Mini Transat

Josep Costa (431 – Tip Top Too), 21e Proto à Saint-François 

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce mardi 14 novembre à 00h31’07” (heure française). Il a mis 16 jours, 12 heures 11 minutes 07 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 27 jours 16 heures 57 minutes 10 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

“Je suis vraiment très content d’être là ! Je suis fier de mon bateau. La traversée s’est bien passée, j’ai eu quelques petits soucis mais je m’y attendais. Je suis content car j’ai réussi à tout réparer par moi-même. C’était vraiment sympa. Je suis arrivé en entier, sans casser trop de choses ni mon mât. J’ai passé de super moments sous spi. Pour moi, mon meilleur souvenir de cette transat, ça a été de pouvoir réparer tous mes problèmes et de pouvoir continuer à naviguer normalement. Je suis vraiment surpris et très heureux.

C’était ma première Mini Transat. Ça c’est fait, le projet est terminé ! Je vais d’abord me reposer et après je réfléchirais au prochain projet. J’ai déjà hâte de retourner naviguer !”

 

Romain Gautreau (814 – Solidarités International), 22e Proto à Saint-François 

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce mardi 14 novembre à 06h37’09” (heure française). Elle a mis 16 jours, 16 heures 17 minutes 09 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 27 jours 22 heures 26 minutes 32 secondes.

« Je suis arrivé au bout finalement (Rires) ! C’était dur du début jusqu’à la fin. J’ai eu pas mal de soucis sur le bateau et j’ai donc fait la course en mode dégradé. Franchement, c’était dur. Dur émotionnellement et physiquement. J’ai très peu dormi car j’ai beaucoup barré. J’ai passé des journées rivé à la barre pendant parfois 14 ou 15 heures. En fait, j’ai eu des problèmes d’énergie et de pilote, mais aussi pas mal de bricoles. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais j’avoue que je ne pensais pas que ce serait si difficile même si, bien sûr, il y a eu des très bons moments. Naviguer dans les alizés, c’était top et même vraiment incroyable !

Lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée, j’ai ressenti une forme de soulagement. Voir les palmiers, les autres bateaux et tout ça, ça fait quelque chose. C’est agréable de retrouver de la vie autour de soi. Si la solitude m’a pesé ? Non, en revanche, ce qui a été dur pour moi, c’est d’être loin de ma fille et de ma femme. Je pense que cette Mini Transat, c’est vraiment le truc le plus dur que j’ai fait de ma vie pour le moment. Le fait de ne pas dormir, ça a vraiment été la torture mais je me dis que c’est d’autant plus génial d’être arrivé au bout. Je suis très content d’être là ! »

 

Diego Hervella (198 -OAN International / CFRTM), 23e Proto à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce mardi 14 novembre à 19h36’40” (heure française). Il a mis 17 jours, 6 heures 16 minutes 40 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 27 jours 16 heures 39 minutes 56 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« Je me suis énormément battu pour arriver jusqu’ici. J’ai dû faire preuve de patience et faire en sorte de garder la niaque pour ne pas laisser tomber. Ça a vraiment été très compliqué. Quand tu perds un safran, c’est compliqué, mais quand tu casses le deuxième, ça devient vraiment la merde. Quand c’est arrivé, je me suis dit « mais non, ce n’est pas possible ! ». Je savais que c’était la seule faiblesse du bateau. Faute de temps et d’argent, je n’avais pas pu bien régler ça aux Canaries. Lorsque c’est arrivé, j’étais dans le Top 10 et seulement à 300 milles de La Palma. Ça a vraiment été très dur à encaisser, surtout les trois premiers jours. C’est d’autant plus vrai qu’il y avait de la grosse mer. Je ne pouvais, grosso modo, rien faire hormis tenir sur un safran de fortune à bâbord.

J’ai attendu 24 heures que le vent baisse un peu pour mouler une pièce à bord et ainsi pouvoir réparer un safran pour en avoir deux de fortune à la place d’un seul. Avec ça, j’ai réussi à faire 2 000 milles, c’est-à-dire à traverser l’Atlantique en entier. C’était bien mais c’était compliqué. Je suis content, après trois ans d’efforts incroyables, d’avoir tout donné. J’ai dû mettre le résultat de côté puis me concentrer sur le seul objectif d’arriver. C’est fou pour moi, après tout ça, de retrouver tous les amis et toute l’énergie qu’il y a ici !

Je savais que je partais avec le plus vieux bateau de la flotte et que cette Mini Transat ne serait pas un défi facile. Je tiens vraiment à remercier tous les gens qui m’ont soutenu et qui ont participé à ce projet parce que sans eux, rien de tout cela n’aurait été possible. A chaque fois que c’était très dur, à chaque bricole, j’ai pensé à eux. Je me suis demandé « tiens, comment, lui, il aurait fait cela et lui ceci ». Du coup, il y a un petit bout de chacun dans toutes les réparations que j’ai faites en mer. Au final, j’ai acquis pas mal de compétences et c’était un peu le but aussi de ma Mini. Je voulais apprendre. Une fois sorti du mode « course », je suis passé en mode « aventure » et c’était très bien aussi.

Je suis passé par toutes les étapes sur le plan émotionnel. A certains moments, j’ai essayé de tricher un peu. Je me suis menti à moi-même alors que je suis quelqu’un d’entier. Je me suis dit que tout ce qui m’arrivait ne pouvait pas être la réalité, que je devais arriver de l’autre côté et que je verrais ça après. Sans ça, je crois que je n’aurais pas tenu le coup. Quand on casse un spi, ce n’est finalement pas si grave. Quand il s’agit d’un safran, tout devient très compliqué surtout dans 25 nœuds de vent établis et des creux de deux mètres quasi en permanence. Mon arrivée a été incroyable. Je voulais voir les gens que j’aime autour de moi et ils étaient là. C’était juste ça qui était important pour moi. »

 

Jean-Baptiste de Sansonetti (335 – Atlantique Solutions), 24e Proto à Saint-François 

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce mercredi 15 novembre à 13h04’15” (heure française). Il a mis 18 jours, 26 minutes 15 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 29 jours 08 heures 27 minutes 23 secondes.

“C’est génial d’arriver enfin en Guadeloupe. J’ai eu pas mal de pépins. J’avais un bateau « réparé » et non « préparé » donc j’ai eu pleins de pépins techniques. Mais c’était trop bien, ça valait le coup ! J’ai déchiré le grand spi, le premier jour des alizés. J’ai éclaté mon deuxième spi dans la baie juste avant d’arriver. J’ai une bastaque qui a cassé, et j’ai une autre qui glisse donc j’avais une sécurité et des nœuds partout. Un vrai bordel. L’empannage ce n’était pas la manœuvre facile. C’était l’aventure. A un moment, je me suis démis l’épaule et j’ai aussi été malade à cause des lyophilisés… Ça c’était moyen. (rires) Ma VHF était en rade, je n’avais même pas de radio donc j’étais vraiment solo ! Mais c’était cool. Mes problèmes m’ont bien handicapé, mais à part ça c’était trop bien ! Il est trop beau mon bateau, je suis trop content d’être arrivé au bout avec lui. 

J’ai passé de supers moments sous spi malgré tout. J’ai même fait un surf à presque 17 nœuds ! Je n’avais plus le grand spi, j’étais sous médium jusqu’à la fin donc je l’ai préservé. Je me suis dit « si je l’éclate alors qu’il me reste une semaine et demie de course, je n’arriverai jamais ! » J’ai beaucoup utilisé le gennaker car il y avait du vent et une grosse mer. C’était trop bien. Rendez-vous à la prochaine !”

 

Aurélien Dhervilly  (429 – XFLR6 cherche Propergol), 25e Proto à Saint-François 

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce mercredi 15 novembre à 14h28’38” (heure française). Il a mis 18 jours, 1 heure, 08 minutes 38 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 30 jours 14 heures 59 minutes 33 secondes.

« La première étape était dingue et la deuxième a été incroyable ! C’est une dimension vraiment extraordinaire ! Ce que je n’avais pas réalisé avant, c’est la taille, la proportion… tout est grand, tout est long. Du coup, c’est intense mais il faut tenir sur la longueur. C’est là où ça a été un peu dur par moments. Je pense que je me suis fait décrocher un peu à cause de ça. Il aurait fallu que je tienne un peu plus sur la longueur mais c’est vraiment une expérience de dingue ! On passe par toutes les couleurs. En l’espace de deux heures j’arrivais à me dire « plus jamais je ne mettrai les pieds sur un bateau de course au large, c’est mort, c’est terminé, je vais à la montagne ! » et « bon, pour la prochaine, qu’est-ce qu’il faut que j’améliore ? ». Je swichais de l’un à l’autre.

J’ai vécu la vraie solitude parce qu’avec l’option sud, je savais qu’on ne serait pas nombreux et en plus les autres, je les ai perdus assez vite. Concrètement, je n’ai parlé à personne pendant deux semaines ! La dernière personne avec laquelle j’ai parlé, c’était Marie (Gendron), le soir d’Halloween. Mine de rien, ça fait long mais c’est chouette. Ce sont des choses qui sont assez incroyables. D’un côté, on est ultra pressé d’arriver et de l’autre, on est dans un rythme. Même ce matin, après les grains, j’ai fait une sieste et en me réveillant, j’étais prêt à repartir pour 15 jours. Il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que je n’étais plus qu’à 40 milles de l’arrivée et que je pouvais me calmer ! (Rires)

Le solitaire, c’est intense parce qu’on passe vraiment par toutes les émotions. Ça apprend à se réguler aussi parce qu’il y a des moments durs et si on se laisse aller, ça devient terrible. Quand on est à 3000 kilomètres de tout, si on décroche, ça ne va pas. Il y a aussi eu des moments géniaux. Globalement, le moment où je suis parti au sud, c’était super cool et super marrant parce que j’aime bien, tactiquement, prendre des risques. Ça me correspond bien et j’ai bien aimé. Lors de la première partie, j’étais vraiment bien. Il y a eu des glissades dans les alizés vraiment incroyables. Bien sûr, il y a eu le dernier bord ! Je crois que j’ai fait ma vitesse de pointe ! L’appel du ti-punch, peut-être ! (Rires)

J’ai du mal à réaliser. Depuis que je suis gamin et plus précisément depuis janvier 2003, j’en rêve de cette Mini Transat. Je savais qu’il fallait que je la fasse. Ça fait six ans que j’y pense tous les jours, matin et soir. C’est sûr qu’aujourd’hui qu’il y a un avant et un après. C’est un point de pivot. J’ai réalisé un rêve de gosse ! »

 

Franck Lauvray  (346 – Alice), 26e Proto à Saint-François 

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 16 novembre à 13h’41’59” (heure française). Il a mis 19 jours, 21 minutes 59 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 31 jours 20 heures 52 minutes 11 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« On m’avait dit « passe ta Mini, on verra après », et ça y est, c’est coché ! Ça fait quatre ans que j’attends ce moment et je remercie toux ceux qui m’ont supporté pendant cette période parce que ça n’a pas été facile. Un grand merci à ma famille parce qu’ils ne m’ont pas beaucoup vu. Merci aussi à mon papa qui m’a filé pas mal de coups de main, à ma maman évidemment, mais aussi à mes partenaires Vitaris Ouest et MCO, et à mon portefeuille ! (Rires) Je voudrais rendre hommage à un de mes potes qui voulait absolument faire la Mini Transat. Il s’agit d’Alex Pico qui est décédé tragiquement l’année dernière, ici, en Guadeloupe. Je pense à lui et à sa famille.

Globalement, ma traversée s’est bien passée. J’ai une liste longue comme le bras de choses que je vais garder en tête de cette expérience. En premier lieu, je peux évoquer l’explosion de mon balcon. Ça ne se voit pas mais il a été arraché. Dans les trucs qui ne devaient pas péter, il y a les accroches de bout-dehors, en carbone, qui sont grosses comme mon doigt, mais qui ont été cisaillées net. J’ai fait pas mal de couture son mon gennaker. Mon génois, lui, est littéralement laminé. Par ailleurs, j’ai explosé une manille textile et changé quatre vérins de pilote. A chaque fois, ça a été trois heures de boulot au fond du bateau, et ça a été l’horreur.

Quand mes enfants me disent « les vacances sont pourries parce qu’il n’y a pas de Wifi », là, ce que j’ai trouvé vraiment top, c’est la déconnexion totale ! Pendant trois semaines, personne et pas d’emmerdes ! Rien que pour ça la course est top ! (Rires) Il n’empêche que ça a été dur. J’en ai vraiment chié mais pour finir, la croisière s’est bien passée ! (Rires) »

 

François Letissier (427 – Birvidik), 27e Proto à Saint-François

Le skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce jeudi 16 novembre à 17h’24’27” (heure française). Il a mis 19 jours, 04 heures, 04 minutes 27 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 30 jours 08 heures 59 minutes 47 secondes.

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

« Ce qui est super, c’est de tous vous retrouver ! A un moment, je me suis demandé pourquoi je faisais la course. Je ne cherchais pas à jouer un classement, évidemment, mais plus l’aventure. Au final, c’est clairement cette ambiance et le fait de retrouver tout le monde qui est fabuleux. Il y a eu quelques explications entre l’océan, le bateau et moi. Je n’ai pas gagné et j’ai beaucoup pleuré. Ça a été dur. Le 4 novembre, mon pilote est tombé en panne. Au début, il a commencé à se comporter bizarrement puis il a fini par ne plus rien vouloir savoir. Dans le même temps ou presque, j’ai cassé le bout-dehors. Dès lors, impossible d’envoyer le spi.

J’ai cherché des solutions et le 11, j’ai réussi à faire une pièce pour le bout-dehors, mais je pense que c’est là où j’ai commis mes grosses erreurs. La course était perdue mais je pouvais encore arriver dans des délais raisonnables. J’ai absolument voulu tartiner. Tout de suite, j’ai renvoyé le spi. Comme je n’avais que le pilote de secours ça a été désastreux. Je n’avais absolument aucun contrôle dans les manœuvres. J’ai ainsi éclaté mes deux spis en 24 heures. Pour comprendre la frustration de la situation, imaginez que vous montez en-haut d’une montagne. Vous mettez huit jours à le faire et vous vous réjouissez évidemment de l’incroyable descente que vous allez vous faire dans la poudreuse. Au sommet, vous chaussez vos skis et 150 mètres après, vous cassez vos fixations. Il ne vous reste alors plus qu’à redescendre en raquettes. Voilà exactement ma transat !

Je pense que c’est un rendez-vous manqué. C’est un peu à double peine parce qu’il y a l’âge et c’était le rendez-vous qu’il ne fallait pas rater. C’était ma première traversée de l’Atlantique. Ça, c’est acquis mais faire une transat pour faire une transat… Le faire en croisière avec un ti-punch, les doigts de pieds en éventail et la possibilité de se reposer quand on veut, c’est un autre plaisir. Là, c’est une frustration terrible. Je n’ai pas fait d’exercice physique, je ne suis pas fatigué : rien que ça, c’est une frustration. J’ai navigué les voiles en ciseaux, tranquille, à me faire balancer à droite puis à gauche. La Mini Transat est une course fabuleuse mais je suis passé à côté. C’est vrai que traverser l’Atlantique en solitaire sur un bateau de 6,50 mètres, ce n’est pas rien mais je garde des comptes à régler. Peut-être une prochaine fois. Je ne sais pas. »

 

Romain Van Enis (630 – James Caird), 28e Proto à Saint-François

Arrivée Etape 2 – Saint-François (GUADELOUPE – FR)

e skipper a franchi la ligne d’arrivée de la 2e étape de La Boulangère Mini Transat ce vendredi 17 novembre à 10h’00’58” (heure française). Il a mis 19 jours, 20 heures, 40 minutes 58 secondes pour boucler cette deuxième étape. Son temps cumulé sur les deux étapes est de 30 jours 12 heures 10 minutes 37 secondes.

« Cette arrivée magique va rester longtemps gravée dans ma mémoire et la course aussi. Ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu et j’ai le sentiment d’un rêve inachevé. Ça fait deux semaines que je tourne en rond et que je me dis qu’il va falloir faire quelque chose parce que l’histoire n’est pas finie. Mon avarie s’est produite après une semaine de course. Ça faisait seulement trois jours que l’on était sous spi. Tout de suite, j’ai compris que c’était terminé. J’ai vu que la barre de flèche pendait et je savais que c’était fini. J’ai assuré le mât puis je suis parti me coucher. Je savais qu’il ne fallait surtout rien faire à ce moment-là. J’ai affalé les voiles puis je suis parti me coucher. Lorsque je me suis levé, j’ai alors commencé à regarder ce que je pouvais faire. En fait, il y avait deux solutions : soit abandonner le bateau, soit ramener le bateau sous gréement de fortune. J’ai pris la seconde et, pour moi, il n’y avait en fait aucune raison pour qu’il en soit autrement.

C’était long. Ça n’a pas vraiment été la solitude qui m’a dérangé mais plutôt le fait de ne rien faire. Lors de la première semaine, j’avais deux-trois bricoles à faire mais je n’avais eu aucun problème avant. J’ai coupé du silicone qui débordait à l’intérieur sur les padeyes et fait quelques autres petites bricoles, mais au bout de trois jours, je n’avais plus rien à faire et j’ai commencé à vraiment m’ennuyer. Pour faire passer le temps plus vite, j’essayais de dormir mais je n’y arrivais pas. Il faisait trop chaud le jour et la nuit je tournais en rond d’autant que le bateau est vraiment inconfortable. La première semaine ça allait parce que j’étais encore fatigué de la course mais après avoir récupéré, je n’arrivais plus à dormir. Je regardais les milles défiler et j’attendais.

Au final, je reste clairement sur ma faim. Le projet n’est pas fini. Je ne sais pas encore si je reviendrai sur la course ou si je ferai autre chose mais il faut que je trouve un truc parce que je n’ai pas fait ce que je voulais. Pour moi, je n’ai pas fait ma Mini Transat. L’arrivée, extraordinaire en revanche ! Je pensais arriver un peu tard dans la nuit pour avoir une ambiance comme ça ! »