Mini Transat

Gaëtan Falc’hun (868 – Philou), 21e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 6h47’50” (heure française). Il a mis 10 jours, 17 heures 09 minutes 50 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Je suis très content. Les cinq premiers jours, jusqu’au cap Finisterre n’étaient pas très faciles. J’avais du mal à manger, j’étais un peu patraque. Malgré tout, j’ai vu des belles choses. Et après, la glissade jusqu’ici, c’était juste magique. C’est un peu ça qu’on vient chercher dans les projets mini transat, et puis c’était un peu l’échauffement pour la deuxième étape. J’espère que ça va aller aussi vite. J’ai trouvé les routages assez clairs jusqu’au cap Finisterre, mais après c’était un peu le flou. Moi j’ai fait le choix de partir un peu au large, d’éviter la dorsale au niveau de Lisbonne. Ça s’est plutôt bien passé, surtout que les alizées portugais se sont redéclenchés sur une large bande, et je n’ai pas été pénalisé dans mon classement. Sur la deuxième partie, j’ai fait un peu moins bien.
Le bateau va bien, « Philou » va bien ! Quelques petits soucis mineurs mais rien que je n’ai pas pu régler sur l’eau. C’était vraiment un bel échauffement. Et tout le jeu dans la deuxième étape, ça va être de vite trouver le rythme, en tout cas plus vite que ce que j’ai pu faire sur la première. Pour celle-ci, j’y ai été un peu progressivement. Et aujourd’hui, j’étais pleine balle ! »

 

Lucas De Courrèges (886 – Stinkfoot And The 77), 22e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 10h19’40” (heure française). Il a mis 10 jours, 20 heures 41 minutes 40 secondes pour boucler cette première étape.

Arrivée Etape 1 – La Palma (ESP)

« Ça s’est bien passé mais c’était long. On a fait un super début de course avec le groupe qui arrive maintenant. Et puis on est allés au Portugal et on s’est fait empétoler… J’imaginais bien la cartographie avec tout le monde qui nous passait à droite. On s’est autoproclamés le groupe de la loose ! Mais très bonne ambiance dans le groupe de la loose (rires). Après, on est repartis et là, c’était vraiment cool. Globalement, j’ai pris du bon temps. Le bateau va bien, je n’ai rien cassé.

On a fait un tiers du parcours, il reste les deux tiers et ça ne sera que du portant. Le portant, ça mouille ! C’est ça ma problématique pour la suite. On a eu de quoi tester pendant trois jours et il y a deux, trois sujets à gérer sur l’humidité je crois.

On a été très bien routés par le pôle de Lorient, il nous ont proposé une super option et on s’en est très bien sorti. C’était fou de passer le cap Finisterre dans ces conditions-là. C’est des trop bons souvenirs, même si ça tape ! Mais les bateaux sont faits pour ça, ça a bien donné. C’était bien parti ce début de course. 22e, ce n’est pas si terrible ! Je n’ai pas atteint mon objectif, mais ce n’est pas grave. La seconde étape, ça va être pareil, je vais essayer de faire au mieux, peu importe le résultat, ce sera cool. L’objectif, c’est de performer mais vu le retard qu’on a, l’idée sera de performer la deuxième étape sans pression. Et surtout profiter de ça, parce qu’on ne va pas refaire ça tous les ans ! »

Antoine Tricou (940 – Esprit Nature), 23e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 10h35’38” (heure française). Il a mis 10 jours, 20 heures 57 minutes 38 secondes pour boucler cette première étape.

Départ de la première étape de La Boulangère Mini Transat 2023 – Baie des Sables d’Olonne, lundi 25 septembre

« C’était incroyable, c’était fou ! Franchement, on a tout eu. Pas mal de baston au début, c’était dur de se mettre dedans. Pour une entame de course aussi longue, le début était coton. Je n’ai pas beaucoup dormi. On a pris quand même trois fronts pour arriver jusqu’au cap Finisterre, et ça faisait front-pétole-front-pétole. Pas de juste milieu ! On y a laissé pas mal d’énergie.

Après ça, trop cool ! Très beau, le cap Finisterre, magnifique même. Je me suis fait secouer dans le dernier front, qui était costaud. Je me demandais ce qu’on fichait là. Les petits Mini, ça tape. Et puis au 4e jour de course, tu te dis que tu vas tout casser. Heureusement, je n’ai rien abîmé, j’ai fait le dos rond parce que je savais que derrière, c’était long. Il fallait passer ça. On savait qu’après c’était plus cool.

Et ensuite, trop cool aussi. J’ai navigué pas mal avec Brieuc, avec Gaëtan aussi. On a trouvé une super ligne pour descendre, qui avait l’air de mieux marcher que ce qu’il y avait à la côte. On s’est fait une belle descente. L’option Est a bien marché un moment et quand ça s’est arrêté, on a ramassé. Depuis 24h, le vent ne fait pas du tout ce que les prévisions nous disent, c’était un peu dur.

Le dernier jour, on voyait qu’on était du mauvais côté, que le vent ne faisait que tourner dans le mauvais sens, pas du tout dans le sens dans lequel on l’attendait. On était coincés. Et là, tu sais que tout la flotte va te prendre par l’intérieur.

Je suis super content de ma course. On devient exigeant parce qu’au début on est bien, c’est dommage de perdre du temps. Mais moi, je n’écoute pas le classement. Je viens d’apprendre que je suis 23e. Vu le plateau qu’il y a, sachant que je n’avais pas d’objectif de performance, je trouve ça carrément cool !

Les deux jours d’alizées portugais, c’était magnifique, comme dans les films. Des gros surfs sous spi, des vagues devant. Cette première étape était magique, dommage qu’on s’empétole à la fin. Je reste sur un truc un peu mauvais pour les dernières douze heures, mais tout le reste, je me suis régalé. Mon objectif c’était de me faire plaisir, objectif atteint. »

 

Hugues De Premare (1033 – Technip Energies – International Coatings), 24e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 11h07’32” (heure française). Il a mis 10 jours, 21 heures 29 minutes 32 secondes pour boucler cette première étape.

« Je suis hyper déçu de ma course, mais c’était assez compliqué en météo. J’étais venu pour rendre une belle copie, et là elle est un peu dégueulasse. J’ai commencé assez mal avec une mauvaise option la première nuit. J’arrive quand même à recoller aux trois premiers au cap Finisterre, donc ça c’était cool. Après j’ai choisi d’aller jouer à la côte et ça n’a fait que mal se passer. C’était horrible. Même une fois qu’on avait chopé les alizés sur la fin de course, je ne prends que des mauvaises décisions. Et ça se passe mal.

Ça ne me met pas en confiance pour la suite, il va falloir avancer. J’ai presque 24h de retard sur le premier. Il va falloir se remettre en forme, reprendre la confiance avant le départ de la prochaine étape, et voilà.

J’ai fait un black-out la nuit où j’essayais de passer le DST de Lisbonne. On était déjà dans la pétole avec le groupe, et moi je fais une sieste à 2h du matin et je me réveille à 5h, je vois tous les écrans éteints, les batteries étaient coupées. Du coup, le réveil n’a pas pu sonner et j’ai passé trois heures à dériver. J’ai traversé le rail des cargos comme ça, donc en fait, j’ai eu de la chance (rires).

J’avais trois objectifs : finir, prendre du plaisir, et si possible faire un résultat. Je suis là, j’ai quand même pris un peu de plaisir, et après il faudra remettre les choses en place pour la deuxième étape pour le dernier objectif. »

 

Yaël Poupon (1051 – Bihannic – Allentis), 25e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 11h37’31” (heure française). Il a mis 10 jours, 21 heures 59 minutes 31 secondes pour boucler cette première étape.

« Je suis mitigé. Sportivement, ce n’est pas trop ce qui était prévu. Prendre 24h sur la première étape, c’était pas le plan. Mon objectif, c’était de jouer devant et d’être dans le match pour la deuxième étape. Je suis déçu. Mais sur l’eau c’était quand même cool. J’avais du plaisir à être sur l’eau, à régater, à goûter aux alizés, ça c’était top. Ça a compensé le plaisir de faire des belles choses. Vu les alizés qu’on a fait, ça donne envie d’en faire plus, d’aller traverser. On a envie de bien faire et de ne pas prendre cher. Et là, j’ai pris cher. Après, c’est des choix. Au cap Finisterre, j’étais dans le match. Il y a eu des choix à faire et ça n’est pas passé par l’Est. Finalement les autres sont partis à l’Ouest et après, nous à l’Est on s’est enfoncés dans notre truc. Et c’était super dur d’en ressortir. Peut-être qu’il aurait fallu aller s’aligner derrière eux, on aurait peut être pris 6h au lieu de 24h. C’était déjà ça la première mauvaise option, les cinq premiers jours. Le finish dans les alizés ça va, j’étais à peu près dans le match. Et puis il y a eu un dernier coup, une rotation de vent hier après midi que je n’avais pas du tout anticipé comme ça, ce qui fait que je n’étais pas placé du bon côté, et à la suite de la rotation, j’ai pris super cher. Ça, ça a enfoncé le clou. Pour finir, on est arrivés au petit matin le long des côtes et le vent est de nouveau retombé. Après, là je me suis dit bon, au point où on en est… C’est plus les étapes d’avant. J’ai besoin de comprendre comment les autres ont su ce qui allait se passer. Ça fait un peu mal. Je vais essayer de me rattraper pour la prochaine, c’est le but. »

Damien Doyotte (985 – Blutopia), 26e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 12h12’19” (heure française). Il a mis 10 jours, 22 heures 34 minutes 39 secondes pour boucler cette première étape.

« Le début de course était super, les émotions étaient vraiment là. Partir après deux ans à préparer ça, et quinze à en rêver, c’était indescriptible. Je n’ai pas fait un super début de course, j’ai eu un petit souci avec mon bout dehors que j’ai tordu. C’était pendant un affalage de spi, je n’ai pas compris, le bout dehors est parti sous le bateau mais le spi n’est pas tombé dans l’eau. Et après, j’ai fait tous les coups à l’envers jusqu’au cap Finisterre. J’ai perdu pas mal de places. Il n’y avait toujours pas de soleil, et les batteries sont tombées jusqu’à faire un black-out. Et après, comme on n’avait du soleil que la moitié de la journée avec le spi, j’arrivais à peine à les recharger, donc j’ai fait deux jours à la barre sans batterie. Super dur. Je n’ai jamais réussi à récupérer ma dette de sommeil.

Je suis content parce que j’ai réussi à mettre de côté l’aspect classement. Au milieu de la course, j’étais bien remonté sur l’option Ouest, et puis sur la fin je suis reparti là où il ne fallait pas. Le vent a en plus tourné pas en notre faveur, alors on était bien le « groupe de la loose » ! (rires)

L’arrivée dans la molle c’est toujours compliqué, mais les îles sont superbes. Arriver au petit matin avec le lever de soleil sur les îles, c’était incroyable. Pour la suite, il faut que je gère bien le dossier batterie pour la deuxième étape. Je suis content de ce que j’ai fait même si j’ai pas mal de retard sur les premiers. Je ne visais pas forcément de classement, donc j’ai réussi à focaliser sur le plaisir et ça, c’était cool ! »

 

Francesco Farci (520 – Gintonic), 27e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 12h24’36” (heure française). Il a mis 10 jours, 22 heures 46 minutes 36 secondes pour boucler cette première étape.

« C’était vraiment une sacrée expérience. La première partie a été super dure à cause des conditions météo, c’était très dur de trouver le temps de dormir. Mais bon, le cap Finisterre c’est toujours le cap Finisterre. Et après, c’était impossible de comprendre ce qui se passait avec la météo. Je pense quand même que j’ai pris les bonnes décisions, en tout cas j’en suis content. J’ai fait une vraiment bonne course, ce qui n’est pas facile avec mon type de bateau. Je suis ravi. Je me suis régalé tout du long, c’était énorme de voler dans les vagues !

J’ai eu un problème avec mes panneaux solaires. Ils ne chargeaient pas assez mes batteries, alors j’ai dû barrer toute la course. Je suis arrivé avec 10% de batterie. Et la nuit dernière, ça a été le black-out. Je suis vraiment crevé ! Barrer en continu, c’est épuisant. Je m’arrêtais seulement pour dormir un peu ou manger. Le reste du temps, j’étais derrière la barre, c’était très dur. Mais j’ai quand même beaucoup aimé. J’ai vraiment hâte d’être à la seconde étape. Ça va être encore plus difficile pour moi parce que mon bateau est assez difficile à naviguer au vent arrière, mais je suis prévenu. Je suis prêt pour la suite ! »

 

Sasha Lanièce (1053 – Dagard), 28e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 14h11’14” (heure française). Elle a mis 11 jours, 33 minutes 14 secondes pour boucler cette première étape.

« C’était vachement long ! Au début, c’était très, très dur parce que comme la météo changeait tout le temps, j’ai fait tout à l’envers. Quand il fallait aller à gauche, j’allais à droite. Après j’ai fait quand même quelques bons coups, ça m’a remis dans le game. Dans la pétole, je me suis faite bien bloquer au large du Portugal et je me suis rendue compte qu’on ne pouvait pas trop miser sur le classement, parce que c’était trop aléatoire. Je me suis dit qu’il fallait juste profiter, alors j’ai profité ! Et c’était trop bien. Dans la pétole, j’ai dansé, j’ai regardé les étoiles, j’ai écouté de la musique, puis quand j’ai eu du vent à fond j’ai barré toutes les nuits sur des surfs de fou pour battre des records de vitesse. Ce matin je me suis levée, c’était trop beau, le soleil se levait ici. Je suis là pour ça quand même !

C’était dur malgré tout. J’essayais de faire de mon mieux mais il ne fallait pas se mettre la pression sur un résultat. Quand j’ai vu que Djemila Tassin était aussi plantée, j’ai vu les choses différemment. Djemila, c’est ma queen ! Je veux qu’elle gagne ! (rires)

Mon électricité s’est détachée au cap Finisterre. Je n’avais plus de batterie et je n’ai pas chargé pendant toute la journée qui a suivi. Du coup, le reste de la course, j’ai galéré à recharger. Sinon, on m’a offert juste avant de partir de nouveaux prototypes de ciré de chez Tribord, la nouvelle collection et franchement ça m’a changé la vie, j’étais au sec. C’est la première fois de ma vie que j’étais au sec ! Je l’ai joué à la côte pour être safe et puis il y avait des options à jouer après donc je pense que c’était un bon coup.  Je me suis fait un peu peur à un moment, j’ai voulu raser les cailloux comme j’ai l’habitude de faire sauf que là, c’était la tempête, il y avait des déferlantes et je me suis faite coucher au moment où j’étais en train de régler, donc j’étais sous le vent. J’ai pris une vague à l’intérieur du bateau, j’ai eu un peu peur alors je me suis dit que j’allais raser les cailloux d’un peu plus loin ! c’était une bonne leçon.

Maintenant, je sais barrer mieux que le pilote (rires). Il était temps que ça arrive ! je vais pouvoir barrer sur la transat et ça, c’est cool. Souvent, j’avais l’impression d’être punie parce que j’avais envie de barrer mais je savais que je barrais moins bien que le pilote, donc je me disais que c’était dommage vis-à-vis de la performance. Mais comme là, je m’en fichais, j’ai barré pour le plaisir et j’ai bien progressé. J’ai appris plein de choses et je suis prête pour la suite ! »

 

Hugo Cardon (889 – Hugo Sarth’Atlantique), 29e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 14h12’35” (heure française). ll a mis 11 jours, 34 minutes 35 secondes pour boucler cette première étape.

« Au début, ça a été un peu compliqué pour moi. J’ai été malade pendant deux-trois jours. Ce n’était pas le mal de mer mais plus le Covid-19 ou quelque chose comme ça. J’ai eu beaucoup de fièvre et je me suis senti très faible mais franchement j’étais content parce que j’étais quand même dans le match par rapport aux copains. L’étape a été longue. Il y a eu des choix stratégiques à faire et les miens n’ont pas toujours été très payants. La situation n’était pas simple. Tous les jours, avec la vacation, on essayait de faire notre météo et tous les jours ça changeait beaucoup. Avec nos bateaux, on ne va pas si vite, donc on ne peut pas se balader autant qu’on veut sur le plan d’eau. Il fallait faire sa stratégie sur le long terme et puis y aller mais je me suis rendu-compte que je n’étais pas au bon endroit au bon moment. C’est le jeu mais ça a été parfois un peu dur mentalement. On a eu très peu de moments avec du vent fort et moi c’est ce que j’aime. Il y a eu, en revanche, beaucoup de phases de pétole où ça redistribuait vachement les cartes. Ça a donc été un peu compliqué. Il y a eu de sacrés moments avec de beaux paysages, de beaux couchers de soleil. Le passage du cap Finisterre au moment du front, c’était quand même sympa. Il y a eu aussi de grosses glissades. On a eu deux-trois jours sous spi franchement bien cool mais aussi de supers bords côte à côte avec les copains. L’arrivée a été compliquée dans la molle. On pensait arriver hier soir, puis dans la nuit et au final ça a été ce midi. Enfin, on est arrivé ! Vivement la deuxième étape pour se refaire, enfin je l’espère ! »

 

Alessandro Torresani (1012 – Porco Rosso), 30e SERIE à Santa Cruz de La Palma

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 1ère étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 6 octobre à 17h42’42” (heure française). ll a mis 11 jours, 4 heures, 4 minutes 42 secondes pour boucler cette première étape.

« Ça a été une étape très complète, avec du vent léger mais aussi du vent fort, comme au cap Finisterre. Je suis vraiment content du bateau et de moi. Le seul problème, c’est mon option à l’est, au large du Portugal, qui n’était pas du tout la bonne. Sur ce coup, on est nombreux à avoir pris cher. Pour ma part, j’ai pris 24 heures de retard sur le premier, c’est vraiment beaucoup. On va analyser bien tout ça. On va travailler et faire le debrief avant la deuxième étape. La situation générale n’était pas simple et il a fallu faire des choix. Après le passage du DST du cap Finisterre, j’étais pas mal placé et j’ai pris la décision d’aller à l’est en pensant que c’était la plus sûre. Je pensais que c’était mieux d’être positionné de ce côté avec l’arrivée des alizés mais ça ne s’est pas passé comme ça. La pétole pour finir, c’était aussi un joli cadeau mais on est arrivé ! Quand je suis en mer, je trouve que le temps passe vite. Je suis bien sur mon bateau. J’ai parfois eu du mal, malgré tout, à rester à fond tout le temps quand je me suis retrouvé un peu tout seul dans mon option, mais je me suis vite remobilisé ensuite. J’ai pris beaucoup plus de plaisir que lors de la Les Sables – Les Açores – Les Sables, l’an dernier. J’ai pris soin de moi. J’ai, par exemple, pris une douche. J’ai pris mon temps pour faire des petites choses et notamment pour bien cuisiner. J’ai aussi utilisé davantage le pilote. Je suis content de ça. C’était un peu un test avant la « vraie » traversée. A présent, je me projette déjà sur la deuxième étape, que je vais aborder avec un esprit de revanche, forcément. »