalé. Je n’ai rien cassé sur le bateau. Il arrive globalement en très bon état. A la fin, on est resté empétolé pendant cinq heures devant la ligne. J’aime bien les courses de petit temps mais quand la mer est un peu hachée, on ne peut vraiment rien faire. Les voiles flappent. On a eu des conditions de mer que je n’avais pas encore eu avec le bateau au cap Finisterre. Des conditions assez similaires à celles rencontrées lors de la Mini en Mai que j’avais malheureusement dû abandonner pour des soucis de voiles. A l’époque, ce n’était pas le même objectif. On partait juste pour deux jours et je n’étais pas assez préparé à me faire mal. Là, c’est bien passé et j’espère retrouver des conditions ventées dans les alizés lors de la deuxième étape ! »

 

Peter Cools (1034 – Clochette), 8e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 1h45’33” (heure française). Il a mis 10 jours, 12 heures 07 minutes 33 secondes pour boucler cette première étape.

« Au cap Finisterre, dans le front, j’y suis un peu allé comme un cow-boy, avec le génois plein et trois ris dans la GV. Ça marchait pas mal. Après, quand il y avait plein d’anticyclones partout, je me suis dit qu’il fallait jouer la sécurité et faire la route directe au maximum. C’est ça qui m’a poussé à plutôt aller dans l’ouest mais pas autant que Michaël (Gendebien) par exemple, même si j’étais très proche de lui pendant les trois quarts de la route. C’était usant parce que c’est vraiment difficile de dormir dans le bateau. Quand il va vite, il tape et je suis vraiment un mauvais dormeur en mer. J’ai vraiment besoin d’un lit, d’être au calme et qu’il n’y ait pas de bruit ! (Rires) Je me suis d’ailleurs demandé mille fois sur le bateau « mais qu’est-ce que je fous là ! » (Rires). J’ai fait peu de bêtises malgré ça. J’ai réussi à garder la tête claire. Là, on a fini la première étape mais il en reste encore une entière à venir. J’ai passé 16 heures à 20 milles de l’arrivée. Ça m’a rappelé un peu la Les Sables – Les Açores – Les Sables ! En termes de classement, je visais le haut du panier. Je m’étais dit que si je faisais un Top 10, ce serait super et que si je terminais dans le Top 20, ça s’alignait sur mes résultats d’avant-saison. Je suis donc hyper content de faire 8e même si, je l’avoue, il a quand même fallu trouver de la motivation et de la foi à certains moments ! Pour moi, La Palma, c’est une destination un peu spéciale car mes grands-parents ont toujours passé leurs vacances ici. C’est la première fois que j’y reviens depuis l’âge de 8 ans. Je ne me souviens absolument de rien mais c’est trop chouette d’être là. J’étais aussi pressé d’arriver parce que j’avais hâte de retrouver mon petit garçon. Les derniers milles, dans la pétole, ont été un peu durs. Maintenant, il va falloir se reposer puis défendre ma place sur la deuxième étape ! »

Luca Rosetti (998 – Race = care), 9e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 2h36’05” (heure française). Il a mis 10 jours, 12 heures 58 minutes 05 secondes pour boucler cette première étape.

« Mon début de course s’est très bien passé. Mon idée, après le cap Finisterre, était de gagner vers le sud pour attraper au plus vite les alizés. On savait qu’avec le front et la dorsale, ils ne seraient pas très stables mais j’ai continué au sud malgré tout et ce n’était pas la bonne option. A ce moment-là, la météo était vraiment compliquée or c’était l’instant où il fallait faire un choix crucial. Je n’ai pas bien compris la situation météorologique. J’ai peut-être manqué de concentration, je ne sais pas. Toujours est-il que la réalité nous est tombés dessus un peu violement via la BLU. On a compris, lors de la vacation, que toutes les personnes qui étaient allées à l’est avaient perdu beaucoup de milles par rapport aux autres. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’écart sur cette première étape mais on sait que c’est seulement la première partie de la course et que la route est encore longue, avec plus de 2 700 milles à parcourir. Ça, c’est bien car ça laisse des chances de se refaire. J’ai beaucoup de raison d’être content de ma course malgré tout et de ce fait, je ne suis pas trop déçu à l’arrivée. J’ai fait un choix, c’était une erreur, mais je l’assume. J’ai toujours continué à croire en mes chances jusqu’à deux-trois jours avant l’arrivée. En étant à l’est, on attendait des vents d’est sud-est. Malheureusement, ils ne sont jamais arrivés. Ça a été dur et à partir de là, j’ai pris plein de mauvaises décisions les unes après les autres au niveau stratégique parce que tout le schéma que j’avais en tête s’est complètement cassé. A la fin, j’ai bien rattrapé les autres malgré tout. J’ai limité la casse. Au final, c’est une place dans le Top 10 mais c’est aussi et surtout plus de douze de retard sur le premier. C’est beaucoup mais on a déjà vu que les écarts pouvaient se faire et se défaire très vite sur la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’année dernière. Je suis content de ma course. »

 

Pierre-Arnaud Destremau (990 – Chorus), 10e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 2h51’40” (heure française). Il a mis 10 jours, 13 heures 13 minutes 40 secondes pour boucler cette première étape.

« Ca a été une étape incroyable ! J’ai fait une bonne option à l’ouest et elle m’a permis de rattraper mon retard car j’avais mal commencé la course en sortant 59e sur 59. La fin, à quelques longueurs de la ligne d’arrivée, a vraiment été très dure, surtout après douze jours de mer. On avait pris davantage de nourriture et d’énergie que prévu et heureusement. Je suis très content d’arriver et surtout très content de faire un Top 10 parce que je ne m’y attendais pas du tout. Ça a été une étape très complète. On a eu deux grosses phases de vent fort. A un moment, je me suis retrouvé en slip complet, trois ris GV – un ris génois. J’ai même sorti la trinquette. On a aussi eu des phases de pétole qui ont été intéressantes. Je pense que c’est dans ces moments-là qu’on a pu s’extirper pour faire quelque-chose de propre. Ça a vraiment été génial. J’ai déjà hâte de faire la deuxième étape. La fin a été extrêmement difficile pour le moral surtout que Luca (Rosetti) m’est passé devant à 0,2 mille de l’arrivée. Ça a été une leçon d’humilité intéressante pour la suite. J’ai hyper hâte d’être fin octobre pour la deuxième étape. Ce sera un autre format. Ce sera plus long et il faudra s’y préparer. »