Mini Transat

Léo Bothorel (987 – Les Optiministes – Secours Populaire 17) : « Les derniers routages nous ont donné une bonne idée du programme de cette deuxième étape, au moins pour les premiers jours. On sait que ça va être un peu lent et qu’on va avoir un petit front à passer avant de toucher du vent et d’attaquer les belles glissades. Comme les autres, j’ai hâte de me retrouver dans les alizés. J’aime quand le bateau peut vraiment accélérer. Après la première, je n’ai plus trop d’ambitions pour le classement général mais je veux réussir à me faire plaisir puis terminer à la plus belle place possible en Guadeloupe. Je suis content de repartir en mer et j’ai hâte de faire planer le bateau. Il va y avoir pas mal d’ajustements de trajectoires à faire, notamment sur la fin. On devrait naviguer relativement proche de la route directe et pas forcément plonger dans le sud, comme l’avaient fait les concurrents de la dernière édition. Il y aura moins de route à parcourir mais certainement pas moins de choses à faire ! Il va notamment falloir trouver le bon rythme. Être capable d’imprimer une grosse cadence en permanence. J’ai bien profité de l’escale, bien fait la fête, visité les Canaries et fait un peu de montagne. Cela m’a permis de faire une déconnection totale mais à présent je suis content de me remettre dans le bain et j’ai hâte de vivre cette traversée ! »

Titouan Quiviger (1009 – Les Extraordinaires) : « J’ai hâte d’y aller ! Je ne réalise pas trop mais je pars dans le même état d’esprit que lors de la première étape, c’est-à-dire sans pression et avec l’intention de prendre du plaisir avant tout. Le premier acte s’est super bien passé pour moi mais je préfère attaquer celui qui vient sans attente de résultat particulier. Je ne change pas de mentalité par rapport au départ des Sables d’Olonne. Je sais qu’il peut se passer énormément de choses et que ce serait dommage de se mettre des objectifs trop élevés. Je ne veux pas être déçu et je ne veux pas décevoir. J’ai hâte de retrouver les copains de l’autre côté. J’ai en effet une dizaine de potes et ma copine qui seront présents en Guadeloupe pour l’arrivée. Je sais qu’ils comptent sur moi pour faire quelque-chose de bien mais je préfère ne pas me mettre de pression sur les épaules. Dans un premier temps, il va falloir sortir au mieux des dévents des îles. J’espère bien tirer mon épingle du jeu correctement. Même si la route s’annonce longue, ça fera du bien à la tête. Après, il faudra faire un grand choix stratégique. Si, pour l’heure, la route nord reste la plus rapide selon les routages, il ne faudra cependant pas fermer trop tôt la route sud. Les alizés ont l’air plutôt bien établis. Je pense que ça va aller assez vite d’une manière générale. Les routages laissent envisager une arrivée à Saint-François en 15 ou 16 jours si tout se passe bien. Reste qu’avec des si… »

Thibault Chomard (624 – Grand Ocean 624) : « J’ai hâte de partir. Mon bateau, comme la plupart, est prêt. Il ne me reste qu’un peu d’avitaillement à faire, avec des produits frais. A présent, on est avant tout concentré sur la météo et celle-ci ne s’annonce pas forcément évidente, encore une fois. Mon objectif est de faire mieux que lors de la première étape. J’espère en effet ne pas avoir de problèmes techniques et ainsi pouvoir jouer avec les copains. J’ai réussi à arriver jusqu’aux Canaries, ce qui est déjà bien. J’ai fait une option qui n’a pas payé entre Les Sables d’Olonne et Santa Cruz de La Palma. J’espère être plus inspiré sur le plan stratégique cette fois-ci. Si je suis un peu stressé ? Non. Je ne me pose jamais trop de questions avant une course. J’ai bien profité de la coupure de trois semaines et le fait de rentrer un peu en France m’a fait du bien. De plus, comme j’ai déjà fait, je sais à peu près où je vais même si ça n’a rien à voir car cette fois, c’est en course et qu’en mer, rien n’est jamais pareil. »

Maël Cochet (621 – Marc SA) : « Il est temps que l’on parte car ça fait quand même quelques temps que l’on est aux Canaries ! On regarde tous la météo avec attention. On n’est pas dans un schéma très classique mais il y a des chances que l’on ait un peu de vent au portant. Cela promet d’être intense et probablement aussi rapide ! Cette deuxième étape sera évidemment très différente de la première, ne serait-ce que d’un point de vue sécurité car les ports d’escale possibles seront tous très loin. Je pense que certains vont attaquer, évidemment, mais aussi que certains vont se montrer assez prudent pour cette raison. Pour ma part, j’espère trouver le bon compromis et ne pas casser un spi ou le bout-dehors dès le deuxième jour. A ce stade, il y a naturellement beaucoup d’excitation et l’envie de finir ce que l’on a commencé. Cela fait deux ans, a minima, que l’on se prépare pour cette Mini Transat. Là, on touche au but. Il y a moins de pression qu’au départ des Sables d’Olonne car une partie du boulot est déjà faite. Il n’empêche que tout reste à jouer. Personne n’a encore validé sa place et cette nouvelle étape risque bien de créer des écarts assez importants. »

Peter Cools (1034 – Clochette) : « Le bateau est prêt et je suis assez remonté après ma 7e place dans la première étape. Il y a largement de quoi faire un truc sympa avec ça. Je vais, en tous les cas, faire en sorte de défendre ma place et essayer de gratter de précieuses minutes sur ceux de devant même si les écarts sont assez importants. Rien n’est impossible sur une traversée de l’Atlantique. Je ne suis pas en stress mais, à l’inverse, plutôt serein. Je suis rentré deux semaines à la maison, en France. Cela m’a fait du bien de retrouver ma femme et mon petit William qui commence à dire ses premiers mots. Je vais maintenant les retrouver de l’autre côté et c’est une raison de plus d’y arriver vite ! Je suis confiant. J’ai fait ce qu’il fallait sur le bateau. Je n’avais rien cassé sur la première étape, ce qui m’a bien rassuré parce que j’ai pourtant vraiment tiré dessus. C’est ma première transat et je compte en profiter au maximum jusqu’au bout. Je ne suis pas venu sur cette Mini Transat avec l’intention de gagner ni de devenir coureur au large professionnel. Je suis venu pour apprendre et me faire plaisir. J’espère que ce sera le cas d’autant que bien souvent on dit que lorsqu’il y a du plaisir, il y a aussi de la performance ! »

 

Olivier Le Goff (599 – Le don du sang) : « On s’est bien reposé après la première étape. On a fait une bonne coupure. Pour ma part, je me suis octroyé une semaine d’escapade sur les îles et ça m’a bien coupé du bateau. A présent, j’ai hâte de partir même si, dans le même temps, il y a un peu d’appréhension. Cette deuxième étape est quand même un gros morceau et elle se joue dans une partie de l’océan Atlantique que je ne connais pas. Forcément, le fait de partir vraiment dans l’inconnu, ça fait cogiter un peu ! Il y a une grande distance à parcourir et les conditions météo sont encore assez incertaines. Les alizés, notamment, ne semblent pas très bien installés. On ne sait pas comment ça va se passer. Depuis hier, le stress commence à monter. Auparavant, c’était assez neutre. J’ai encore de petites choses sur ma « to do list » à finaliser et il n’y a plus de temps à perdre. J’ai hâte de découvrir les grands surfs. C’est aussi ça qu’on vient chercher sur cette Mini Transat. J’espère avoir bien « checké » le bateau et avoir pensé à tout ! »

Brieuc Le Mouillour (527 – Maison Le Roux) : « Je suis plutôt serein et bien motivé pour cette deuxième étape. On s’est bien marrés lors de ces trois semaines aux Canaries. On a pu visiter et profiter de ce bel endroit. A présent, on a vraiment hâte de retourner naviguer. Il y a l’air d’y avoir des alizés. On nous a vendu deux semaines de spi sur la plaquette de la course et on compte bien en profiter ! Lors de la première manche, j’ai été très concentré sur la course et ça avait bien marché. Je l’ai toutefois presque vécue de manière un peu froide. J’espère donc davantage laisser de la place à la contemplation. Prendre réellement le temps de réaliser ce que je suis en train de faire et de vivre tout en espérant que ça marche aussi bien sur le plan de la performance. On verra bien ce que ça donnera. Avec mon bateau, je suis finalement très dépendant des conditions mais dans tous les cas, je sais qu’il y aura une belle bagarre chez les pointus ! »