Mini Transat

Gaëtan Falc’hun – 868 Philou cherche partenaires

France – 28 ans 

Lorsqu’il est élève en école d’ingénieur, Gaëtan Falc’hun projette de faire le tour de l’Atlantique avec une bande de copains. Le projet est alors malheureusement avorté mais l’idée de mettre les voiles demeure presque viscérale pour le Breton, par ailleurs marqué par les images du départ de la Mini Transat 2013 lancé en baie de Douarnenez quand il participe, de son côté, à une régate de Laser Radial. « J’ai gardé tout ça bien au chaud dans un coin de ma tête et orienté mes choix en conséquence », explique le Lorientais qui décroche son diplôme à l’ENSTA Brest et se met en quête d’un travail au plus près d’un centre d’entraînement. C’est alors qu’il décroche une place au sein du Groupe Sofren, spécialiste en conseil et ingénierie des infrastructures industrielles, à Lorient. L’équation est parfaite. Il peut ainsi jongler au mieux avec ses obligations professionnelles et ses entraînements sur l’eau. « Après avoir régaté en J80 puis en Grand Surprise lorsque j’étais étudiant, j’ai fait mes premières courses en IRC, en France puis en Grande-Bretagne. Ensuite, rapidement, j’ai commencé à naviguer en Mini 6.50 avant de me décider à passer le cap et à acheter le mien », explique le Morbihannais qui intègre alors le Pôle Lorient Grand Large et se rapproche encore un peu plus de son but. « Aujourd’hui, j’ai vraiment hâte d’y aller. Hâte de rentrer dans le vif du sujet », avoue le skipper toutefois toujours à la recherche de partenaires pour boucler son budget. Si son principal objectif, comme la plupart de ses concurrents, reste d’arriver de l’autre côté, tirer au mieux son épingle du jeu face aux sisterships de son bateau fait également partie de son cahier des charges. « Faire un Top 3 dans le groupe des Pogo 3, ce serait vraiment bien ! ».

 

Martin Oudet – 871 Vaincre le mélanome

France – 39 ans 

S’il naît à Paris, c’est toutefois à Lyon qu’il grandit, se passionne pour les sports de montagne tels que l’escalade, l’alpinisme ou le ski de randonnée, et débute ses études de médecine avant de faire le choix de s’installer en Bretagne pour son internat. Une fois sur place, il s’initie au kitesurf avant de tirer ses premiers bords en habitable. « Lorsque j’étais à la fac, j’avais participé à une édition de la Course Croisière EDHEC. Je n’y connaissais rien mais j’avais adoré, et adoré surtout l’idée d’évoluer dans un univers un peu sauvage par ses propres moyens », se souvient Martin Oudet qui, depuis toujours, aime découvrir, explorer la nature et évoluer hors des sentiers battus. « Aller voir un peu plus loin que le bout du jardin », note-t-il. « La Mini Transat, c’est l’aventure totale, intense, au plus près des éléments. C’est un engagement de chaque instant, la nécessité de mobiliser, seul, toutes ses ressources. C’est enfin le symbole d’un apprentissage assez complet de la voile », résume le praticien du Centre Hospitalier du Scorff à Lorient, qui n’est pas arrivé là totalement par hasard. « A la fin de mes études, j’ai accompagné des missions océanographiques en tant que médecin. Cela a mis en moi l’idée que la mer, les endroits isolés mais aussi le large étaient des trucs fabuleux », détaille le Morbihannais qui a navigué des îles Kerguelen au continent Austral, effectuant notamment six mois à bord du célèbre Marion Dufresne. « A mon retour, je me suis promis de revivre des aventures aussi intenses et la Mini Transat répond, en ce sens, totalement au challenge », souligne le navigateur qui s’est, auparavant, essayé à l’ultratrail. « L’endurance physique, la gestion du sommeil ou de l’alimentation sont des choses que je connais bien », assure le médecin urgentiste. Ce que sera une belle transat pour lui ? « Réussir à être en harmonie avec mon bateau et la mer, prendre du plaisir, faire du mieux possible en mettant du rythme et réaliser des trajectoires dont je serai fier », commente le skipper du Pogo 3 aux couleurs de l’association Vaincre le Mélanome. « Les cancers de la peau sont un problème de santé publique – en particulier en Bretagne où je vis. Il est important de faire de la prévention d’autant qu’elle est simple à expliquer et à mettre en œuvre ».

 

Quentin Debois – 879 Les Poupoules

Belgique – 35 ans

Après avoir pratiqué l’équitation pendant une quinzaine d’années dont la moitié a été consacrée à la compétition en concours complet, une discipline regroupant des épreuves de saut d’obstacles, de dressage et de cross-country, Quentin Debois découvre la voile il y a cinq ans, un peu par hasard. « Un ami m’a emmené faire du Hobie Cat 16. Instantanément, ça a été le coup de foudre ! Dès la semaine suivante, je prenais mes premiers cours avant d’enchainer différents stages aux Glénans », détaille le Marchinois (province de Liège) qui commence alors, avec deux autres amis belges, Peter Cools et Pierre-Arnaud Destremeau, à rêver de Mini Transat, avant de carrément franchir le pas. « On s’est tous les trois retrouvés sur le fait que c’était un plaisir infini d’être au grand large et on s’est dit « pourquoi pas ? ». On a réfléchi à la manière dont on pouvait développer nos compétences pour avancer. Aujourd’hui, nous voilà tous les trois au départ de la course », souligne le skipper de l’Ofcet 6.50 Les Poupoules. Son objectif entre Les Sables d’Olonne et Saint-François ? « La performance n’est pas au cœur de mon projet. Mes ambitions sont d’arriver de l’autre côté, de prendre du plaisir sur l’eau et de faire de mon mieux avec les armes dont je dispose. En mer, comme dans la vie en général, lorsque l’on se donne à fond, on n’est jamais déçu de ce que l’on a fait », souligne le navigateur, diplômé d’école de commerce, entrepreneur dans l’âme, aujourd’hui à la tête d’une société de consultance en automatisation des ventes mais qui se verrait bien, à l’avenir, réussir à professionnaliser sa pratique de la course au large. « En voile, chaque mois, chaque semaine, on vit « une première ». C’est quelque-chose que j’apprécie particulièrement », termine Quentin Debois qui retrouve, d’une certaine manière, ce qu’il savourait aussi lorsqu’il montait à cheval.

 

Thomas Cornu – 882 Napadelis

France – 28 ans 

Thomas Cornu a des fourmis dans les jambes. Pas question pour lui de se reposer sur ces acquis. Il lui faut constamment des défis. De nouvelles sensations. « J’aime l’aventure », résume le Perrosien qui a grandi à Lausanne, en Suisse, développant alors un goût prononcé pour les sports de montagne, et en particulier pour le ski. Ce n’est ainsi pas un hasard si, en 2019, il entreprend de se préparer pour la célèbre Patrouille des Glaciers, une course internationale de spi-alpinisme organisée tous les deux ans par l’armée suisse, sur les crêtes au sud du canton du Valais. « Avec mon père, avec qui je faisais équipe, on s’est entraînés pendant deux ans avec cet objectif dans le viseur. Malheureusement, avec la pandémie de Covid-19, la course a été annulée et notre projet est tombé à l’eau », détaille le Costarmoricain qui choisit de rebondir au plus vite et de se lancer un nouveau challenge sportif : La Mini Transat. « J’ai eu l’occasion de naviguer à bord du Class40 de Victor Jost et Enguerrand Granoux peu avant leur Transat Jacques Vabre. Ils m’ont raconté leurs histoires de mer. Ça m’a paru dingue mais ça m’a donné envie. Ensuite, tout s’est enchaîné très vite : l’achat du bateau, les premiers entraînements, les premières courses… », détaille Thomas qui, jusqu’alors, avait seulement navigué pour son plaisir, en voile légère puis en petite croisière avec, malgré tout, un monitorat en poche. « C’est clairement déjà une victoire d’être au départ de la course pour moi. J’ai maintenant hâte de voir ce que ça fait d’être tout seul au milieu de l’Atlantique et de passer plus de dix jours en mer. Hâte aussi de connaître les longs surfs dans les alizés ! », relate le skipper de Napadelis pour qui l’épreuve s’apparente à un vrai virage dans la vie. Pas sûr en effet que cet ingénieur, spécialisé dans le conseil en stratégie digitale et la cybersécurité, retourne un jour dans un bureau à Paris comme cela était encore le cas en juillet dernier…

 

Lucas de Courrèges – 886 Stinkfoot

France – 32 ans 

« La Mini Transat, pour moi, c’est d’abord une histoire d’héritage. Mon père l’a courue en 1985. Depuis petit, je m’imagine ce qu’est une transatlantique en solitaire sur un bateau de 6.50 mètres. Il fallait que j’aille voir », explique Lucas de Courrèges. Passé par le J80 et l’Open 5.70 notamment, le Bretillien a aussi réalisé de nombreux convoyages, dont quelques-uns en Class40 au côté de Valentin Lemarchand puis d’Arthur Hubert au côté duquel il a bouclé une transat dans le sens Ouest-Est, en 2018. « Mes potes de Saint-Malo m’ont clairement inspiré eux aussi », concède l’ingénieur en biomécanique et biomatériaux, passionné d’alpinisme, qui a monté son projet Mini Transat en le considérant comme une haute montagne à gravir. « C’était trop gros pour être envisagé comme un seul bloc. Il a fallu décomposer l’ascension étape par étape », détaille le Breton qui a fait l’acquisition de son premier bateau, un Coco, en 2017, avant de partir en voyage six mois en solo. « La voile a toujours eu une grande part dans ma vie. Mais quand on navigue seul, on arrive toujours premier. Je suis rentré à Saint-Malo, en 2019, avec une seule envie : continuer le solitaire, mais le faire en course. La Mini Transat, après ça, c’était obligé », avance le navigateur qui vise un Top 15 au général chez les Série et un Top 5 parmi les Pogo 3. « Je recherche le bon équilibre entre la performance et l’aventure. Une fois en Guadeloupe je veux être fier de ma performance mais aussi heureux d’avoir su contempler l’océan », annonce le skipper qui, depuis huit ans avec la société Biosense Webster, intervient dans les blocs opératoires de cardiologie. « Je vois au quotidien les effets des maladies cardiaques. Pour cela, avec l’association Alliance du Cœur, nous organisons une journée de prévention cardiaque le 17 septembre, sur le village de la Mini-Transat ». Le rendez-vous est pris.

 

Grégoire Chéron – 887 King Julian 3

France – 34 ans

A la barre de l’agence Heliom qu’il a créée en 2014 et dont la mission est d’accompagner et de promouvoir les acteurs du monde de l’exploration, de l’aventure, de l’outdoor au travers des actions de relations presse, de relations publiques, de community management, d’organisation d’évènements ou encore de conseil, Grégoire Chéron a eu envie de passer de l’autre côté de la barrière. « J’ai voulu lancer mon propre projet », explique le skipper qui saute finalement le pas à l’automne 2019, à son retour d’une mission pour le programme d’exploration sous-marine Under the Pole, en Polynésie Française. « Je me suis alors un peu retrouvé dos au mur car il ne restait plus qu’un seul Mini 6.50 à vendre. Tout s’est fait très vite », détaille le Francilien qui fait ainsi l’acquisition d’un Pogo 3 qu’il nomme King Julian 3, dans la lignée de ses deux premiers bateaux, un Brio puis un First 30 datant des années 70. « Je me suis retrouvé deuxième sur la liste d’attente de l’édition 2019 et je ne suis finalement jamais parti. C’est quelque-chose que j’ai assez mal vécu. Il m’a fallu persévérer mais aujourd’hui j’arrive à la fin de ce projet qui m’a pris trois ans et demi de vie. J’éprouve une forme de soulagement », raconte le Francilien qui a fait ses armes en Optimist, en 470, en catamaran de sport puis en plaisance du côté de Concarneau – où il est aujourd’hui installé – lors de séjours dans la maison familiale avant d’intégrer les Scouts et Guides Marins de France, à Paris. « Je ne viens pas pour un résultat. Si j’arrive en milieu de tableau et que les copains de Concarneau sont tous à l’arrivée, ce sera super. Dans une promo, des amitiés fortes se créent. J’ai loupé le wagon il y a deux ans mais je suis content d’y aller pour vivre ça aussi. Pour moi, ça fait partie intégrante de l’aventure ».

 

Hugo Cardon – 889 Hugo Sarth’Atlantique

France – 21 ans 

Après des débuts en planche à voile dès l’âge de six ans, puis plusieurs années de compétition en Optimist, en Open Bic, en Laser 4.7 puis en Laser Radial – série dans laquelle il décroche notamment trois titres de champion départemental -, Hugo Cardon obtient un Bac Pro Maintenance nautique. Son diplôme en poche le Sarthois intègre l’équipe d’Arnaud Boissières, alors en préparation pour le Vendée Globe 2020-2021. « C’est cette expérience qui m’a donné le goût du large et l’envie de lancer mon projet Mini », explique le Manceau qui affine ses compétences dans une multitude de domaine auprès du skipper au quatre tours du monde (matelotage, électroniques, logistique…) et acquiert une certaine forme de rigueur. « Ce sont des choses précieuses dans ma préparation aujourd’hui », concède le skipper qui a ensuite repris des études et décroché un BTS Technico-commercial à l’Institut Nautique de Bretagne en mars dernier, mais également fait ses premiers pas sur le circuit Figaro Bénéteau à l’occasion du Trophée Laura Vergne puis du Tour de Bretagne à la Voile 2023. Ce que sera une belle course pour lui ? « Arriver de l’autre côté est évidemment le premier objectif. Pour moi, ce sera un aboutissement. J’espère savourer ma transat au maximum et profiter de conditions de rêves, avec du soleil, des alizés bien établis et des surfs endiablés ! », détaille le marin de 21 ans, le plus jeune de cette 24e édition. Des appréhensions ? « Ma crainte, ce sont les orques qui pourraient stopper net mon aventure. Par ailleurs, le fait d’avoir fait la Les Sables – Les Açores – Les Sables l’an dernier m’a permis de bien dégrossir le terrain. Avec mon bateau (Un Ofcet 6.50 mis à l’eau en 2016, ndlr), je ne pars pas pour la gagne mais pour réaliser une performance malgré tout. Si je terminais dans le Top 20, se serait top ! », termine Hugo, récent vainqueur de la Puru Transgascogne en double avec Noémie Catalano.

 

Enora Ferezou – 890 Soley

France – 26 ans

Entre 2006 et 2007, alors âgée de dix ans, Enora Ferezou réalise le tour de l’Atlantique à la voile avec ses parents et ses frères. Cette expérience la marque profondément. « J’ai alors éprouvé une incroyable impression de liberté. En mer, les odeurs, les couleurs, les lumières… tout change. C’est précisément ce que j’ai aujourd’hui envie de retrouver, en solitaire cette fois, en participant à la Mini Transat », explique la Finistérienne qui a tout mis en œuvre, dès ses études de kinésithérapie à Rennes terminées, pour concrétiser son projet. « C’est une aventure qui demande beaucoup de temps, d’investissement et d’énergie, mais elle vaut la peine. L’objectif pour moi désormais, c’est de voir réapparaître la terre de l’autre côté de l’Atlantique ! », détaille la Plouarzéliste, ancienne monitrice à l’USAM Brest. « Arriver à Saint-François reste l’objectif numéro un. Si je peux, par la même occasion, batailler avec les autres, ce sera encore mieux, mais ce que j’espère avant tout, c’est retrouver les sensations du large, découvertes lorsque j’étais plus jeune. J’ai hâte de passer du temps en mer et de voir les choses évoluer autour de moi au fur et à mesure », relate la skipper de l’Ofcet 6.50 Soley pour qui le classement, on l’a compris, n’aura finalement que bien peu d’importance en comparaison du voyage qui constituera pour elle, assurément, une aventure philosophique et spirituelle. Une sorte d’odyssée sensorielle au cœur du vivant.

 

Bruno Lemunier – 893 Kalisto & Aerofab

France – 35 ans

Ingénieur et architecte naval de formation, Bruno Lemunier s’est ensuite spécialisé dans la conception et la production d’œuvres d’art et de design. Sa patte, on la retrouve d’ailleurs sur la coque et les voiles de son Pogo 3 Kalisto & Aerofab qu’il a choisi comme espace de création, son projet étant entièrement auto-financé. Ce qui lui a donné l’envie de faire la Mini Transat ? « J’ai toujours considéré la classe Mini 6.50 comme très ludique. Elle permet également d’évoluer et de progresser dans la pratique de la voile mais aussi de réaliser son rêve de traverser l’océan Atlantique en solitaire avec des moyens limités, au prix d’un grand engagement physique et mental », détaille le Telgrucien qui, auparavant, a toujours régaté en équipage, que ce soit lors du Tour de France à la Voile à bord du Mumm30 INSA – Sopra lorsqu’il était étudiant, lors des courses du RORC en Grande-Bretagne, en Match-Racing ou encore en voile classique ensuite. « Le solitaire est quelque-chose dont j’avais aussi envie. Je sais que la Mini Transat va me permettre de me découvrir sur certains aspects », assure le Finistérien qui s’est régalé lors de la Les Sables – Le Açores – Les Sables qu’il a trouvée particulièrement intéressante sur le plan stratégique, et qui espère retrouver autant de plaisir sur les 4 050 milles du parcours entre Les Sables d’Olonne et Saint-François lors de cette 24e édition. « Je m’attends à un exercice différent, peut-être un peu moins ouvert. Reste que passer quinze jours dans les alizés, ça fait rêver ! », souligne Bruno. Son objectif : finir dans le Top 10 et ainsi confirmer ses performances d’avant saison parmi lesquelles des victoires dans la Duo Concarneau 2022 avec Ulysse David, puis dans la Pornichet Select 2023.

 

Frédéric Bach – 895 Team Pokou

France – 43 ans 

Après une première participation à la Mini Transat en 2019 (33e), Frédéric Bach signe son retour sur l’épreuve, avec un autre bateau, mais aussi et surtout un autre état d’esprit. « Il y a deux ans, je suis parti pour le défi et l’aventure. Cette année, mon projet est davantage axé sur la performance même si je n’ai pas pour objectif d’aller chercher la victoire dans la mesure où je travaille à temps plein et que je n’ai, de ce fait, pas pu m’entraîner beaucoup », explique le Moëlanais, 10e de la Les Sables – Les Açores – Les Sables en 2022 et 13e de la Mini Fastnet cette saison avec Charlotte Blanc. « J’espère régater dans le bon paquet », détaille le skipper du Pogo 3 Team Pokou, le bateau vainqueur de l’édition 2017 avec Erwan Le Draoulec réduit, l’année suivante, à l’état d’épave ou presque, son skipper de l’époque, Henry de Malet s’étant fait aborder par un remorqueur lors de son retour de la Mini Fastnet. « Un tiers de la coque du bateau était béant », rappelle le skipper qui a entièrement restauré sa monture, mais aussi parfois douté. « Je me suis posé beaucoup de questions mais aujourd’hui, j’ai vraiment hâte d’y aller », annonce le spécialiste en électricité et en électronique qui, après dix années passées chez Pogo Structures, collabore désormais avec les plus grands skippers parmi lesquels Corentin Douguet qu’il a accompagné jusqu’à son podium dans la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Class40, ou Yoann Richomme dont il est l’un des préparateurs de l’IMOCA Paprec Arkéa et qu’il rejoindra en Martinique dès son arrivée en Guadeloupe, en vue du Retour à la Base, épreuve qualificative pour le Vendée Globe. « J’apprends énormément à leurs côtés », relate le marin qui a débuté la voile sur le tard et presque complètement par hasard, en 2017, alors poussé par l’ancien Ministe Jean-Marie Clément.

 

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