90 marins, 90 histoires
Certains économisent pendant des années pour vivre leur rêve, d’autres préparent leur future carrière dans la course au large. Présentation de ces aventuriers modernes qui osent traverser l’Atlantique sur le plus petit des voiliers de course.
La promotion 2025
Participants
Nouveaux skippers
Femmes skippeuses
Plus jeune marin
Nationalités représentées
Une qualification exigeante
Pour gagner son ticket d’entrée sur la Boulangère Mini Transat, il faut plus que de l’envie.
Le parcours de qualification est un véritable marathon et se constitue de 4 étapes obligatoires :
- 1 500 milles en course officielle
- Des stages de sécurité et de survie
- 1 000 milles en parcours de qualification hors course
- Une préparation méticuleuse du bateau
Portraits détaillés des skippers 2025 à venir…
FAQ
La Mini Transat est accessible aux navigateurs de plus de 18 ans, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Cette course transatlantique en solitaire accueille des participants internationaux, reflétant sa philosophie d’ouverture et d’accessibilité au plus grand nombre.
Seuls les voiliers de classe Mini 6.50, mesurant exactement 6,50 mètres, sont admis à participer. Ces bateaux doivent répondre à des spécifications techniques précises tout en permettant certaines innovations, particulièrement dans la catégorie Proto. Chaque bateau est soumis à des contrôles rigoureux pour garantir sa conformité aux règles de classe.
Le processus de qualification est rigoureux et comprend plusieurs étapes obligatoires. Les skippers doivent accomplir 1500 milles en course qualificative et 1000 milles en navigation hors course. Une participation à au moins une course de catégorie B du calendrier Mini est requise. La validation d’une formation à la survie et aux premiers secours est également indispensable. Ces exigences visent à garantir la sécurité et la préparation adéquate des participants. Pour plus d’informations sur ce sujet, visiter le site officiel de la classe mini : lien
La Mini Transat propose deux catégories distinctes : Série et Proto. La catégorie Série concerne les bateaux construits en série à au moins 10 exemplaires selon des plans standardisés. La catégorie Proto permet aux architectes et skippers d’explorer des innovations techniques, servant souvent de laboratoire pour le développement d’innovations dans la course au large et dans le maritime.
La sécurité est une priorité absolue dans la Mini Transat. Les exigences comprennent un équipement de sécurité complet et homologué : balise de positionnement, radeau de survie, équipement de communication d’urgence, et matériel de premiers secours. Les skippers doivent suivre une formation spécifique à la survie en mer et aux premiers secours. Des contrôles techniques approfondis des bateaux sont effectués avant le départ pour garantir leur conformité aux normes de sécurité.
Les skippers sont suivis en permanence par une flotte de bateaux accompagnateurs positionnés stratégiquement sur le parcours. Bien qu’il n’y ait pas de communication directe avec la terre, ce dispositif permet de faire un relais VHF avec la flotte et une intervention rapide en cas d’urgence.
L’intervention d’un bateau accompagnateur entraîne automatiquement la disqualification du skipper. Cependant, cette règle garantit que les participants n’hésitent pas à demander de l’aide en cas de besoin, privilégiant la sécurité à la compétition.
Un PC course surveille la position de tous les bateaux 24h/24 grâce aux balises de tracking installées sur chaque bateau. Les bateaux accompagnateurs sont répartis sur le parcours pour maintenir une couverture optimale de la flotte.
L’organisation peut décider de retarder le départ ou de modifier le parcours en cas de conditions météorologiques défavorables. Des bulletins météo sont fournis aux skippers avant le départ de chaque étape.
Oui, une équipe médicale spécialisée est disponible 24h/24 et peut être mobilisée rapidement en cas d’urgence. L’équipe est joignable pour des conseils à distance via les bateaux accompagnateurs.
L’organisation travaille en étroite collaboration avec les CROSS (Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage) et les autorités maritimes des pays traversés pour assurer une coordination optimale des secours si nécessaire.