Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 5 octobre à 15h22’07 secondes (heure française) à 3 heures . Il a mis 10 jours 1 heure 44 minutes 07 secondes pour boucler cette première étape à une moyenne de 5,59 nœuds.
« Cette étape a été folle. C’est la dernière course de la saison et c’est mon premier podium. Ça fait du bien ! Je suis parti sans me mettre de pression, sans vouloir faire une performance forcément. J’ai navigué intelligemment, comme j’avais envie de le faire, et j’ai pris du plaisir. Je n’ai fait que ça, et à faire des bons coups, je me suis retrouvé devant avec Justin (Baradat). On s’est marré, on était côte à côte et on s’est bien tiré la bourre !
La pétole à la fin, elle a fait mal. Dans ce type de conditions, on est un peu tous tremblants, les nerfs à vif. Mais la course, c’était trop bien, trop fou ! Je suis trop content ! Le passage du cap Finisterre, c’était dur, avec le gros front qu’on a pris. Il a fallu bien serrer les fesses. L’option ouest nous récompense tous les trois. Avec le peu d’informations météo dont on dispose, quand on prend une option on n’est pas sûr à 100% que ça marche. Je ne savais pas où étaient les autres. Je n’ai pas trop regardé les classements pour ne pas me mettre la pression. A quelques milles de l’arrivée, c’est Justin qui m’a prévenu en me disant « il n’y en a qu’un qui est arrivé, je suis deuxième, tu es troisième ». Là, la pression est montée d’un coup ! Je voyais le spi rouge de Bruno (Lemunier) qui arrivait et j’étais dans tous mes états. J’ai réalisé que j’étais sur le podium quand j’ai passé la ligne. Tant que j’étais dans les trous sans vent, je n’y croyais pas.
Pour la deuxième étape, pas de pression, je pars avec envie d’aller de l’autre côté et celle de retrouver les copains qui m’attendront sur place. Terminer dans le Top 3 aux Canaries, ce n’est que du bonus pour mon projet ! »