Mini Transat

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de l’étape 2 – Air Caraïbes de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 8h098’11 (heure française). Il a mis 14 jours, 18 heures 49 minutes 11 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 26 jours 2 heures 19 minutes 11 secondes.

« Je suis trop content d’arriver. Sur l’eau, ça faisait deux jours que je me disais « c’est bientôt la fin, j’ai trop hâte d’arriver, ça va être trop cool d’arriver en Guadeloupe » et là, sur le dernier bord je me disais aussi que c’était quand même trop bien d’être en mer car ça allait vraiment vite, les conditions étaient parfaites, le bateau volait… J’ai pris conscience que je ne referai pas ça tout de suite et j’ai fait en sorte de savourer au maximum. Je me suis vraiment régalé sur toute cette deuxième étape d’un bout à l’autre.

Après la première manche, je suis reparti d’une page blanche. Je savais que je ne jouerai plus de belles places au classement général mais je voulais faire du mieux possible. Je suis trop content car j’ai réussi à naviguer comme je voulais, un peu tout seul et un peu avec Hugues (de Prémare) sur la fin. Je me suis vraiment régalé. Je pensais finir quatrième mais Félix (Oberlé) a eu quelques galères et il n’est pas là, du coup je prends ! (Rires) Finir sur le podium, ça fait trop plaisir ! Il y a eu des moments très opposés, avec parfois de la grosse pétole et parfois de la grosse baston. La nuit dernière a, pour moi, été la plus hardcore de toutes, avec des grains dans tous les sens, de la pluie… J’ai eu tous les problèmes que je n’avais pas eu depuis le début ! Ça a été très intense comme course mais en même temps il y a vraiment eu des sensations fortes ! Ce que je retiendrai ? Surtout la glisse du bateau. J’ai fait mes records de vitesse en arrivant. Le bateau allait à 19 nœuds, c’était incroyable. Les sensations étaient ouf !

J’ai pris un très gros grain qui a un peu, je pense, tout déclenché la nuit dernière. J’ai déchiré mon spi. J’ai dû l’affaler, le réparer, le remettre mais ça n’a pas tenu, puis le réparer de nouveau… ça m’a fait perdre un peu de temps. Après, mon aérien s’est mis à ne plus marcher. Je pense qu’il est peut-être allé dans l’eau. Avec Romain (Le Gall), on a commencé le projet en 2019. On s’était dit qu’on allait faire deux transats : lui en 2021 et moi en 2023. J’étais là il y a deux ans pour l’accueillir et je suis content, cette fois, que les rôles soient inversés. Ça fait plaisir ! »