Mini Transat

Edouard Blanchier (423 – La Maison Des Petits), 41e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 22h09’45 » (heure française). ll a mis 11 jours, 8 heures, 31 minutes 45 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Le fait de ne pas terminer premier fait que lorsque l’on arrive, tous les copains sont déjà là et que l’accueil est incroyable ! C’est génial. J’avoue cependant que je suis très fatigué. Cette première étape a été longue, surtout l’arrivée, avec pas beaucoup de vent. Il fallait être dessus et je suis très content d’avoir terminé, très content d’être arrivé au bout. Je ne me suis pas trop mis de pression sur la course. J’ai vraiment passé un super moment. J’ai savouré du début à la fin ou presque. A partir du cap Finisterre jusqu’à l’atterrissage sur les Canaries, ça n’a été que du plaisir. Je vais garder deux grandes images en tête. D’abord, le passage du front au cap Finisterre dans lequel on a eu beaucoup de vent. C’est la fois où j’ai pris le plus de vent avec ce bateau. Ensuite, les glissades à fond sous spi avec trois copains à côté lors de la nuit dernière. C’était incroyable. J’ai hâte de partir pour vingt jours de « ça » ! »

 

Philippe Berquin (1039 – Audilab), 42e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 22h33’14 » (heure française). ll a mis 11 jours, 8 heures, 55 minutes 14 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« La pétole, c’est ma hantise. Dès qu’il y en a, les gens me passent devant et dès qu’il y a du vent, c’est l’inverse. A l’arrivée, malheureusement pour moi, on a bataillé dans la molle. J’arrive un peu en fond de classement et ça m’agace. C’est toutefois à oublier. Il y a eu une partie un peu tonique, au portant qui a été vachement sympa et qui présageait bien de ce que sont les alizés. En termes de rodage, c’était très bien, en espérant qu’il y en ait dans la deuxième étape ! S’il y a à nouveau de la pétole alors cette fois-ci, je saute par-dessus bord ! (Rires) Les Mini restent des petits bateaux et lors du passage de front, au cap Finisterre, on a eu 25-30 nœuds sur une mer bien formée. Dans ce type de conditions, avec nos étraves rondes, on a toujours l’impression qu’on va en laisser un morceau en route. Finalement, ça s’est bien passé. Idem dans la brise au portant que j’ai trouvé vraiment sympa. On a régaté au contact et on a profité d’un animateur extraordinaire à la VHF en la personne de Sylvain Karpinski. Il a parlé sans arrêt et dans toutes les langues : c’était très sympa. Si je suis revenu faire la Mini Transat, c’est que vraiment j’aime ça. J’aime surtout la classe Mini et son ambiance ! »

 

Aglaé Ribon (626 – Quaternaire – développeur de performance durable), 43e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 00h03’40 » (heure française). Elle a mis 11 jours, 10 heures, 25 minutes 40 secondes pour boucler cette première étape.

« Ça s’est super bien passé pour moi ! Un début de course incroyable. Le passage du front, franchement je n’avais jamais fait aussi fort. Il y avait une mer dantesque, c’était vraiment impressionnant, mais trop cool. Après, une deuxième moitié un peu mitigée avec une option à l’est qui n’a pas du tout payé, mais ça allait encore. La fin un peu dure avec la pétole, et puis j’ai changé de mode et je me suis dit que j’avais juste une incroyable chance d’être là à la première étape de la mini transat, et que j’avais bientôt fini ! Depuis, je suis trop contente ! C’est génial !

J’ai eu quelques petites bricoles sur le bateau que je vais devoir réparer là. J’ai eu un problème d’aérien, et avec mon bout dehors que j’ai dû remplacer. Ça m’a appris à réparer des choses que je n’avais encore jamais faites, donc je suis contente que ça me soit arrivé sur la première étape et pas sur la deuxième.

Je me dis que les quelques jours de surf au portant qu’on a eu, la deuxième étape ça va être ça pendant deux semaines, alors ça va être incroyable ! Je suis tellement contente d’être arrivée, c’est dingue, c’est la première étape de la mini transat ! »

 

Lisa Berger (980 – Dimension-Polyant), 44e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 00h40’12 » (heure française). Elle a mis 11 jours, 11 heures, 2 minutes 12 secondes pour boucler cette première étape.

« C’était long ! Le deuxième jour, quelque chose a cassé en dessous du bateau et j’ai dû plonger pour réparer. C’était un peu frustrant. Je ne suis pas trop fatiguée. Même si je n’ai pas pu dormir aujourd’hui, je l’ai fait les jours avant, quand j’étais vent arrière. Je n’ai pas eu de problème d’énergie à part au début, à cause du front. J’avais usé beaucoup de batterie et j’étais presque au black-out, mais c’est rentré dans l’ordre ensuite. Il y a eu beaucoup de soleil et j’avais de la vitesse pour recharger ensuite. Sinon, j’ai trouvé que la course était vraiment très belle, c’était très cool. Je pense que la deuxième étape va être encore mieux. Je suis assez confiante pour la suite, même si pour l’instant ce n’est pas trop ce que j’espérais. »

 

Quentin Debois (879 – Les Poupoules), 45e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 00h41’15 » (heure française). Il a mis 11 jours, 11 heures, 3 minutes 15 secondes pour boucler cette première étape.

« C’était énormément de plaisir, comme à chaque fois que je suis sur un bateau. C’était génial ! des supers rides sous spi pendant 4, 5 jours, c’était énorme. Une épreuve de fou. Je suis super heureux, j’adore être en mer. C’était tellement génial, vraiment trop bien !
Le passage du cap Finisterre était dynamique et vivifiant (rires) mais c’est aussi pour ça qu’on aime faire ça, c’est pour des moments comme ça. C’était impressionnant. J’ai cassé ma sous-barbe de bout dehors. J’ai réussi à réparer en en refaisant une.
L’arrivée dans la pétole, ça fait aussi partie du truc. Ce n’est pas la première, ce ne sera pas la dernière. Ça fait partie de la voile, il faut être patient. Mais moi, de toute façon, quand je suis sur un bateau, je suis content ! Pour la suite, j’ai prévu la même : me faire plaisir. »

 

Witold Malecki (1071 – ProData), 46e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 01h40′ (heure française). Il a mis 11 jours, 11 heures, 22 minutes 40 secondes pour boucler cette première étape.

« C’est un peu étrange ce que je ressens maintenant que je suis arrivé. En fait, ça n’a rien changé du tout. C’est comme si j’étais sur la mer, maintenant sur le ponton et il n’y a rien de changé. Je n’ai pas de sentiment d’accomplissement, de soulagement. Je suis dans le présent : je suis là, c’est bon ! je pense que dans trois jours, ça ira mieux.

Des fois j’ai aimé la course, et des fois non. J’étais vraiment très bien les trois premiers jours, et puis j’ai tout perdu concernant ma position, mais ma navigation n’était pas compromise. J’ai aimé naviguer, même si j’ai eu quelques problèmes. Le plus gros a été de prendre les bonnes décisions stratégiques.

J’ai quand même été énervé aussi, quelques fois (rires). Par énervé, j’entends frustré. J’aurais aimé être plus performant. Pour la suite, je suis prêt, j’ai juste à faire quelques petites opérations sur le bateau et surtout, bien préparer ma stratégie. Ce n’était pas facile d’arriver jusqu’ici, le vent s’est arrêté avant la ligne d’arrivée. J’ai essayé d’utiliser les vagues pour avancer quand même. J’avançais à presque un nœud sans une once de vent. Ça a plutôt bien marché ! (rires) »

 

Xavier Coudroyer (848 – Elypso-Nitby-Petitfils ), 47e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 01h13’29 » (heure française). Il a mis 11 jours, 11 heures, 35 minutes 29 secondes pour boucler cette première étape.

« Les Canaries, trop cool, et on clôt une première manche, c’est top ! c’était indispensable de passer par là, je suis trop content. C’était super technique. J’ai encore appris plein de trucs. J’ai découvert mes voiles, j’ai deux nouveaux spis et je n’avais quasiment pas pu naviguer avec avant.

On a pris un bon caramel au cap Finisterre, au passage du front. On s’en souviendra ! on a eu jusqu’à 35 nœuds en rafale. La mer était démontée, heureusement il faisait jour parce que la nuit, ça aurait été autre chose. Après il y a eu plein de spi, on était sur un tapis roulant d’alizées les deux derniers jours. A fond les ballons, j’ai fait une pointe à 17,09 nœuds, donc c’était génial !

On a l’habitude depuis la SAS l’année dernière de se faire engluer à la fin. Moi, j’aime bien jouer avec l’écoute à la main. Vraiment, le bateau a super bien marché, j’ai juste voilé un tangon sur une fausse manip’. Mais tout le reste, rien à dire, super bateau. J’apprends encore à l’utiliser tous les jours, donc c’est top. Maintenant je vais profiter. La deuxième étape va arriver tranquillement. Je suis content d’y aller. Il va faire chaud avec des grandes longueurs je pense. J’imagine que ce sera moins technique, j’ai hâte ! »

 

Willy Muller (1029 – Tars), 48e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 01h25’29 » (heure française). Il a mis 11 jours, 11 heures, 47 minutes 29 secondes pour boucler cette première étape.

« C’était une super course, j’ai vraiment, vraiment kiffé. J’ai pris beaucoup de plaisir. Par contre, niveau classement, il ne faut pas trop en parler. C’est l’aspect moins positif. Après c’était quand même 12 jours vraiment cools et le plus important c’est d’être là, prêt à repartir avec un bateau nickel !

Je n’ai quasiment pas de dégâts, alors je vais juste avoir à profiter de l’escale. La fin était mentalement dure. Quand on voit la dégringolade au classement puis la pétole à l’arrivée, c’est raide. Mais c’est le jeu.

Au début, j’ai voulu aller en plein dans le front et au bout de 5 heures à y aller, je me suis dit que j’étais en train de me faire dégommer et que ça ne passerait pas. Du coup j’ai changé mes options pour faire demi-tour, et au final, je me suis fait dégommer comme tout le monde (rires). Je pense que ça m’a coûté du temps, avec une option à la côte, c’était vraiment tout pourri. Mais bon, le bateau a super bien tenu, j’ai vu des vagues comme j’en avais rarement vu avant donc c’était une belle expérience. Le cap Finisterre, c’est quelque chose !

J’ai eu un souci d’aérien donc je suis monté deux fois au mât. C’était pour le vent, j’avais encore la vitesse mais plus la direction. J’ai retrouvé la pièce sur le pont, le lendemain. Je me suis bien fait secouer, ça m’a pris un peu de temps. C’est à ce moment que j’ai décroché du groupe. Et puis après, il y eu la pétole. J’attends la grande étape. J’ai hâte de comprendre comment les autres ont fait pour cette option ouest. Il y a eu un beau match. C’était très frustrant de ne pas assister à tout ça. »

 

Jonas Gomes (654 – Borrachudo), 49e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 01h32’39 » (heure française). Il a mis 11 jours, 11 heures, 54 minutes 39 secondes pour boucler cette première étape.

« Je suis très content. Je me dis Waouh ! Quand je regarde derrière et que je repense à ce que j’ai fait, je ressens une très grande émotion. Tout va bien sur le bateau bien que nous ayons eu presque 40 nœuds au cap Finisterre.  Je ne suis pas encore prêt pour la suite, plutôt prêt pour prendre du bon temps de repos et revérifier le bateau. Mais après ça, je serais prêt pour la suivante. Pour l’instant, je suis épuisé et je pense que je vais bien dormir ! Il y a quelques jours, j’ai eu le mal de mer, ce qui m’arrive rarement. J’étais vraiment mal les premiers moments, et puis ça s’est arrangé. Heureusement tout allait bien sur le bateau. C’était super de naviguer dans des conditions dont je n’ai pas l’habitude avec ce bateau. J’ai eu un grand bord de vent arrière, assez intense. Je n’avais encore jamais trop fait sur ce bateau. C’est super de le vivre. Je me sens plus confiant maintenant pour la suite ! »

 

Peter Gibbons – Neff (837 -Terminal Leave), 50e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce samedi 7 octobre à 02h59’03 » (heure française). Il a mis 11 jours, 13 heures, 21 minutes 03 secondes pour boucler cette première étape.

« Je suis ravi ! Même si les derniers jours ont duré une éternité. Je pensais être là vendredi pour le repas de midi ! c’était un très gros challenge tactique. Surtout quand je me suis pris le front à côté du cap Finisterre. Mais le bateau a bien encaissé, je n’ai rien cassé.

Ensuite, ça a été vent arrière dans les alizés portugais pendant plusieurs jours, c’était incroyable. Les quarante dernières heures avant que le vent s’arrête, c’était vraiment un truc de fou. C’était la course parfaite ! c’était vraiment dur, ça changeait tout le temps, le vent, les vagues, il fallait faire avec tout le temps, j’ai tout donné et ça a vraiment été un vrai challenge. C’était très excitant de regarder combien de bateaux il y avait autour, les autres compétiteurs et les options qu’ils prenaient. C’était vraiment une super course ! je suis ravi d’être là ! mon bateau va bien, je suis bien arrivé, prêt pour la suite ! j’ai hâte ! »