Mini Transat

Edouard Blanchier – 423 La Maison des plus petits

France – 28 ans 

C’est lors de ses brillantes études, à l’ISEP d’abord puis à CentraleSupélec ensuite, qu’Edouard Blanchier tire ses premiers bords en course dans le cadre d’épreuves incontournables telle que la Course Croisière EDHEC à laquelle il participe à cinq reprises. « Si j’ai toujours navigué, dès tout petit, en famille, c’est véritablement à ce moment-là que je suis tombé amoureux de la régate », explique ce Parisien d’origine qui, dès la fin de son cursus, en 2019, met tout en œuvre pour se rapprocher de la mer, optant pour Nantes qui lui apparaît comme le meilleur compromis. Là, il intègre le fameux cabinet Deloitte, acteur mondial de référence en Audit & Assurance, Consulting, Financial Advisory, Risk Advisory, et Juridique et Fiscal, puis lance son projet Mini Transat. Pourquoi ? « Parce que c’est l’aventure avec un grand A ! », relate l’ingénieur qui fait ainsi l’acquisition d’un Pogo 2 mis à l’eau en 2003. Le plus vieux bateau de Série de la flotte de cette 24e édition. « Je préfère dire « le plus sage ! », s’amuse Edouard, sociétaire du Pôle de la Turballe, structure au sein de laquelle il est également investi en tant que trésorier. « Prendre le départ de la course est déjà une énorme victoire en soi. Arriver au bout est désormais mon prochain objectif. Si je peux avoir des copains à côté de moi contre lesquels me battre et prendre du plaisir du début à la fin, alors ce sera parfait ! », note le skipper du Mini 6.50 aux couleurs de La Maison des Plus Petits, une association qui a pour objectif la création et la gestion de structures au cadre d’accueil familial et innovant, pour des enfants, âgés de 0 à 6 ans présentant des handicaps et des problèmes de santé et qui, au regard de la situation sociale de la famille, ne peuvent rentrer au domicile (placés par la justice, victimes de maltraitances etc.).

 

Francesco Farci – 520 Gintonic

Italie – 26 ans 

Diplômé de l’Institut Technique Transports et Logistique (ITTL) dans le domaine maritime, Francesco Farci, que l’on surnomme Fiù, affiche un nombre de milles impressionnant au compteur. « Je navigue depuis ma naissance », s’amuse l’Italien, installé à Sant’Antioco, dans l’archipel des Sulcis, au sud de la Sardaigne qui s’apprête, comme beaucoup, à accomplir un rêve de gosse en participant à la Mini Transat. « J’ai hâte de faire le grand saut à travers l’Atlantique en solitaire et je suis fier d’avoir la possibilité de le faire en contribuant, à mon échelle, à aider les scientifiques à mieux comprendre l’impact et les conséquences du réchauffement climatique et des gaz à effets de serre sur les océans », explique le marin qui a ainsi installé des capteurs océanographiques permettant de collecter des données en mer à bord de son bateau, en l’occurrence un Ginto mis à l’eau en 2003 qui n’a, malgré son âge, encore jamais bouclé la course malgré deux tentatives, en 2007 puis en 2011, celles de Jacques Valente et Andrea Pendibene, tous les deux contraints à l’abandon. L’objectif de Francesco, au-delà de conjurer le sort ? « Faire du mieux possible. J’ai un bateau très compétitif dans le petit temps mais l’idée est avant tout d’engranger de l’expérience car mon projet ne s’arrête pas là. En effet, je projette d’ores et déjà de revenir en 2025 avec un bateau plus moderne et des ambitions de victoire », annonce le navigateur qui a, dès à présent, montré de belles choses lors d’épreuves en Méditerranée, mais aussi lors de la Mini Fastnet 2023 en terminant deuxième au côté de son compatriote Pietro Mureddu.

 

Brieuc Le Mouillour – 427 Maison Le Roux

France – 23 ans 

Originaire de Vannes où il découvre la voile au lycée et participe alors à quelques régates telles que le Spi Ouest-France ou l’ArMen Race en Open 5.70 « sans réelles prétentions sportives », Brieuc Le Mouillour s’éloigne ensuite de la mer pour mener de brillantes études à l’EDHEC Paris. Des études qui vont, toutefois, être quelque peu bousculées au printemps 2021, à la fin de son année de césure. « J’apprends que mon échange de Master 2 dans une université partenaire en Inde est annulé en raison de la pandémie de Covid-19. Une déception que je vais transformer en opportunité, car l’école me propose d’effectuer mon année en distanciel. Cela me permet donc d’être de retour en Bretagne », explique le skipper dont l’un des objectifs devient de lancer un projet sortant un peu des sentiers battus pour faire la transition entre sa vie étudiante et sa vie professionnelle. C’est ainsi qu’il fait l’acquisition d’un bateau et que l’aventure de la Mini Transat est lancée ! « La course se court sans aucun moyen de communication avec la terre. Je perçois cette règle comme une opportunité rare, dans une société où il est difficile de s’allouer des moments de déconnexion », détaille le Morbihannais, grand amoureux, depuis toujours, de sports outdoors tel que le surf, la planche à voile, le wingfoil ou encore le ski de randonnée. « La course au large, avant d’être un sport, est un projet entrepreneurial. Il ne s’agit pas seulement de bien naviguer, mais d’être capable de gérer le projet sous tous ses aspects : financier, communication, démarchage, négociation… C’est beaucoup d’engagement mais aussi beaucoup de satisfaction », note Brieuc, aujourd’hui analyste financier en charge d’opérations de fusion-acquisition chez PricewaterhuoseCoopers (PWC), à Paris. « De fil en aiguille, j’ai pris goût à la compétition », avoue le marin dont le projet, porté par la Maison Le Roux et Armor Lux, est très connecté aux valeurs de la Bretagne. Ses ambitions lors de cette transat ? La mener à son terme et faire une belle régate avec les bateaux de la même génération que le sien qui comptent parmi les plus anciens de la flotte chez les Série.

 

Olivier Le Goff – 599 Le Don du Sang

France – 33 ans

S’il grandit à Tréguier, dans les Côtes d’Armor, c’est toutefois des années plus tard, en 2018, lorsqu’il s’installe à Marseille pour des raisons professionnelles, qu’il s’initie au Laser puis en J80 avant d’effectuer un long convoyage entre le sud de l’Espagne et Saint-Malo. Là aussi qu’il découvre l’existence de la Mini Transat en participant à l’Offshore Film Festival. Le documentaire « Sillage » retraçant les deux victoires consécutives de Ian Lipinski, en 2015 puis en 2017, est alors pour lui une vraie claque. « Mon déménagement à Lorient, en 2020, dans le cadre de mon travail, me permet de poursuivre mon apprentissage de la voile mais aussi et surtout d’oser me lancer et de faire l’acquisition d’un Pogo 2, sans toutefois trop savoir jusqu’où ça me mènerait », explique l’ingénieur en automatisme dans les composites, avant tout motivé par le côté aventure de l’expérience. « Arriver de l’autre côté de l’Atlantique par ses propres moyens, c’est quand même quelque-chose d’incroyable ! Jusqu’ici, je n’ai encore jamais fait de choses aussi folles », détaille le Breton qui a toutefois d’ores et déjà testé ses limites lors de trails en montagne. « J’aime partir dans l’inconnu, bousculer ma zone de confort », relate Olivier. Ses objectifs ? « Faire des belles trajectoires, régater au contact et finir dans les premiers « pointus ». Le fait d’avoir fait la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’an passé me permet d’avoir un peu moins d’appréhension, mais il y a toutefois beaucoup d’ambivalence. Je sais qu’il va y avoir des moments chouettes mais aussi des moments de doutes, forcément plus difficiles », avance le skipper qui a perdu sa grande sœur Valérie en mars 2022 des suites d’un Cancer et qui a tenu, pour elle, à porter les couleurs et le message du Don du Sang. « Aucun médicament ne peut se substituer au sang humain ou à ses composants. L’acte volontaire et bénévole de donner son sang est irremplaçable », rappelle justement Olivier.

 

Aglaé Ribon – 626 Bindo

France – 25 ans 

La Mini Transat, chez les Ribon, c’est d’abord une histoire partagée entre une sœur, Aglaé, et son petit frère, Blaise. Ces deux-là, originaires de Saint-Cloud en région parisienne mais mordus de voile depuis leur plus jeune âge après de nombreux stages d’Optimist, de catamaran de sport ou encore de planche à voile dans le golfe du Morbihan effectués lors des grandes vacances scolaires (mais aussi quelques régates en J80 et un peu de croisière), ont en effet décidé de s’engager dans l’épreuve. L’une en 2023, l’autre en 2025. « Ces petits bateaux, à la fois capables de traverser l’Atlantique et accessibles, nous ont toujours fait rêver. On s’est toujours dit que l’on se lancerait lorsque l’on aurait terminé nos études », explique la jeune diplômée de l’Ecole nationale d’ingénieurs des techniques des industries agricoles et alimentaires, aujourd’hui spécialisée dans le conseil en performance industrielle. « Si arriver en Guadeloupe reste mon objectif principal, j’avoue que faire un bon classement parmi les bateaux à bouts pointus serait un peu la cerise sur le gâteau », commente la skipper du Pogo 2 Bindo. Un bateau qui connaît déjà bien la route pour avoir déjà participé à cinq reprises à l’épreuve, parfois avec succès, comme avec Gerard Marin ou Giancarlo Pedote, tous les deux 4e des éditions 2007 et 2009. « Non seulement il connait le chemin, mais surtout, il est toujours parvenu à finir de l’autre côté. Je compte bien rester sur cette lancée ! », s’amuse l’Altoséquanaise qui a particulièrement soigné la préparation de sa monture. « L’idée, est de faire monter notre projet en puissance », assure Aglaé qui fera, dès l’année prochaine, l’acquisition d’un Maxi 6.50. Une machine performante à bord de laquelle son frère tentera donc de jouer aux avant-postes dans deux ans, avec la même énergie et le même panache que son ainée !

 

 

Jonas Gomes – 654 Borrachudo

Brésil – 29 ans 

Originaire d’Ilhabela, sur l’île de Sao Sebastiao réputée pour son remarquable plan d’eau et située au large de Sao Paulo, Jonas Gomes pratique la voile depuis toujours ou presque. « Je me suis retrouvé sur un voilier pour la première fois à un mois et demi », relate le Brésilien, piqué très jeune par le virus de la régate, mais aussi par celui du large. « Entre le travail et les croisières en famille, j’ai aujourd’hui déjà traversé l’Atlantique à six reprises », souligne le sud-américain, diplômé de la Marine Marchande, qui officie tantôt sur des cargos, tantôt sur des yachts. Expérimenté et à l’aise en mer, le marin affiche de vraies compétences techniques (électricité, mécanique, météorologie…) qui seront forcément des atouts lors de sa Mini Transat. Une course qu’il considère comme une sorte de rituel de passage pour les navigateurs. « Pour moi, c’est l’école la plus complète et l’épreuve la plus absolue. Plus encore qu’un défi, c’est un état d’esprit ! », note le navigateur skipper du Pogo 2 Borrachudo, un nom qui fait référence au célèbre moustique de l’île où il a grandi. Un culicidé « petit, rapide et impossible à attraper », s’amuse Jonas qui a fait le choix d’un bateau d’occasion dans une démarche environnementale, et dont le but est avant tout de continuer à apprendre dans la perspective de ses futurs projets, mais aussi de partager son aventure avec le plus grand nombre. « La connaissance de soi et la conservation des océans sont toujours des thématiques fortes », poursuit le marin qui espère, au travers de son projet, également porter un coup de projecteur sur l’association « Veles per Alzheimer » dont la mission est de promouvoir des activités liées à la mer pour les patients atteints de la maladie d’Alzhiemer, les proches et les soignants afin de contribuer à l’amélioration de leur qualité de vie.

 

Markus Burkhardt – 833 Zoé4life

Suisse – 52 ans

Ingénieur de formation et détenteur d’un EMBA en corporate finance, Markus Burkhardt multiplie, durant seize ans, les expériences dans la gestion d’entreprise et la direction de projets, avec des postes clés dans des sociétés renommées dans les secteurs de la restauration rapide et de la restauration d’entreprises avant de tout plaquer pour se consacrer au lancement de deux sociétés : Aloha Sailing et Aloha Consutling. « A 40 ans, j’ai débuté la croisière. J’ai tout de suite été séduit par cet univers et la sensation de liberté qu’il procure », relate le Suisse Allemand d’origine, aujourd’hui installé dans la région de Lausanne. « Au départ, la course au large était pour moi un rêve lointain puis c’est devenu une fascination lorsque je me suis retrouvé au départ de la Mini Transat 2019 à La Rochelle. C’est là que mes yeux ont commencé à briller. Là que tout a commencé ! », détaille le Vaudois qui a, auparavant, longtemps pratiqué la course à pied sur des distances allant du 10 kilomètres au marathon. « Ce projet, c’est bien plus qu’une simple parenthèse dans ma vie », assure le navigateur qui propose aujourd’hui à ses clients, d’une part, divers types de croisières sur mesure et, d’autre part, son expertise pour développer et optimiser leurs entreprises. Ses objectifs ? « En premier lieu, il s’agit de finir la course. Ensuite, j’aimerais bien terminer dans le Top 5 des bateaux de la même génération que le mien », explique le skipper du Nacira 6.50 aux couleurs de l’association Zoé4life qui lutte contre les cancers rares de l’enfant en finançant la mise en place de traitements novateurs en oncologie pédiatrique, en améliorant le quotidien des jeunes patients en traitement, en apportant un soutien aux familles concernées et en sensibilisant le public.

 

 

Peter Gibbons Neff– 837 Terminal Leave

Etats-Unis – 34 ans 

Né dans la région de Philadelphie, Peter Gibbons-Neff tire très tôt ses premiers bords en dériveur et sur le First 35 – Farr familial dans les eaux d’Annapolis. Il participe ensuite à de nombreuses courses au large comme la Newport – Bermuda Race, l’Annapolis-Newport Race ou encore la Block Island Race Week. TP52, Farr40, Navy44 Mark I and II, J105, J109, J120, Nelson Marek 49 ou encore Farr 49… il multiplie les expériences sur une foule de supports, notamment lors de ses années de formation à l’Ecole Navale avant de servir dix ans dans le corps des Marines des Etats-Unis. Dix ans lors desquels, en tant qu’officier de renseignement, il a, entre autres, été déployé en Afghanistan, mené des missions de lutte contre le trafic de stupéfiants et été officier dans un bataillon d’infanterie à bord des navires amphibies couvrant les zones du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Europe. « Dans ce même temps, j’ai passé beaucoup de temps en mer dans le golfe Persique, la mer Rouge, la mer Méditerranée et l’océan Atlantique », spécifie l’Américain, devenu réserviste à l’été 2021, et désormais affecté au quartier général du corps des Marines au Pentagone. Pourquoi la Mini Transat ? « J’étais à la recherche d’une aventure et d’un événement international pour sensibiliser les gens à la cause de U.S. Patriot Sailing. La combinaison d’un prix abordable, de l’accessibilité et d’une voie vers le Vendée Globe m’a attiré », détaille le skipper du RG 6.50 Terminal Leave dont les ambitions sont de terminer la course, de représenter honorablement son pays puis terminer dans la première moitié du classement des bateaux de Série. « Etant donné que mon Mini 6.50 est d’une génération plutôt ancienne et que je n’ai pas pu vivre en France à plein temps pour m’entraîner, je vais vraiment devoir naviguer intelligemment et pousser mon bateau fort pour atteindre mes objectifs ».

 

Xavier Condroyer – 848  ELYPSO-NITBY 848

France – 43 ans

Issu d’une famille amoureuse des grands espaces, Xavier Condroyer grandit en alternant les séjours à la montagne qu’il explore par les sentiers les plus escarpés, puis à la mer –en Méditerranée surtout – qu’il sillonne en bateau de croisière. Ses premiers bords en régate ? Il les tire à l’occasion de diverses épreuves étudiantes, parmi lesquelles la fameuse Course Croisière EDHEC, tandis que dans le même temps il participe, dès que possible aux entraînements d’hiver, tantôt au Crouesty, tantôt à La Trinité-sur-Mer. « Après ça, j’ai eu très envie de faire de la monotypie », explique le navigateur qui investit alors son premier salaire dans un 5o5. Un dériveur qu’il juge vivant et évolutif à bord duquel il enchaine les courses dans un esprit bon-enfant, en France, mais aussi en Belgique puis en Italie. « C’est un support plutôt familial sur lequel je me suis bien éclaté pendant plusieurs années. Des années où, dans le même temps, j’ai multiplié les croisières aves les potes en Grèce, en Croatie ou encore en Corse », détaille le Ploemeurois qui choisit ensuite de faire une pause afin de se consacrer à sa vie de famille jusqu’à ce que le virus du large le rattrape, il y a trois ans. « J’ai alors découvert le Mini 6.50. C’est venu d’un coup. L’idée de faire la transat est devenue une évidence ! », relate l’ingénieur en électronique embarquée. L’histoire est ainsi lancée. « Je ne me mets toutefois pas trop la pression. Comme je bosse à plein temps, c’est pendant les courses que j’apprends. Mon but est de franchir la ligne d’arrivée, en Guadeloupe, où je retrouverai ma femme et mes deux enfants. Je les ai déjà prévenu que je ne ramènerai pas la coupe à la maison ! », s’amuse le skipper d’Elypsi-Nitby 848, un plan Lombard âgé de dix ans qui n’a, bizarrement, encore jamais fait le grand saut à travers l’Atlantique lui non plus !

 

Jérôme Merker – 857 Melusina

Luxembourg – 35 ans

« Le fait de pouvoir être au départ de la Mini Transat est le fruit d’une longue réflexion et d’une grande préparation nécessitant une planification minutieuse, des compétences en navigation bien rodées et de la résilience », explique Jérôme Merker. Le skipper de l’Argo 6.50 Melusine, premier Luxembourgeois à se lancer dans l’aventure a, de fait, déployé beaucoup d’énergie pour mener à bien son projet, en particulier cette année. Une année lors de laquelle il a cumulé les pépins avec un accrochage lors de sa première course de la saison mais aussi et surtout un incendie survenu à bord de son bateau deux jours seulement avant le coup d’envoi de la Puru Transgacogne. « J’aimerais prendre un maximum de plaisir lors de cette transatlantique, qui plus est après ces derniers mois un peu durs », avance le résident de Moutfort qui espère également boucler les 4 050 milles du parcours sans accroc et en faisant de son mieux parmi les « nez pointus ». « La course va être un vrai test de mes capacités physiques et mentales. Une source d’accomplissement personnel et un moyen d’explorer les limites de mon propre potentiel », détaille le conseiller économique dans le domaine des finances publiques qui s’apprête à traverser l’Atlantique pour la deuxième fois après une première expérience en croisière et en équipage en 2018, mais aussi un ralliement entre Terre-Neuve et la Nouvelle Ecosse (Canada), en 2019 puis de nombreux milles parcourus en mer Baltique. « Tout ça m’a donné le goût du large. J’aime passer des jours entiers loin de tout. Cela représente toutefois plusieurs dossiers à bien travailler en amont », souligne le marin, habitué, dans son métier, à devoir faire preuve de flexibilité, à avoir une vue transversale des choses, mais aussi à fédérer les gens. En ce sens, il est fier d’associer à son projet la cause de la Fondatioun Kriibskrank Kanner, un acteur incontournable dans son pays dans la lutte contre le cancer pédiatrique. « Le départ de l’épreuve tombe pendant le “Septembre en Or”. C’est une belle opportunité pour mobiliser la population mais aussi pour récolter des dons afin d’aider et accompagner les jeunes patients et leurs familles. »

 

 

 

 

 

 

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