Mini Transat

Thomas Cornu (882 – Napadélis – Invyo), 11e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 3h28’27” (heure française). Il a mis 10 jours, 13 heures 50 minutes 27 secondes pour boucler cette première étape.

« Je suis hyper content d’arriver. C’était hyper dur sur la fin parce qu’après des heures hyper intenses avec les alizés, on s’est retrouvés d’un coup dans la pétole. C’était long et en même temps, j’ai l’impression d’être parti hier. C’est assez bizarre. En vrai, je ne me suis pas rendu-compte que ça faisait dix jours qu’on était en mer jusqu’à ce que je remplisse mon carnet de bord et que je réalise quel jour on était. Je n’avais encore jamais passé plus de dix jours en mer et c’était un peu un marqueur pour moi. A un moment, j’ai décidé de prendre une option complètement à l’ouest parce que je le sentais bien. Rapidement, je me suis rendu-compte qu’on n’était pas si nombreux que ça à avoir fait ce choix, mais ça a payé à la fin. Sur l’eau, j’ai vraiment pris du plaisir à fond. Au début, c’était dur. C’était un peu le train-train. Tous les bateaux se suivaient. En Espagne, on s’est tapé le front. Je l’ai trouvé assez solide. Je n’avais jamais pris un truc comme ça. En fait, c’était dur parce que derrière, on n’a pas eu la bascule de vent attendue. On a souffert mais on n’a pas eu la récompense derrière. Ça, ça a été un peu dur pour le moral. Au Portugal, il y a eu quelques vents faibles, quelques chevauchements de dorsale mais lorsque les alizés sont revenus, ça n’a été que du plaisir. Les deux dernières nuits, j’ai essayé de charger tout ce que je pouvais. La nuit dernière, je n’ai vraiment pas dormi en sachant que j’arriverai le lendemain et que c’était le moment de tout donner. Le bateau filait à 12-13 nœuds. Parfois 14. C’était intense. Je n’avais jamais vu le bateau comme ça ! Je ne l’avais jamais mené comme ça non plus et c’était trop bien ! Je suis hyper content du classement aussi. Je finis aux portes du Top 10. Il me reste la deuxième étape pour essayer de rentrer dedans ! »

 

Grégoire Chéron (887 – Néortex), 12e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 3h37” (heure française). Il a mis 10 jours, 13 heures 59 minutes pour boucler cette première étape.

« En fait, je ne me sens pas ultra légitime d’être à cette place-là parce que je sais qu’il y en a des meilleurs qui sont derrière. Je suis avant tout hyper content pour Michaël (Gendebien), Fred (Bach) et Bruno (Lemunier), les Concarnois. En fait, j’ai fait une option à l’ouest. Après, il y a eu un alignement des planètes de fou qui a fait qu’on a eu du gain, du gain, du gain. Ce qui m’a un peu posé problème, c’est que j’ai fait une grosse connerie au passage du way-point au tout début, dans le golfe de Gascogne. J’ai fait tomber mon spi à l’eau et je l’ai déchiré. J’ai dû sortir le couteau et ça n’a pas été très agréable de découper une voile neuve, mais surtout, ensuite, je me suis retrouvé sans spi max. Je n’ai, de ce fait, pas pu descendre comme les autres et ça m’a un peu handicapé. Je suis quand même très content parce que l’année dernière, j’avais terminé avant-dernier de la première étape de la Les Sables – Les Açores – Les Sables. Là, je fais mon meilleur résultat en trois ans et demi de projet et c’est quand même très chouette. J’avais bien préparé mon bateau et je n’ai pas eu de problèmes. Ça fait trop plaisir d’avoir un truc qui fonctionne. C’est plaisant parce qu’on peut forcer dessus. J’ai entendu certains de mes concurrents raconter qu’ils avaient mis la tête sous l’eau et qu’ils étaient montés en tête de mât. De mon côté, je n’ai pas été obligé de le faire. J’ai pris énormément de plaisir, notamment lors de la descente dans les alizés. Ça glissait et ça glissait hyper bien. Le pilote bombardait et moi, j’étais dans ma bannette. Il faisait trop beau, c’était vraiment chouette. »

 

Félix Oberle (1028 – Mingulay), 13e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 3h44’05” (heure française). Il a mis 10 jours, 14 heures 06 minutes 05 secondes pour boucler cette première étape.

« C’était cool ! J’avais quelques soucis de vitesse au début mais mes premières options ont assez bien marché. J’ai eu un peu de réussite au passage du DST du cap Finisterre. Avec Luca (Rosetti), on s’est alors un peu barré. Je n’avais pas compris que certains étaient parti à l’ouest et quand on a entendu les classements, deux jours après, ça a été un peu dur. Heureusement, il y a eu deux jours de portant dans du vent et ça, c’était chouette. Arriver ici, à La Palma, avec le bateau, c’est vraiment chouette. L’accueil et tout, c’est vraiment cool. J’ai vraiment bien aimé être en mer. J’avait trouvé un peu dur de passer dix jours tout seul lors de la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’an dernier mais là, je me suis vraiment senti à l’aise, surtout dans les alizés. Ça m’a donné un bel avant-goût de la deuxième étape. Vingt nœuds, au portant, c’était vraiment chouette ! Je n’ai quasiment rien cassé à bord. J’ai juste fait une petite connerie : lors d’une nuit, j’ai décidé de faire un empannage sans frontale et c’était celui où il y avait une écoute autour du panneau solaire et une autre autour du safran. Du coup, je me suis retrouvé avec le spi et le panneau solaire dans la main au milieu de la manoeuvre. C’était un peu limite, mais ça a été. Il y eu une belle bagarre avec Luca. Il va vraiment vite ! La nuit, j’arrivais à le récupérer mais la journée, non. Si un jour je fais du double avec lui, je sais comment on organisera les quarts ! (Rires) »

 

Damien Fleury (947 – Utopik), 14e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 3h48’48” (heure française). Il a mis 10 jours, 14 heures 10 minutes 48 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Le début de course a été assez intéressant. Je suis un peu parti tout seul dans mon coin, ce qui était, au final, la bonne chose à faire. Malheureusement, ensuite, je suis tombé dans la dorsale. Je ne suis pas allé suffisamment chercher l’anticyclone donc j’ai perdu pas mal de places, mais sur la première partie c’était vraiment super intéressant. Météorologiquement parlant, je pense que ça a été assez inédit, avec beaucoup de dorsales, beaucoup de près et peu d’alizés Portugais. Ça a été compliqué pour tout le monde. Peu de personnes ont réussi à bien s’en sortir. Je pense que ça ne laissera pas les gens indemnes. Si je suis déçu ? On est toujours responsable de nos actes. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes quand ça ne marche pas toujours comme on le voudrait. La voile, ce n’est pas un sport où il y a un ordre préétablit. Ce n’est pas comme en athlétisme où il s’agit de courir le plus vite. Là, il y a beaucoup d’aléas : la météo, la technique, le bonhomme… Il y a plein de choses. Il peut se passer, heureusement, plein de choses et c’est ça qui fait la beauté de notre sport. »

 

Djemila Tassin (992 – Antistene), 15e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 4h08’05” (heure française). Elle a mis 10 jours, 14 heures 30 minutes 05 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« J’ai tout donné ! En vrai, j’ai profité de toute la course. J’étais dans le bon paquet tout le début, après c’est des options météo, c’est la transat. Avec les informations qu’on a, c’est tout ce qu’on peut faire, c’est comme ça. Je ne m’en veux pas. On s’est tous fait avoir dans le groupe de devant, c’est comme ça, terminé. Après, je pense qu’on est bien remontés quand même pour récupérer notre place. Au niveau sportif, les 24h d’avant vont être dures à récupérer, mais niveau expérience, moi, j’ai trop kiffé ! Ça a été un peu long, mais la deuxième, on est juste là pour profiter, je ne me suis pas pris la tête. On a fait 48 heures, presque trois jours de portant et c’était vraiment bien. Les Pogo 3 nous ont démonté (rires) et c’est une bonne leçon pour les Maxi.  Après, c’est sûr qu’après avoir déjà fait la mini transat en Pogo 2, je ne pouvais pas me plaindre ! C’était royal. Le scow, c’est un truc de génie ! J’ai vraiment profité ! On a fait un bord à 25 nœuds, je me suis dit s’il faut faire ça pendant 15 jours, ça ne va pas être pareil quand même ! Au niveau du classement, c’était un peu la surprise mais c’est comme ça la mini. Après, on va retrouver les mêmes sur la deuxième étape, c’est sûr. Ce sera une demi surprise, il n’y aura pas de hold-up. Le niveau de la flotte est super haut. En série il y a un sacré niveau. Alors plus on se bat, meilleur on est ! »

 

Adrien Simon (1038 – Faun), 16e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 4h08’05” (heure française). Il a mis 10 jours, 14 heures 30 minutes 05 secondes pour boucler cette première étape.

« J’ai fait un super début de course avec toute l’équipe, tout ceux qu’on attendait étaient là. Ça a carrément bien matché ! On s’est bien bagarrés jusqu’au cap Finisterre. C’est vraiment chouette, mais ça a été un « dégolfage » compliqué. On a passé quand même trois ou quatre transitions dans le golfe. Trois fronts avant le cap Finisterre, dont celui au cap qui était vraiment fort. Mais c’était sympa, on a longé les côtes espagnoles, le parcours était chouette. Ça partait dans tous les coins, on naviguait à vue !

Après, ça s’est encore bien passé, on s’est séparés un peu après le cap Finisterre, on a réussi à s’échapper à quatre à la côte et un autre groupe est parti au large. Et en fait, on s’est retrouvés devant Lisbonne dans la pétole et on a passé 48h sans vent. On voyait tout le monde à l’AIS, parce qu’avec les cargos, l’AIS était amplifié. On a vu tout le paquet de derrière passer à l’extérieur du rail des cargos et là, on ne pouvait rien faire. Même si on voulait aller chercher le vent, on n’avait aucune solution. La seule solution, c’était d’attendre qu’il revienne. C’est ce qu’on a fait. Ça a duré un peu de temps, mais on est repartis avec notre petit groupe de furieux ! On s’est bagarrés jusqu’au bout. On en a perdu quelques-uns en route malheureusement mais ça fait partie du jeu. On limite la casse. Ulysse David, qui est juste derrière, limite la casse aussi. Après, c’est sûr que Léo Bothorel il est cinquante milles derrière, il n’y a plus de vent. Je les ai eu ce matin à la VHF, on n’était encore pas très loin, à dix quinze mille et c’était vraiment dur, dur pour eux.

On a eu un petit avant goût des alizés, mais ça manquait un peu de puissance ! Aujourd’hui, on a eu deux heures qui poussaient bien et j’espère qu’on aura un peu plus sur la deuxième étape. J’ai hâte de charger les chevaux avec mon maxi, parce que là ça a été mou toute l’étape. On va être quelques furieux à avoir les crocs et à vouloir bien faire pour terminer en beauté. On verra ce que ça donne, je pense qu’on va encore se batailler et ça promet de bonnes choses pour la deuxième étape ! »

 

Thomas Andre (929 – Diwan), 17e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 4h20’33” (heure française). Il a mis 10 jours, 14 heures 42 minutes 33 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« On a eu de tout, du côtier, puis un front assez violent, je pense, pour les premiers qui sont passés. Moi, je l’ai pris assez fort. Et puis de la pétole, et derrière les alizés qui se sont mis en place. J’ai kiffé la course, j’ai vraiment kiffé, j’ai pris mon pied du début à la fin ! Même si je n’ai jamais été trop devant, et ça, bon, ça me chiffonne. Je n’ai pas réussi à être devant alors que je le voulais. Par contre, je me suis senti bien sur mon petit bateau, à l’aise, à ma place. Dehors, dedans, pour les siestes, partout. Le rythme était trop bon, la course était belle. Ça n’a pas réussi mais bon, ça ira peut-être mieux sur la deuxième étape. Le premier nous a mis quand même pas mal d’avance.

Je me souviens d’être arrivé à la côte du Portugal un peu tout seul, avant que je retombe sur le groupe des favoris. Et là, quand on chope les alizés, on est huit parmi ceux qui ont bien marché sur la saison, et on se retrouve à l’arrière de la flotte à se battre entre nous. C’est comme s’il y avait une course dans la course. Ça m’a remis un coup de jus énorme, et ça, c’était vraiment fou.

Moi, ce que je retiens, c’est vraiment d’être arrivé avec le groupe où on se connaissait tous, on a toujours navigué ensemble sur les courses et on se retrouve un peu à l’arrière, c’est super drôle ! Vraiment, c’est un moment que j’ai assez bien vécu, j’ai bien marché à ce moment-là et j’ai réussi à revenir sur eux. C’est assez étrange d’être derrière, je savais que je n’étais pas bien placé, et d’un coup je les rattrape et je me dis « c’est bon, je suis devant ! » et en fait non, j’étais encore en arrière (rires). C’était assez drôle.

Je n’ai pas trop mal vécu la pétole. Ça fait partie du jeu. Ce que j’ai vraiment appréhendé, c’est l’arrivée juste ici. Quand j’ai vu les figaristes cette année prendre une pétole sur leur deuxième étape, et que tu vois leurs têtes à l’arrivée à Roscoff, il n’y avait plus aucune émotion. Tu as beau être à un mille de la ligne, tu ne l’as pas passée encore, donc le temps tourne.  Je n’avais juste pas envie de vivre ça ici, parce que je savais que le premier m’avait déjà mis beaucoup d’avance et je voulais absolument finir. Ça, ça a été le moment un peu dur mais qui finalement s’est bien passé.

Ça promet pour la suite ! Les autres vont envoyer, et moi aussi ! »

Federico Norman (1073 – Red Hot Mini Pepper), 18e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 4h24’18” (heure française). Il a mis 10 jours, 14 heures 46 minutes 18 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Ça a été une première étape incroyable ! La course de ma vie ! (Rires) J’ai traversé une partie de l’océan, c’est fou ! J’ai pris un plaisir insensé chaque jour passé sur l’eau. J’ai savouré ma chance d’être là et de faire une telle chose. Je n’ai pas de mots ! C’est impossible à décrire ! Les conditions n’ont pas été faciles. On n’a pas toujours eu beaucoup de vent mais malgré tout, je me suis beaucoup amusé. Idem dans le vent fort, au large du cap Finisterre. On a vraiment eu de tout. Je suis super heureux ! J’ai éprouvé du plaisir. Pas celui de ne pas dormir beaucoup pendant dix jours, mais un plaisir unique. En arrivant sur la ligne d’arrivée, je me suis dit que j’aurais été capable d’aller jusqu’en Guadeloupe d’une seule traite. Je n’avais pas envie que ça s’arrête ! Je vis mon rêve, tout simplement ! »

 

Ulysse David (1025 – Equans), 19e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 5h08’38” (heure française). Il a mis 10 jours, 15 heures 30 minutes 38 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« La course a super bien démarré pour moi. J’étais avec un bon groupe tout le début, jusqu’au cap Finisterre. On faisait un peu ce qu’on avait prévu de faire. Après, on savait qu’il y avait une dorsale qui passait. On pensait tous qu’il fallait être à la côte parce que ça passait mieux mais, au final, ceux qui étaient derrière n’ont pas pu faire pareil et ils ont fait une ligne droite qui nous a tous bluffés. On s’est tous retrouvés derrière eux, les Proto comme les Série. C’est le jeu mais c’est dur de se retrouver impuissant, comme ça. Quand il y a une première pétole et qu’on reste toute une journée collé, on se dit qu’on va se refaire mais quand il y en a une deuxième et qu’on apprend qu’ils ont 50 milles d’avance, voire plus, on se rend compte que ça va être un peu mort. Après, il faut se remobiliser. Pour ma part, je me suis pas mal battu avec Adrien Simon tout le long de la course. On a fait un peu de match-race tous les deux. On a fait de belles trajectoires et à l’arrivée, il y a quand même pas mal de monde derrière. De plus, il y a une deuxième étape ! Le vainqueur a beaucoup d’avance mais tout peut être fait encore. C’est sûr que les premiers ont fait un beau choix tactique, le bord rapprochant comme on dit, et ça a payé. Chapeau à eux ! »

Brieuc Le Mouillour (527 – Maison Le Roux), 20e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 5h41’29” (heure française). Il a mis 10 jours, 16 heures, 03 minutes 09 secondes pour boucler cette première étape.

 

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Je viens d’apprendre que je suis le vingtième de cette étape ! je ne savais pas du tout, c’est incroyable. Je suis content d’être aussi le premier bateau pointu. La course s’est bien passée, un peu dure à la fin mais c’était quand même trop chouette. Franchement, j’ai vécu cette étape de manière hyper intense, comme si c’était une régate de deux jours, mais pendant douze ! il s’est passé plein de trucs, tout du long. Je suis épuisé mais trop content de retrouver tout le monde. Les conditions météo n’étaient pas évidentes, mais j’ai essayé de faire comme je le sentais. Je pense que j’étais dans le timing qui me permettait de faire du bord approchant à la sortie du cap Finisterre. Je suis resté à l’ouest, pas trop loin de la route. On était avec Antoine, on s’est porté vers le haut tous les deux je pense. En plus, le bateau va bien. Pas de casse. L’arrivée était un peu dure, je suis resté une heure à un demi mille de la bouée ! Je suis encore plus content d’arriver. »