Mini Transat

Le 24 septembre prochain, 90 skippers prendront le départ de la Boulangère Mini Transat. Chaque jour pendant ce village, nous vous présenteront les portraits de dix skippers. On commence ce vendredi avec les dix skippers des plus anciens PROTO de cette édition 2023.

Diego Hervella – 41 ans 

Vénézulien

Si l’Amérique du Sud est bien représentée dans cette 24e édition de la Mini Transat, avec le Brésilien Jonas Gomes, l’Argentin Federico Norman mais aussi avec l’Uruguayen Federico Waksman – l’un des grands favoris dans la catégorie des Proto-, elle l’est également, et pour la première fois, par un skipper Vénézuélien : Diego Hervella. Originaire de Morrocoy, au nord-ouest du pays, près des villes de Tucaras et de Chichiriviche, ce dernier grandit au cœur d’un remarquable espace de jeu, entre lagunes, grottes et mangrove, puis fait le choix de rejoindre la Galice à l’âge de 19 ans. « J’étais alors en quête de liberté », détaille le skipper qui trouve, à son arrivée en Espagne, un job de moniteur de voile, ce qui lui permet de financer ses études en gestion d’entreprise. En parallèle, il fait ses armes en course au large, participant alors à de multiples courses en équipage parmi lesquelles la Rias Baixas ou la Conde Gondomar, mais aussi le Championnat d’Espagne. « Dans la foulée, grâce à une rencontre inespérée, j’ai effectué ma première traversée de l’Atlantique et découvert la navigation au sextant. Une révélation ! A mon retour, j’ai quitté ma formation pour me consacrer à ma passion, la mer », explique Diego qui valide ensuite un brevet de capitaine 3000 et embarque sur divers bateaux de pêche (au chalut ou à la palangre, à la traine ou à la voile), dont le Biche, le dernier thonier-dundée de l’Atlantique. « Pendant mon temps libre, je réalise quelques convoyages pour ne pas manquer de « bleus » », s’amuse le navigateur qui effectue alors une deuxième transat sur l’ancien Adrien de Jean-Luc Van Den Heede à l’automne 2021, puis lance son projet Mini Transat. « Je ne suis pas né sur un Optimist – ça n’existe pas au Venezuela -, mais je suis un marin, optimiste et décidé », assure le Vénézuélien qui fait alors l’acquisition de Karen Liquid, vainqueur de la Mini Transat 1997 avec Sébastien Magnen. Aujourd’hui, ce dernier est, certes, le plus vieux Mini 6.50 de la flotte, mais il est certain qu’il a encore de belles histoires à écrire !

 

Alpha Diakite – 254 30 Jours de mer pour nos Héros – 

Française, 36 ans 

« Trente jours de mer, après ça ira mieux » : tel est le nom de l’association créée en 2017 par Alpha Diakite qui accompagne le parcours de reconstruction physique et mentale des blessés de guerre par la pratique de la voile. « Le but du dispositif est de leur redonner confiance et estime de soi », explique l’officier de l’armée de terre. Blessé en opération en Afghanistan, le Marseillais a dû lui-même trouver les ressources pour comprendre comment se relever et se reconstruire. C’est en mer qu’il les a trouvées. « Après le décès de sept frères d’armes, après le départ sans crier gare de l’ami le plus proche, le film Le Crabe Tambour défilait sur l’écran et les mots de Claude Rich, « quatre mois en mer, après ça ira mieux », ont littéralement résonné en moi », explique le navigateur. Ainsi, ce qui était au départ un défi personnel s’est transformé en actions plus vertueuses. « Le pari de se dire que si ça marche pour soi, ça va marcher pour les autres », détaille Alpha dont le projet s’articule autour de deux actions fortes. D’une part, les cours de voile et, d’autre part, les courses au large. « Toutes les deux semaines, au moins cinq blessés sont accueillis pour une sortie en mer », détaille le soldat dont l’objectif, cette année, est de profiter de la Mini Transat pour porter un grand coup de projecteur sur l’association. « Je ne suis pas une star de la voile. J’ai commencé à naviguer à Brest lorsque j’étais adolescent. J’ai passé un monitorat, un peu bourlingué en camping-côtier à bord d’un catamaran de sport puis fait un peu de croisière en famille et c’est tout », commente le skipper attaché aux valeurs de l’armée : la fraternité, l’altruisme, le dépassement, l’exigence et l’équité. C’est d’ailleurs en ce sens qu’il a choisi de lancer une opération de crowdfunding aux dates de l’évènement, c’est-à-dire du 14 septembre au 19 novembre. L’objectif : acheter du matériel de « mieux vivre » et financer des prothèses afin de multiplier le nombre de personnes accompagnées chaque année par l’association.

 

Jean-Baptiste de Sansonetti – 335 Atlantique Solutions

Française, 25 ans 

S’il rêve de Vendée Globe et s’apprête à vivre le prochain, dont le coup d’envoi sera donné à l’automne 2024, au côté de l’Italien Giancarlo Pedote, le skipper de l’IMOCA Prysmian Group dont il est l’un des préparateur, Jean-Baptiste de Sansonetti a donc choisi de faire ses armes en Mini 6.50. « C’est le support le plus accessible et les bateaux sont géniaux, tout comme les gens que l’on rencontre sur le circuit » assure le marin qui a tiré ses premiers bords sur le voilier familial, touché au haut-niveau en escrime, avant de poursuivre des études d’ingénieur mécanique avec une dernière année de spécialité en architecture navale réalisée à l’ENSTA-Bretagne, à Brest. Brest où il a découvert les joies de la régate en J80 puis en First 335 avant de décider d’acheter son propre bateau : un plan Seitz mis à l’eau en 2001. « Il était en mauvais état mais je l’ai retapé. Ensuite, j’ai continué de casser ce qu’il y avait à casser à bord, c’est-à-dire à peu près tout. Cela m’a appris à tout réparer et me permet de partir sans trop d’états d’âmes, sans appréhension particulière », commente le navigateur, par ailleurs fanatique de skateboard, qui a tout plaqué en région parisienne pour assouvir sa passion. « J’ai quitté un job de rêve pour faire ce qui me faisait rêver », détaille Jean-Baptiste qui travaillait à la conception de gadgets à la James Bond et qui s’est alors installé à Lorient, ouvrant ainsi une nouvelle page de sa vie. « Mes objectifs, lors de cette Mini Transat, c’est d’arriver de l’autre côté, d’apprendre un maximum de trucs et de m’éclater », souligne le skipper d’Atlantique Solutions ( la structure qui héberge son projet mais qui travaille également à la conception, la fabrication et l’entretien de voiliers de course sur le territoire breton ), qui espère tirer au mieux son épingle du jeu avec sa monture- le troisième plus vieux bateau de la flotte – et ambitionne, d’ores et déjà, de revenir dans deux ans avec un projet pleinement axé sur la performance.

 

Franck LAUVRAY – 346 Alice

Française, 51 ans

Contraint à l’abandon lors de la dernière édition après avoir littéralement explosé son mât lors du passage du premier front, quelques jours seulement après le départ de la première étape, Franck Lauvray est bien décidé, cette fois, à aller au bout de son challenge et à boucler sa transat. « Je ne lâche jamais l’affaire. A partir du moment où je me suis fixé un objectif, je mets tout en œuvre pour le remplir ! Il y a deux ans, j’avais dit que je reviendrai. Je suis un homme de parole. Me revoilà ! », lance le skipper d’1m98 qui passe rarement inaperçu, d’autant qu’il est doté d’un tempérament bien trempé et d’un humour plutôt décapant. « Je suis quelqu’un de pressé et novateur », pose l’Orvaltais qui part donc cette fois avec un espar tout neuf. Un mât doté d’un seul étage de barre de flèches qui lui a notamment fait gagner en raideur et, par conséquent, en performance. « Les bords de près, désormais, me semblent un peu moins longs ! », s’amuse le Ligérien dont le plan Manuard reste cependant le quatrième plus vieux bateau de la flotte des Proto. « Traverser l’Atlantique en solitaire reste un rêve de jeunesse », détaille Franck, qui a déjà réalisé une transat en équipage en 2017, et dont le CV nautique est long comme un jour sans vent. « Cela fait 30 ans que je navigue en équipage, à titre amateur, parfois dans l’ombre de grands navigateurs très médiatisés », souligne le responsable maintenance dans le domaine de l’imprimerie pour qui la technique n’a aucun secret. A son palmarès, trois victoires au Spi Ouest France (1991, 1992 et 2010), deux au RORC (1991 et 1991) et une à la fameuse Fastnet Race (1991), mais aussi deux titres de champion d’Europe de 6mJI (1994 et 1995) ou encore de nombreuses participations à des épreuves internationales de J24, J80, Dragon et 12mJI.

 

François Letissier – 427 Birvidic

Française, 66 ans

S’il se présente comme « un plaisancier tout à fait ordinaire », François Letissier affiche toutefois un nombre significatif de milles au compteur. Et pour cause, s’il n’a que rarement fait de la régate, il a toujours été amateur de cabotage en famille puis été, durant vingt ans, skipper de l’un des bateaux du Comité d’Entreprise de Thales, le groupe d’électronique français spécialisé dans l’aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre où il a occupé, durant 43 années, un poste d’ingénieur système de surveillance aérienne. Mais alors pourquoi la Mini Transat cette année, celle de ses 66 ans ? « Lors de la première édition, en 1977, j’avais tout juste 20 ans. J’ai bien connu Daniel Gilard, le premier vainqueur de la course, avec lequel je me suis retrouvé en concurrence pour faire mon service militaire à bord de Pen Duick VI. Un service que j’ai effectué avec Bruno Peyron. Tout cela est resté bien marqué en moi », concède l’Essonnien, aujourd’hui heureux retraité, poussé à réaliser son rêve de transat par son épouse mais aussi ses enfants, et en particulier son fils Julien, 14e de l’épreuve en 2019 et également l’un de ses futurs concurrents. « Lui et moi, nous ne ferons assurément pas la même course. Pour ce qui me concerne, mes objectifs restent les mêmes que sur toutes les régates d’avant-saison : ne pas finir dernier et naviguer proprement en maitrisant bien mon petit bateau et en comprenant bien les différents phénomènes météo, chose que je n’ai pas toujours bien réussi à faire et qui a parfois été frustrant, même si je me suis toujours très bien senti en mer », souligne le skipper de Birvidik, un plan Rolland mis à l’eau en 2003. « Abandonner serait, pour moi, véritablement un échec », termine le doyen de cette 24e édition.

 

Aurélien Dhervilly – 429 XFLR6 Cherche Propergol

Française, 31 ans

Passé par l’Optimist puis le Laser Standard, série dans laquelle il a notamment décroché un titre de champion de Normandie puis une sélection au championnat d’Europe jeunes en 2010, Aurélien Dhervilly a, depuis toujours, été fasciné par les grandes courses au large telles que la Route d

u Rhum ou le Vendée Globe. Lorsqu’il découvre la Mini Transat, forcément, c’est la révélation. « Une course à ma portée, avec un bateau à ma taille ! », se réjouit le Caennais qui mûrit le projet durant de nombreuses années avant de sauter le pas. « Tout s’est construit sur du long terme. Dans un premier temps, j’ai bossé pour économiser et acheter le bateau. Ensuite, j’ai pris le temps d’apprendre et de progresser sur tous les plans : la navigation, les réglages, le bricolage… », explique le skipper qui a avancé pas à pas, et pris soin de ne négliger aucun aspect. « Au moment où j’ai récupéré mon Mini 6.50, je n’avais encore jamais passé une seule nuit en mer. Ces cinq dernières années, j’ai beaucoup travaillé dans le but d’être à l’aise dans tous les domaines. De pouvoir profiter au maximum de l’aventure et de ne surtout pas la subir », relate Aurélien dont l’ambition est de pouvoir vivre intensément sa course. Aller au bout et prendre un maximum de plaisir lors de cette traversée entre Les Sables d’Olonne et Saint-François, via Santa Cruz de la Palma. « Il y a eu beaucoup de rebondissements, d’aléas et de difficultés pour réussir à être au départ. L’important pour moi est donc maintenant d’aller au bout. De me donner à fond », détaille Aurélien qui a fait le choix, fin juillet, de quitter son poste de commercial dans les matériaux composites, afin de se consacrer à 100% à son épopée. « Je n’ai aucun doute sur le fait que je vais m’éclater ! », assure le skipper de XFLR6 Cherche Propergol, un Plan Lombard mis à l’eau en 2003 qui, pour mémoire, avait terminé deuxième de l’édition 2005 avec l’Espagnol Alex Pella.

Josep Costa Fah – 431 Tip Top Too

Espagnol, 53 ans

Capitaine de la Marine Marchande et titulaire d’un doctorat en sciences de la mer décroché à l’Université Polytechnique de Catalogne, Josep Costa a littéralement la mer dans le sang. De fait, s’il nait à Wil, dans le canton de Saint-Gall en Suisse, l’Espagnol est issu d’une famille de marins. Très tôt, il tire ses premiers bords en Optimist puis en Hobie Cat 14. Adolescent, il découvre le livre de Philippe Jeantot, « Trois océans pour une victoire » retraçant son tour du monde en solitaire en 1982-1983 dans le cadre du BOC Challenge dont il gagne toutes les étapes. Ce dernier réveille chez lui de la curiosité et de l’émotion. Plus encore que de susciter de l’intérêt, il déclenche une véritable vocation. Dès lors, le Baléarique (île de Formentera) résidant désormais à Barcelone, multiplie les expériences au large puis cumule les milles et les succès sur une foule de supports parmi lesquels le Hanse 470e mais aussi le TP52, un bateau à bord duquel il participe notamment à la course de l’ARC (Atlantic Rally for Cruisers), en 2013. Pourquoi la Mini Transat ? « Pour moi, c’est la suite logique et engagée de ma carrière de coureur au large, avec un projet de navigation hauturière à long terme », explique le navigateur qui a épaulé Didac Costa lors de ses deux Vendée Globe, en 2016-2017 puis en 2020-2021, avec la casquette de collaborateur puis de team manager. Une expérience forte et forcément enrichissante pour le marin qui exercice le métier de pilote de port à Barcelone depuis 2007 après avoir été tour à tour officier de pont puis capitaine de navire sur une multitude de navires et autant de mers. « L’épreuve est, pour moi, à la fois un défi personnel et professionnel », assure Josep. Son objectif : tirer le meilleur de son Mini Tip Top Too, un plan Manuard de 2003 qui s’aligne cette année pour la septième fois au départ de l’épreuve et avec lequel il obtenu de très bons résultats, depuis quatre ans, sur le circuit Méditerranéen.

 

Maël Cochet – 621 Marc SA

Française, 25 ans

La Mini Transat, Maël Cochet l’a dans le viseur depuis toujours au presque. Et pour cause, son père, Éric, dont la réputation dans la préparation des gréements des bateaux de course et dans les unités classiques n’est plus à faire, a participé à trois reprises à l’épreuve, en 1985, 1991 puis 2013. Pourquoi maintenant ? « C’est enfin le bon moment. J’ai terminé mes études, j’ai mon premier emploi et peu de contraintes », affirme le Finistérien qui, après une formation d’Officier de Marine Marchande, est aujourd’hui lieutenant sur des navires câbliers pour le compte de l’entreprise Louis Dreyfus Armateurs, compagnie maritime française spécialisée dans l’exploitation de navires spéciaux. « Mon rythme, c’est deux mois en mer, deux mois à terre, ce qui me laisse du temps pour mon projet », détaille le Finistérien qui a régaté au niveau national en Optimist, en Laser puis en 420 avant de participer à des courses telles que la Transmanche ou le Tour Voile en Diam 24 OD 2018. « Mon but c’est d’arriver de l’autre côté avec un bateau en bon état. Coté sportif, si je terminais dans les dix premiers de ma catégorie, je serais content », note le navigateur qui, malgré tout le temps passé en mer ces dernières années, se prépare à faire son premier grand saut à travers l’Atlantique à la voile. « Si j’ai l’habitude de partir longtemps au large, tout va forcément être très différent cette fois. Je vais découvrir énormément de choses », se réjouit le Landédaen aujourd’hui installé à Hennebont, skipper de Marc SA, un plan Finot-Conq construit en 2006 pour Erwan Le Roux. Un sistership du bateau avec lequel Benoît Marie a remporté d’édition 2013 de la Mini Transat mais qui n’a, malgré son âge, encore jamais participé à l’épreuve !

 

Thibault Chomard – 624 Grand Océan

Française, 37 ans

S’il a, depuis toujours, fait de la plaisance puis de la grande plaisance, sillonnant notamment l’Atlantique avec femme et enfants, Thibault Chomard a franchi un nouveau cap, il y a deux ans, en réalisant ses premiers pas sur le circuit des Mini 6.50. « Au départ, je me suis lancé sans me donner d’objectifs spécifiques mais une fois que j’ai eu mis le doigt dedans, c’était parti ! », résume le Pornichétin. De fait, malgré un bateau pas franchement des plus récents, il parvient à enchainer les bonnes places sur l’ensemble des courses auxquelles il participe, terminant systématiquement dans le Top 10. « Mes bons résultats m’ont conforté dans mon idée. Aujourd’hui, je vise logiquement une place dans les dix premiers de cette 24e Mini Transat puisque je n’ai fait que ça depuis deux ans », note le navigateur, marin de commerce par ailleurs, et donc rompu à la navigation au long cours même si, depuis quelques années, il officie essentiellement à bord de dragues au port de Saint-Nazaire. « Passer du temps au large ou gérer le rythme à bord ne sont pas des choses qui me sont étrangères en revanche, trouver les bons réglages pour faire avancer vite le bateau tout le temps, ça l’est un peu plus », concède Thibault qui sait néanmoins que le fait d’être à l’aise en mer sera indiscutablement un atout lors de cette Mini Transat, comme il l’a déjà montré durant la Mini en Mai, une épreuve marquée par des conditions « velues » qui ont contraint près de 50% de la flotte à l’abandon, mais que le skipper du plan Lombard Grand Océan est parvenu à boucler à une belle cinquième place.

 

Romain Van Enis – 630 James Caird

Française, 26 ans

Comment et où naissent les vocations ? Pour répondre à cette question, les références théoriques sont nombreuses. En ce qui concerne Romain Enis, c’est tout simplement en surfant sur Youtube. « Dans une vidéo, j’ai vu trois Mini 6.50 surfer pleine balle au large de Groix. Je me suis dit « whaow ! ». Dès lors, j’ai constamment dirigé mes choix de vie pour réussir, un jour, à faire de ce petit bateau et prendre le départ de la Mini Transat », détaille le Belge, qui, après avoir tiré ses premiers bords et décroché ses premières médailles en Optimist, en Spirou et en catamaran de sport (Hobie Cat Max et Viper F16) sur le canal de Bruxelles et sur le lac de Genval, « pas plus grand que la taille d’une flaque », quitte son pays natal pour s’installer en Bretagne. Là, il découvre la course au large et se forme dans la filière du nautique. Aujourd’hui gréeur chez Iroise Riggings à Lorient, il réalise enfin son rêve de s’aligner au départ de l’épreuve et peut nourrir de vraies ambitions sportives. Sur les sept courses qu’il a bouclées lors de ces deux dernières saisons, il a en effet systématiquement terminé dans les huit premiers, signant même une victoire dans la Chrono 6.50 2022 à la barre de son bateau, un plan Manuard mis à l’eau en 2006 qui connait déjà bien la route, avec déjà cinq participations à son actif. « Comme tout le monde, mon premier objectif est d’arriver en Guadeloupe. J’aimerais par ailleurs bien figurer au classement, et notamment terminer premier « pointu », mais dans le match avec des gens comme Hubert Maréchal, Jacques Delcroix ou Uros Krasevac, pour ne citer qu’eux, ça va forcément être très serré ! », expose le skipper de James Caird, par ailleurs mordu de sports de pleine nature et de glisse en général, qui se prépare à sa première traversée de l’Atlantique, tous mode de transport confondus.

 

6 réponses

  1. Vas-y Romain. Je te connais depuis l’âge de la maternelle, et tu sortais déjà du lot. Regard direct. Un oui ou un non toujours bien campé, tout en étant aimable. Un peu effronté, toujours avec une pointe d’humour. Tu as TOUT pour relever ce défi. Je rêve de te revoir au retour de cette aventure, qui ne sera sans doute pas la dernière de ta vie. On te suit !
    Vas-y Romain.

  2. Bon vent Romain …
    Optimist(e), Spirou, sportif sur les eaux belges 🙂 nous te souhaitons le meilleur pour cette 1e « Juste waooh » traversée de l Atlantique. Sommes admiratifs !
    Caroline Patrick et Alice vdB

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