Mini Transat

Félix Oberle (1028 – Mingulay), 4e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 9h19’51” (heure française). Il a mis 14 jours, 19 heures 59 minutes 51 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 10 heures 05 minutes et 56 secondes.

« C’est trop cool d’être ici, d’avoir traversé l’Atlantique pour la première fois ! De tous les moyens de transport, c’est le meilleur (rires). C’était vraiment chouette. On a eu tout ce qu’il fallait au niveau des conditions. Tout le monde rêvait du portant mais après 4 jours dans 25 nœuds…c’est vraiment intense !

Jeudi dernier – il me semble – je n’avais plus d’électricité. J’’ai dû tout refaire, tout rebrancher… Je suis vraiment fatigué. Je devais tout le temps bosser avec les panneaux (solaires) pour être sûr de faire la nuit sous pilote automatique. Mécanicien ce n’est vraiment pas mon truc ! J’ai vécu les deux étapes de la même manière. La différence c’est que sur la première étape, on n’a pas vu que ça tournait à la fin donc on s’est loupé. Sur cette deuxième étape j’avais mon idée et ça a plutôt assez bien marché. A El Hierro, il y avait vraiment un gros choix à
faire. Moi j’étais assez certain du sud. Sinon j’ai vraiment pris du plaisir c’était vraiment chouette. »

 

Thomas Andre (929 – Diwan), 5e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 9h34’02” (heure française). Il a mis 14 jours, 20 heures 14 minutes 02 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 10 heures 56 minutes et 35 secondes.

“Je suis super content d’arriver. On a passé presque 15 jours sur l’eau et heureusement qu’on a eu un trou dans les alizés parce qu’avec mon bateau un peu pointu, c’était l’horreur. Je n’ai même pas envie de dire que c’était magnifique comme course ou incroyable, c’est juste INTENSE ! C’est vraiment le mot. Je ne sais pas comment sont les Maxi mais en ce qui me concerne j’ai vraiment morflé. J’ai rarement été aussi loin dans mes ressources. Donc je suis super content de manière personnelle. Je ne ressors pas avec des images plein les yeux parce que j’avais la tête dans le bateau tout le temps pour le faire marcher au mieux. C’est pour ça que je suis venu … pour sortir de ma zone de
confort. Ça je l’ai fait assez fort je pense ! C’est plus la philosophie de la course qui a fait que j’ai vraiment pris du plaisir. Dès la première nuit, j’étais bien dernier, je voyais même plus l’avant-dernier à l’AIS au bout de 12h de course… Je me suis dit : qu’est-ce que je fais là ? Au bout de un jour, j’étais déjà remonté 2ème au classement mais par la suite je me refais avoir.

J’ai vraiment adoré ma course car j’ai réussi à mettre de l’intensité du début à la fin. Sur le plan personnel, c’est vraiment satisfaisant. J’arrive « cramé ». Je pense que je vais mettre du temps à récupérer.

Pour le classement général, j’espère faire un Top 10. Vu la deuxième étape que je fais, je pense que nous nous sommes tous tirés vers le haut. Il y a l’option sud qui est passée mais aussi l’option nord. En ce qui me concerne, j’ai fait une option un peu entre les deux qui ne marche pas trop au début mais qui me permet de revenir ensuite. J’étais vraiment rapide. J’allais même plus vite que les Maxi à certains moments. C’était hallucinant ! Je suis même un peu frustré parce que je me rends compte que finalement j’avais les armes pour être devant. A chaque fois que j’étais au contact avec d’autres, je passais devant eux. C’était incroyable ! J’arrivais à faire la différence en vitesse, c’était trop bon. Je suis tellement content d’être là et d’avoir donné le maximum du début à la fin.”

 

Adrien Simon (1038 – Faun), 6e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 10h21’03” (heure française). Il a mis 14 jours, 21 heures 01 minute 03 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 11 heures 41 minutes et 13 secondes.

” Je suis content d’être arrivé, c’était cool ! Mais c’était bien bourrin, comme il fallait. Je suis bien mouillé. Je ne sais pas si on s’attendait à ça mais on a été bien cueillis ! C’était une belle découverte pour moi. On a fait de super bonnes glissades sous spi. A certains moments, c’était même plus des glissades mais du « bourrinage » ! Je pense qu’on battu le record des 24h.

Le début d’étape s’est bien passé pour moi. Il n’y avait pas de vent et du soleil. On s’est reposé. J’ai lu des bouquins et j’ai attendu que les alizés arrivent et puis après, c’était parti ! J’ai eu quelques petites casses, mais rien de bien méchant. J’ai quand même déchiré deux spis, ainsi qu’un petit souci de safran. De quoi s’occuper tous les jours, histoire de bricoler un peu.

Je n’avais pas vraiment de sentiment de revanche par rapport à la première étape (16ème série). Tout le monde avait bien navigué, c’est nous qui avions été plus mauvais que les autres. J’étais vraiment à fond sur la deuxième ! C’est vrai que je n’ai pas vu grand monde. J’ai eu un peu Hugues (De Premare) au début, puis Thomas (André) aussi à la VHF de temps en temps. Je l’ai pas mal croisé mais dès qu’il y avait de la molle, il me fumait. Maintenant place à la troisième étape ! (rires) »

 

Ulysse David (1025 – Equans), 7e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 12h15’23” (heure française). Il a mis 14 jours, 22 heures 55 minutes 23 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 14 heures 26 minutes et 01 seconde.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« Certains ont bien mené la danse. Ils étaient bien devant et, pour ma part, j’étais content de finalement revenir parmi les premiers dans les derniers milles. A la fin, c’était trop bien, avec du vent fort. C’était physique, éprouvant mais on a pu profiter des alizés puissants qu’on attendait. Je ne sais pas trop ce que les autres ont fait. Pour ma part, j’ai choisi une route plutôt nord avant de redescendre. Je me suis vraiment amusé. C’était trop bien. J’ai fait ce que j’avais à faire et j’ai pris beaucoup de plaisir à naviguer. C’était dur malgré tout. Je ne pensais pas que ça allait l’être autant. La chaleur a parfois été écrasante. Il fallait ne rien lâcher, toujours être dessus. Ça n’a pas souvent été facile de dormir parce que la nuit, il y avait des grains qui s’enchainaient. Un coup il y avait 10 nœuds puis l’instant d’après 30. La journée, il faisait plus de 30° dans le bateau. On transpirait en dormant, ce n’était donc pas facile de se reposer mais sinon, franchement, c’était trop bien ! Ce que je garderai en tête ? L’arrivée, c’est quand même quelque-chose ! Voir les côtes se dessiner, le lagon apparaitre… Je n’étais encore jamais venu en Guadeloupe en plus. C’était chouette et puis le fait de se faire accueillir comme ça, avec cette ambiance, c’est génial ! Les trois derniers jours, à chaque fois qu’il y avait un classement, je mettais trois concurrents de plus derrière moi. C’est dommage, il manquait quelques jours ! (Rires) »

 

Lucas De Courrèges (886 – Stinkfoot And The 77), 8e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 13h55’51” (heure française). Il a mis 15 jours, 00 heures 35 minutes 51 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 21 heures 17 minutes et 31 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« C’était long mais hyper varié, avec plein de type de conditions différentes. On a globalement eu pas mal d’air et je pense que les Maxi 6.50 se sont bien régalés. Nous aussi en Pogo 3, mais on s’est fait rincer ! J’ai vraiment pris soin de faire attention à moi et c’est peut-être ça qui a marché. Je ne pensais pas faire un Top 10. Une 8e place, ça fait plaisir et c’est marrant parce que je n’ai pas eu le sentiment de beaucoup charger. J’ai fait toujours gaffe à ne pas être trop toilé. J’ai souvent navigué avec un ris dans la GV, sous spi médium. Je n’ai rien cassé et peut-être que c’est ça qui m’a permis d’aller plus longtemps vite, je ne sais pas.
Il s’est passé plein de choses. Un projet Mini Transat, c’est vraiment engagé. Je n’ai fait que ça pendant trois ans et aujourd’hui, arriver à son terme, ça me fait quelque-chose. Je pense que ça va me faire bizarre après. C’est « ouf » de tout donner pour arriver jusque-là. Traverser l’Atlantique, c’est énorme. Ça n’a rien à voir avec toutes les courses d’avant-saison qu’on a fait. Je suis parti assez confiant mais lors de la première semaine de mer, j’ai clairement eu le vertige du parcours à réaliser. Au fur et à mesure que ça avançait, ça allait mieux mais j’ai mis près de sept jours à vraiment être bien mentalement. Au début, c’était vraiment dur.
A la fin, j’ai loupé ma lay-line et ça m’a un peu saoulé. Je savais que Bruno (Lemunier) n’était pas très loin mais que aussi Grégoire (Hue) remontait bien. Heureusement, j’ai profité d’une gauche de « ouf » cette nuit. Le classement des Pogo 3 était un objectif pour moi. Je ne pensais pas être deuxième. Je visais un Top 5 et j’ai fait mieux, c’est trop cool ! Je crois que Skinfoot, qui termine sa troisième Mini Transat, fait son meilleur classement sur l’épreuve. C’est un pur bateau, il est hyper solide.
La dernière nuit, j’étais en tribord amure et le bateau était tellement volant ! C’est un bord qui a duré dix heures et je crois que c’est le plus beau que j’ai fait avec le bateau. Je me suis dit qu’il fallait absolument que je grave ce moment dans ma tête. Pendant longtemps, je pensais que je n’arriverai que demain (le 13 novembre) et c’est vraiment hier que je me suis dit que ce serait aujourd’hui. Dès lors, j’ai fait en sorte de profiter au maximum de mes derniers moments en mer. »

 

Bruno Lemunier (893 – Kalisto & Aerofab), 9e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 15h01’14” (heure française). Il a mis 15 jours, 1 heure 41 minutes 14 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 4 heures 28 minutes et 5 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« Pour moi, ça a été une course méga dure. A la fin, il fallait vraiment que j’arrive. Physiquement, j’ai un peu souffert. J’ai la peau toute irritée car j’ai vraiment été trempé tout le temps. Je pense qu’on a eu pas mal de vent et pas mal de mer. En Pogo 3, c’était assez dur, en tous les cas, j’ai trouvé. Sur la première partie de la course, je n’ai pas très bien géré. Il y a eu un petit front ondulant et je pense que j’ai fait de la route en trop. Je m’en suis bien sorti dans les alizés. Sur les options, je pense que j’ai bien navigué. Sur la fin de la course, il y a eu beaucoup de grains et les nuits ont vraiment été dures. J’ai notamment fait un gros vrac qui a fait que mon spi s’est enroulé autour du mât. J’ai dû monter pour affaler mais la voile s’est regonflée et le bateau s’est couché alors que j’étais en haut. J’ai connu une petite frayeur, puis j’ai fini sans aérien. J’en ai installé un autre dans le balcon mais ça marchait moins bien et j’ai terminé la course avec très peu d’infos vent. A partir de ce moment-là, j’ai été obligé de partir cinq heures en fuite, sous solent, parce que je ne voulais pas remonter dans le mât de nuit. J’ai alors un peu tiré un trait sur le résultat à ce moment-là. J’étais dans le jeu pour vraiment faire un truc bien mais c’est devenu compliqué. J’ai fini la course un peu plus cool.

Au final, c’est un podium au classement général. C’est génial d’autant que je n’étais pas trop venu pour ça au départ. En partant, j’avais déjà ma saison derrière moi et je n’avais pas l’intention de me mettre trop de pression. C’est pour ça aussi que quand j’ai fait ce vrac, je n’étais pas en train de me morfondre dans le bateau en me disant « j’ai loupé ma course ». J’ai préféré essayer de profiter des derniers milles au mieux. J’ai passé beaucoup de temps tout seul avec pas grand monde autour de moi et ça, c’était super chouette. Je m’attendais à ce que ce soit dur, mais il faut être dedans pour vraiment le vivre. Là, tout de suite, je n’ai pas envie de repartir.

Avec Kalisto, le bateau, il y a une sorte de fusion qui s’est opérée depuis deux ans et lorsque j’ai franchi la ligne, j’ai eu envie de le remercier. Il y a un truc avec cet objet qui est un peu bizarre car ce n’est plus vraiment un objet. La fin du projet et la fin de cette relation-là, ce n’est pas anodin pour moi. » 

 

Hugo Mahieu (1002 – Emb-i-pack), 10e Série à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce dimanche 12 novembre à 15h10’58” (heure française). Il a mis 15 jours, 1 heure 50 minutes 58 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 25 jours 12 heures 10 minutes et 43 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« C’est trop bon de réaliser ses rêves !
Je suis super heureux d’arriver ici. C’était comme je l’imaginais, mais en mieux ! Les alizés, c’est absolument incroyable. On avait du vent, du soleil, on était en short et le bateau allait à 13/14 nœuds, c’est trop bien. Le bateau est fait pour ça, pour surfer dans les alizés, on attend que ça de lui. Je suis content, le bateau est plutôt en bon état, hormis quelques petites bricoles.
Spéciale dédicace à Joseph Cloarec ! La mentalité qu’on avait c’était spi max ou rien. Mais la philosophie s’est arrêtée quand, dans plusieurs grains à 30 nœuds, dans la nuit noire, pleine balle, j’ai pris un surf à 18 nœuds… Je me suis dit, « quand j’atterris, je suis mort ! ». C’est là que j’ai explosé mon spi. Je me suis bien abimé l’arcade aussi, je ne sais même pas trop comment, je n’ai pas eu le temps de voir. Je pensais quand même avoir le temps de prendre une douche, de me rincer sur le dernier bord avant d’arriver mais j’ai même pas eu le temps, c’était hyper abattu, à 130° du vent !
Globalement, je suis content de ma course, je suis content d’arriver ici en Guadeloupe, c’est incroyable ! Merci à ma team de supporters et à tous mes partenaires qui ont rendu cela possible. Je ne serais pas là sans eux, rempli d’émotions, pour vous parler de tout ça. C’est vraiment grâce à eux que je suis là aujourd’hui. Je suis super content et trop fier d’être là. »