Mini Transat

Marc Claramunt Sastre- 709 Sponsor Wanted

Espagne – 24 ans

« Pour moi, la Mini Transat est une course initiatique. Un pas de plus pour arriver à de grands projets océaniques », expliquait Marc Claramunt Sastre lors de sa première participation à la course, il y a deux ans. Aujourd’hui, le Tarragoni, qui rêve toujours de Vendée Globe, a troqué son Pogo 2 contre un plan Lombard de 2011. Un prototype robuste et qui connait déjà la route pour avoir pris part à quatre reprises à la Mini Transat entre 2013 et 2019, et même remporté la première étape de l’édition 2017 avec Arthur Léopold-Léger. « Je voulais refaire la course avec un bateau ayant plus de potentiel mais aussi avec tout ce que j’ai appris de la dernière fois pour essayer de faire le mieux possible », commente l’Espagnol dont l’objectif est de faire du mieux possible avec les armes dont il dispose, et de rivaliser au mieux dans le groupe des « pointus ». « Le fait d’avoir l’expérience d’une première traversée de l’Atlantique sera, je l’espère, un atout », poursuit le Catalan qui a tiré ses premiers bords dès l’âge de cinq ans au Creixelle Yacht Club et régaté sur de nombreux supports différents avant de découvrir l’habitable il y a cinq ans. « Au gré des différentes rencontres que j’ai pu faire dans ce milieu, j’ai compris que la Mini était le meilleur tremplin possible à une carrière de coureur au large », détaille le navigateur qui a désormais terminé ses études en génie mécanique et génie des matériaux, et qui s’est spécialisé dans l’assemblage des composants électroniques, mettant alors ses compétences au service de grandes équipes parmi lesquelles celle du Japonais Kojiro Shiraishi, DMG Mori, tout en conservant, par ailleurs, une casquette d’entraîneur de voile.

 

Benoît Alt – 716 Hader Solutions

Suisse – 26 ans 

Après avoir sillonné le lac de Neuchâtel, au pied du Jura, sur le Plateau Suisse, sur différents supports habitables, participant notamment à des épreuves prestigieuses tel que le Bol d’Or Mirabaud, Benoît Alt a décidé de se lancer dans la Mini Transat il y a trois ans. « Le but, pour moi, est de vivre une expérience. Une aventure enrichissante pour grandir », détaille le résident de Lentigny, dans la commune du canton de Fribourg, et plus exactement dans le district de la Sarine. « Le fait de traverser l’Atlantique, en solitaire et sur un bateau de course de surcroit, me fait rêver. Cela va me pousser dans mes retranchements et m’obliger à me dépasser. C’est quelque chose d’intense que je ne vivrais probablement qu’une seule fois dans ma vie ! », se réjouit le navigateur qui a travaillé durant dix ans dans un chantier naval helvétique, spécialisé dans l’entretien et la réparation de voiliers, avant de se consacrer pleinement à son dessein. « Le but premier pour moi est d’arriver de l’autre côté et de boucler de la meilleure manière possible ce projet qui a demandé tant d’efforts et de travail », souligne le skipper de Hader Solutions qui espère finir sa course avec un vrai sentiment d’accomplissement et aussi, pourquoi pas, terminer dans le premier tiers de la flotte des Proto. « J’ai entre les mains un très beau bateau qui n’est pas toujours facile à faire avancer mais avec lequel je forme un bon binôme », note Benoît qui a pris soin de ne pas brûler les étapes lors de la construction de son projet, et glané de précieux conseils auprès de marins talentueux tels que Fabio Muzzolini, deuxième de l’édition 2021 de la Mini Transat chez les Prototypes. « Il était important pour moi de prendre le temps », souligne le Suisse dont le plan Lombard connait déjà bien la route, avec, à son compteur, pas moins de cinq participations à la Mini Transat entre les mains de navigateurs tels que Henry-Paul Schipman, Sébastien Rogues ou encore Axel Trehin.

 

Piers Copham – 719 Voiles des Anges

 Grande Bretagne – 61 ans 

Impossible de résumer le parcours professionnel de Piers Copham en quelques lignes seulement. Le Britannique, bardé de diplômes (parmi lesquels un doctorat en métallurgie et science des matériaux et un MBA décroché à l’institut européen d’administration des affaires de Fontainebleau), a tour à tour travaillé comme ingénieur chimiste en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, avant de devenir directeur d’une entreprise de conseil en stratégie de niche, Gr​anta Strategy, dont la fonction est d’accompagner un large éventail d’organisations pour élaborer une stratégie commerciale et lever des fonds d’investissement. La voile dans tout ça ? C’est une histoire qui ne date pas d’hier chez les Copham. « Un des ancêtres de ma famille fût capturé par Napoléon, puis envoyé en prison en Bretagne avant de s’échapper en volant une frégate pour rejoindre le Pays de Galles », raconte le résident de Loxley, dans la périphérie de Sheffield, qui a lui-même appris à naviguer à l’âge de six ans dans le nord-ouest de l’Écosse, en transformant un ancien bateau à rames en petit voilier, à l’aide d’un drap de lit. « Cela explique peut-être pourquoi ma navigation n’est pas aussi soignée qu’elle pourrait l’être ! », s’amuse Piers qui a engrangé de nombreuses expériences, ces dernières années, tantôt en Laser, tantôt en Swan47, en passant par le Frers 55, le J105, le HOD35, ou encore l’Open 40. La Mini Transat ? Il y a déjà goûté en 2021 en terminant à la 19e place chez les bateaux de Série. « Il s’agit d’une expérience de navigation ultime compte tenu de la taille des bateaux et de l’ampleur du défi, malgré tout, accessible aux personnes « normales » », déclare le skipper de Voiles des Anges, une association de soutien aux parents ayant perdu un enfant. Pourquoi y retourner ? « Parce que j’ai encore besoin d’heures de formation », s’amuse le navigateur qui a, en ce sens, *parallèlement régaté sur le très exigeant circuit des Figaro Bénéteau ces deux dernières années. « Je suis mieux préparé aujourd’hui que lors de la dernière édition mais je ne sais pas si je suis capable de faire un meilleur résultat. Qu’importe, je suis là avant tout pour vivre des moments magiques ! »

 

Jordan Delrieu – 741 Piano Atlantique

France – 33 ans 

« On rêvait d’aventures. D’être un temps vagabond. Décliner un futur. Décidé pour de bon. On n’avait pas de gosses. Et pas vraiment d’attaches. Juste une envie féroce et du panache ».  Ces quelques phares, issues de l’une des treize chansons qui constituent son album Piano Atlantique, résument parfaitement l’état d’esprit de Jordan Delrieu. Cet ancien élève de l’école de musique arésienne (EMA) a, en effet, décidé de mêler ses deux passions en créant une rencontre inédite entre musique et course au large au travers, notamment, de représentations piano-voix sur des thématiques maritimes. Son projet Mini Transat ? Celui-ci prend forme à la lecture de récits de marins du Vendée Globe tels que Catherine Chabaud ou Ellen MacArthur, passés par la fameuse « école de la Mini ». « Je vois la course comme un tremplin vers des épreuves de plus grande envergure et de plus gros bateaux », explique l’officier de Marine Marchande qui, après avoir tiré ses premiers bords dans le bassin d’Arcachon en Optimist et en Hobie Cat 16 notamment, officie désormais sur des bateaux d’expédition polaire et des voiliers de propriétaires. « Mon but, avant tout, est d’arriver de l’autre côté, sans casse, mais aussi d’être fier de mes choix météo et de ma trajectoire », annonce l’Andernosien qui a fait le choix de s’installer à La Rochelle et de mettre sa carrière entre parenthèse cette année pour se consacrer pleinement à son challenge. « Finir dans la première moitié de la flotte des Proto, ce serait bien », concède le skipper de Piano Atlantique, un plan Fermin, mis à l’eau en 2008 (3e de la Mini Transat 2013 avec Rémi Fermin) sur lequel il a effectué un chantier important l’hiver dernier dans le but, entre autres, de gagner un peu de poids. « S’il y a des alizés un peu forts, il aura certainement son mot à dire ! ».

 

Jacques Delcroix – 753 Actual

France – 29 ans 

Avec son « bout pointu », un plan Rolland mis à l’eau en 2009 pour l’Allemand Jorg Riechers à l’époque, Jacques Delcroix faire un peu figure d’épouvantail parmi les nombreux « scow ». Systématiquement dans le Top 5 des courses auxquelles il a participé depuis deux ans sur le circuit, avec même une victoire dans la Pornichet Select l’an passé puis une autre dans cette même épreuve cette saison, le skipper d’Actual est clairement un gros client de cette 24e édition de la Mini Transat malgré l’ancienneté de sa monture. « Mon but est d’essayer d’amener mon grain de sel dans la bataille, comme je l’ai toujours fait. Toutefois, les skippers qui ont des machines plus récentes les maîtrisent de mieux en mieux. Je pars avec l’intention de faire de mon mieux et de prendre du plaisir. Bien sûr, si je peux gratter un podium, je ne me gênerai pas ! », lance l’ingénieur aérospatiale, diplômé de l’ISAE-SUPAERO à Toulouse mais aussi de l’ENSTA Paris avec une spécialisation en architecture navale. « Sur une transat, tout peut arriver », rappelle le Nordiste qui a découvert la voile à l’occasion de différents stages réalisés lors des grandes vacances scolaires chez ses grands-parents, à La Plaine-sur-Mer, en Loire-Atlantique, et qui a ensuite fait ses armes chez Jeunesse et Marine, dans le golfe du Morbihan. « C’est une association à laquelle je dois beaucoup car elle m’a beaucoup appris. Elle a clairement construit l’homme que je suis aujourd’hui », avance le marin qui n’a laissé que peu de place au hasard dans sa préparation. Une préparation menée de front avec son travail au sein du bureau d’études de Team Actual d’Yves Le Blévec (vainqueur de la Mini Transat 2007) où il est notamment en charge de faire évoluer l’ensemble des systèmes mécaniques (barre, safrans…) présents à bord du maxi-trimaran Actual Ultim 3 désormais skippé par Anthony Marchand.

 

Uroš Kraševac– 759 Ashika II

Slovénie – 30 ans

A l’image de Jacques Delcroix ou Hubert Maréchal, Uroš Kraševac fait partie de ceux qui, dotés d’un bateau d’ancienne génération, sont tout à fait capables de se hisser sur le podium de cette 24e édition de La Boulangère Mini Transat. La preuve, depuis son arrivée sur le circuit il y a deux ans, le Slovène a fait preuve d’une remarquable régularité aux avant-postes, donnant bien du fil à retordre aux machines de type Scow. Parmi ses principaux faits d’armes : des places dans le tiercé gagnant de la Mini en Mai, de la Calvados Cup – étape 2, puis de la Les Sables – Les Açores – Les Sables en 2022, ou encore 7e de la Puru Transgascogne cette saison. « Au départ, je visais le Top 3 mais avec tous les nouveaux Proto récemment sortis de chantier, terminer dans le Top 5 serait assurément une belle performance », confirme le skipper d’Ashika II, un plan Lombard de 2009. « J’ai toujours aimé les défis, qui plus est en solitaire », annonce le navigateur originaire de la petite ville de Slovenska Bistrica située dans la région de Basse-Styrie. Ses premiers bords ? En Optimist, en Laser puis en Seascape 18 et 27. « Très vite, je suis devenu entraîneur auprès de la Fédération Slovène », indique le Slave, également moniteur de ski et titulaire d’un diplôme de kinésiologie. « Aujourd’hui, en parallèle de mon projet, je travaille au chantier naval Seascape », détaille le marin qui fêtera son 31e anniversaire lors de la première étape entre Les Sables d’Olonne et Santa Cruz de La Palma et qui, par ailleurs, s’emploiera à porter haut les couleurs de Médecins sans Frontières dont la mission, depuis plus de 50 ans, est d’apporter une assistance médicale à des populations dont la vie ou la santé est menacée par des conflits armés, des pandémies ou des catastrophes naturelles.

 

Hubert Maréchal – 787 Osons ici et maintenant

France – 34 ans 

Osons ici et maintenant : tel est le nom de l’association portée par Hubert Maréchal lors de cette 24e Mini Transat et dont la mission est de créer le déclic et d’accompagner les jeunes de tous horizons pour qu’ils osent déployer leur potentiel et s’insèrent durablement. « Au travers de mon projet, j’espère inspirer d’autres à mettre tout en œuvre pour réaliser leurs rêves », avance le skipper qui a pris goût au jeu de la régate lors de ses années étudiantes, dans le cadre du fameux Tour de France à la Voile qui a formé tant et tant de jeunes marins à la course au large depuis 1978, sur des supports monotypes. « Pour ma part, en 2009 et 2010, j’ai régaté en Mumm30. C’est alors que j’ai découvert la navigation en équipage. Ce qui m’a plus ? L’ambiance unique de ce type d’évènement mais aussi le fait qu’il y ait beaucoup de réflexion, que ce soit sur les plans tactique ou technique », détaille l’ingénieur, diplômé de Centrale Paris, qui enchaîne ensuite, durant dix ans, les plus grandes courses IRC parmi lesquels le Spi Ouest-France, la Sydney-Hobart ou encore la Rolex Giraglia, et multiplie les entraînements d’hiver à La Trinité-sur-Mer. « A l’époqueje ne pensais pas avoir le niveau pour faire la Mini Transat », souligne le Parisien, aujourd’hui installé à Lorient où il est responsable qualité et process dans un syndic de copropriété. Le déclic intervient à son retour d’un voyage réalisé avec son frère et un ami, entre Marseille et l’Antarctique, entre 2019 et 2020. « Ça a été une aventure incroyable et cela m’a donné envie de continuer à progresser en voile. Le fait de participer à la Mini Transat s’est, à ce moment-là, imposé comme une évidence ». Dès son arrivée sur le circuit, Hubert enchaine les belles places, terminant ainsi 3e de la Mini en Mai et de la Pornichet Select en 2022, puis 5e de cette même course cette saison. « J’ai été assez surpris de voir à quel point ça marchait bien », avoue le marin, malheureusement victime d’un démâtage en mai dernier. Une avarie majeure qui l’a stoppé net dans sa préparation ces derniers mois. « J’ai fini de réparer fin juillet. J’ai les crocs mais le temps sur l’eau ne se remplace pas », relate le navigateur dont les ambitions restent malgré tout de terminer premier « pointu » et de signer un Top 5 au classement overall.

Romain Gautreau – 814 Solidarités International

France – 34 ans 

Artisan plombier chauffagiste à vélo à Nantes au sein de sa propre entreprise, Romain Gauterau fait partie de ceux pour lesquels la Mini Transat a longtemps représenté un rêve qui semblait inaccessible mais qui ont, malgré tout, choisi de se lancer dans l’aventure en jonglant au mieux entre préparation, vie de famille et vie professionnelle. « C’est un projet exigeant et passionnant qui mobilise beaucoup de temps et d’énergie », assure le Ligérien qui avait, auparavant, seulement régaté en J70, pratiqué la planche à voile et le kitesurf en loisir, puis navigué en croisière le long des côtes bretonnes entre amis. « Aller voir ce qui se passe de l’autre côté de l’horizon, ça donne envie. Si ça reste une aventure assez engagée, c’est, en tous les cas une bonne manière, pour un amateur, d’accomplir de belles choses. Il y a beaucoup d’excitation mais aussi un peu d’appréhension ! », détaille le skipper du Mini 6.50 aux couleurs de Solidarités International, l’un des acteurs majeurs du combat pour l’accès à l’eau potable dans les zones les plus sensibles de la planète depuis 1980. Une ONG auprès de laquelle il travaille régulièrement pour offrir un assainissement adéquat aux habitants des bidonvilles – une cinquantaine – situés aux abords de l’agglomération Nantaise. « Arriver au bout, prendre du plaisir du début à la fin, mais aussi laisser un maximum de copains derrière moi : tels sont mes objectifs », avoue Romain Gauterau qui compte bien donner le maximum de lui-même sur les 4 050 milles du parcours.

 

 

Arnaud Rambaud – 850 Permis de Construire – ACIEO

France – 27 ans 

Architecte naval au sein du célèbre cabinet Marc Lombard Design Group à La Rochelle, Arnaud Rambaud s’est lancé un double défi. D’une part, boucler la Mini Transat et, d’autre part, le faire avec un bateau sur lequel il a largement apporté sa « patte ». « Mon projet est à la fois personnel et professionnel », annonce le skipper de Permis de Construire, un plan Lombard (forcément) auparavant passé entre les mains de Stan Maslard, Antoine Perrin ou encore Victor Turpin. « Du puits de quille au tableau arrière, le bateau a totalement été modifié pour ajouter des ballasts et ainsi donner plus de puissance au portant, mais aussi améliorer la vie à bord, un point qui pêchait un peu jusqu’ici », détaille le marin qui a donc déployé énormément d’énergie pour améliorer mais aussi fiabiliser sa monture « nouvelle version ». « Ce qui a été réalisé change vraiment la donne », explique Arnaud qui a notamment terminé 5e de la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’an passé puis 9e de la Puru Transgascogne cette saison. « La Mini Transat reste le but ultime. Un Top 5 serait vraiment une belle performance. Au-delà, il y aura certainement une part de déception », annonce le Charentais qui a longtemps considéré l’épreuve comme inaccessible lorsqu’il naviguait en croisière en famille ou entre amis, le long des côtes bretonnes ou en Méditerranée, mais qui la voit aujourd’hui clairement comme un tremplin à sa carrière. « C’est un vrai « plus » de bien savoir naviguer pour pouvoir proposer des choses performantes et innovantes dans mon métier ». C’est dit.

 

Gaby Bucau – 865 Maximum

France – 27 ans 

Originaire de Saint-Lon-les-Mines, dans les Landes, Gaby Bucau a toutefois rapidement été plus attiré par l’océan que par les parties de pelote à main nue ou les ballons de rugby. A l’âge de 18 ans, c’est en Bretagne qu’il s’est installé… et qu’il a commencé à régater. « J’ai débuté à la fois en IRC puis en Open 7.50, avant de découvrir le Mini 6.50 », explique le skipper qui a fait ses premiers pas sur le circuit en 2016, lors de la Lorient Bretagne Mini en double avec William Blosse. « J’ai bien accroché, notamment avec les Proto », se souvient le Néo-Aquitain qui va toutefois prendre le temps de terminer sa licence Conception et fabrication de structures en matériaux composites, enchaînant alors trois années d’alternance extrêmement riches chez des entreprises de référence telles que Multiplast, Technologie Marine ou encore C3 Technologies. « Cela m’a permis de toucher un peu à tout », détaille le technicien, aujourd’hui installé à Kervignac, qui a ensuite intégré l’écurie Corum L’Epargne de Nicolas Troussel, puis lancé sa propre structure de préparation de bateaux, GB Sailing, début 2022. « On réfléchit sans cesse à ce que l’on peut améliorer sur un bateau mais aussi la manière dont on peut continuer à apprendre. En ce sens, la navigation en solitaire est un exercice parfait ! », souligne Gaby Bucau qui a fait l’acquisition du plan Raison avec lequel Ian Lipinski puis François Jambou ont respectivement remporté l’épreuve en 2017 puis en 2019. « Je pense m’être préparé sérieusement. J’espère arriver de l’autre côté en ayant fait une belle place, en ayant navigué proprement puis en ayant tiré les bons bords », relate le marin qui préfère ne pas se prononcer sur un objectif précis. Ses performances cette saison font toutefois de lui un vrai outsider. Pour preuve, lors des cinq courses auxquelles il a participé cette année, il est monté à trois reprises sur le podium.

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