Mini Transat

Anne Liardet – 903 Cancer@Xork

France – 62 ans 

Anne Liardet a participé aux plus grandes courses au large parmi lesquelles le Vendée Globe 2004-2005 qu’elle parvient à boucler en 11e position sur le plus ancien bateau de la flotte, devenant ainsi la troisième femme à réaliser un tel exploit après Catherine Chabaud et Ellen MacArthur, mais aussi la Route du Rhum, la Solitaire du Figaro, la Transat Jacques Vabre, The Transat et même la Mini Transat, en 1985, qu’elle termine à la 10e place (première femme). « Je m’étais jurée d’y retourner un jour. J’ai gardé un excellent souvenir de cette expérience. Malgré des problèmes d’énergie, je suis parvenue à rallier l’arrivée. J’ai adoré l’aventure et aussi l’ambiance au sein de la classe Mini, l’entraide, les copains… Cet état d’esprit, unique, perdure aujourd’hui » relate la navigatrice Finistérienne. Trente-huit plus tard, la revoilà donc au départ de l’épreuve après avoir, tour à tour, travaillé en voilerie, comme team manager du projet de Jean Le Cam pour le Vendée Globe 2016-2017 ou encore comme responsable sécurité et avitaillement du team Biotherm de Paul Meilhat lors de la dernière édition de The Ocean Race, mais aussi après avoir affronté un cancer, en 2015. « Chacun, dans son entourage familial, amical, professionnel, a une personne qui est ou a été touchée par un cancer ou une maladie chronique. Ces personnes doivent continuer à exister professionnellement et socialement », relate la skipper dont le Pogo 3 porte les couleurs de l’association Cancer@Work l’objectif est précisément d’améliorer l’insertion et le maintien dans l’emploi des personnes concernées. Ce qu’elle attend de cette deuxième participation ? « J’y vais pour me faire plaisir et je sais que ça va être le cas. Le large, en solitaire, c’est mon truc. Ce sera parfait si tous ceux qui sont partis sont aussi à l’arrivée à Saint-François afin que l’on puisse faire une belle fiesta tous ensemble ! », termine la Daoulasienne.

 

 

 

Antoine de Vallavieille – 914 Petit Tonnerre

France – 28 ans 

Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers, Antoine de Vallavieille est aujourd’hui consultant en transformation digitale avec pour mission d’améliorer les performances et les process des entreprises chez Capgemini Invent. Un groupe qui lui offre, par ailleurs, un aménagement de temps de travail indispensable pour mener à bien son projet Mini Transat qu’il considère comme « l’aventure d’une vie ». « Tous les deux ans, je lisais dans les magazines les aventures des marins qui partaient pour la Mini Transat, avec une grande admiration et secrètement une envie d’être à leur place. Je n’avais pas envie d’avoir le regret de ne pas l’avoir fait. Cette fois, c’est mon tour ! », annonce le skipper qui a, depuis toujours ou presque, navigué en croisière sur le bateau familial avant de régater en match-race avec, à la clé, une participation au Championnat de France espoir de la discipline en 2016, puis d’enchainer les épreuves étudiantes. « J’ai eu envie d’aller plus loin », explique le Saint-Germanois, impatient de vivre sa première traversée de l’Atlantique. « L’objectif numéro un est évidemment de finir la course, mais je ne compte clairement pas participer en mode croisière ! Compétiteur dans l’âme, j’ai choisi de courir sur un Pogo 3, un bateau performant, afin de me donner à fond ! Chaque manœuvre et chaque réglage seront réalisés avec une intensité maximale, pour me dépasser, être fier de moi à l’arrivée avec une bonne place », détaille l’Yvelinois qui se prépare à vivre une grande aventure. « Avant tout, je vais me battre contre moi-même », note le Francilien qui compte bien vérifier à l’arrivée si le rhum Guadeloupéen est fidèle à sa réputation, mais aussi porter haut les couleurs de l’association « L’enfant@l’hôpital » dont la vocation est de permettre la poursuite de la vie scolaire et le maintien de la vie affective, sociale et culturelle des jeunes malades, hospitalisés ou en situation de handicap en leur transmettant, notamment, des récits réguliers de voyages.

 

 

Grégoire Hue – 915 SPC

France – 27 ans 

Son diplôme d’ingénieur en poche, Grégoire Hue entre dans la vie active et démarre une carrière de chef de projet, mais la transition est un peu rapide. « J’avais encore un truc à faire : la Mini Transat ! », explique le Morbihannais, marqué, quelques années plus tôt, par les vidéos réalisées par Tanguy Le Turquais lors de sa participation à la course en 2013. « Ça m’a fait rêver direct », relate le Locmariaquérois qui a tiré ses premiers bords lors de différents stages effectués en période de vacances scolaires du côté de La Trinité-sur-Mer dès son plus jeune âge, puis disputé ses premières régates lorsqu’il était étudiant, avant de décider d’assouvir sa soif de large. « Alors que j étais encore à l’école, j’ai acheté un First 30 datant des années 80 sur Leboncoin. Je l’ai retapé pendant un an à Nantes », détaille Grégoire qui entame ensuite un périple sous forme d’aller et retour entre la France et le Sénégal, en double. « Ça a été un voyage extraordinaire », assure le navigateur qui pensait ainsi avoir satisfait ses envies. Reste que c’est totalement l’inverse qui s’est produit. « A peine trois mois après mon retour, j’ai éprouvé le besoin de remettre ça, d’une manière ou d’une autre », concède le marin. Dans sa tête, le rêve de Mini Transat est toujours bien présent mais lui semble encore inaccessible. « J’ai finalement pris contact avec presque toute la promo 2019 d’abord, puis celle de 2021 ensuite. En discutant avec les uns et les autres, je me suis rendu-compte, qu’en fait, c’était du domaine du possible », détaille Grégoire. L’histoire est en marche et rapidement de bons résultats s’enchaînent, avec notamment une 5e place sur la Mini en Mai 2022 puis une prometteuse 12e place sur la Puru Transgacogne, en juillet dernier. « J’ai toujours voulu faire du Mini en mode « perf » mais n’étant pas né totalement immergé dans le monde de la voile comme certains, je n’ai pas l’ambition de prétendre à un podium. Un Top 15, ce serait très bien et un Top 10, ce serait exceptionnel, mais il y a moyen ! ».

 

 

Michaël Gendebien – 921 Barillec Marine – Actemium

France – 29 ans

« Lorsque j’étais à l’école, un de mes professeurs m’a expliqué que l’on ne progressait que lorsque l’on reculait les barrières de sa zone de confort. C’est la raison pour laquelle j’ai lancé mon projet Mini Transat », explique sans détour Michaël Gendebien qui a donc décidé de repousser ses propres limites et de faire le grand saut à travers l’Atlantique après seulement quelques expériences en croisière côtière puis en régate de dériveur (470) lorsqu’il était adolescent. « Je suis clairement dans une zone d’apprentissage et de découverte. C’est un challenge à la fois personnel et professionnel », détaille le Belge, bien conscient que c’est là que se trouvent les risques du succès, même si la performance n’est pas au cœur de son dessein. « Je n’ai pas d’objectif de victoire. Mes buts sont d’arriver à accrocher le bon paquet, de ne pas connaître de défaillance technique, d’arriver avec 100% de mon potentiel en Guadeloupe et d’avoir réussi à faire les bons choix météo », annonce le skipper qui, pour mémoire, avait fait preuve d’audace – avec succès – lors de l’étape retour de la Les Sables – Les Açores – Les Sables avec une option très nord. « Si je pouvais réitérer ce genre de coup sur la transat, ce serait cool », relate l’ingénieur électrique, originaire de Louvain-la-Neuve dans la province du Brabant wallon, aujourd’hui installé à Concarneau. « Être au départ de la course, c’est déjà un accomplissement. Réussir à la terminer sera véritablement l’aboutissement d’un rêve. J’ai vu, lors des éditions précédentes, les émotions qu’elle transmet. J’ai aujourd’hui très envie de vivre l’expérience à mon tour ! », termine le skipper du Pogo 3 Barillec Marine – Actemium.

 

 

Thomas André – 929 Diwan

France – 23 ans 

Issu de la filière dite « classique » (Optimist, 420, 470), Thomas André a fait ses armes entre trois bouées, multipliant les succès sur le plan national mais aussi international avec, entre autres, une belle cinquième place décrochée lors d’un Championnat du Monde Jeunes en 2017, au côté de Justin Baradat. Justin qui, comme lui, a fait le choix de s’orienter vers la course au large, et en particulier de la Mini Transat, peu après que la Fédération internationale de Voile (World Sailing) décrète la mixité du dériveur mais également la pandémie de Covid-19. « Ça correspondait aussi à une envie, celle de pouvoir exploiter les phénomènes météo dans leur ensemble et pas seulement des situations de vent », explique le Brestois, par ailleurs stimulé par la gestion du bateau et la navigation au long cours. Son objectif lors de cette 24e édition ? « Prendre le départ en étant convaincu de pouvoir jouer la gagne. C’est important d’y croire sur ce type d’exercice », détaille le Finistérien qui se prépare, certes, à faire son premier grand saut à travers l’Atlantique, mais qui a d’ores et déjà montré ce dont il était capable en terminant notamment 2e de la Mini en Mai, 3e de la Mini Fastnet mais aussi 3e de la Puru Transgascogne en double cette saison. « Je vais un peu me laisser porter par ce qui va se passer pendant la course. Je l’ai préparée au mieux mais je sais que tout peut arriver », souligne le marin qui en a fait l’expérience l’an passé, lors de la Les Sables – Les Açores – Les Sables en se trouvant confronté à la casse d’un safran et, par ricochet, privé de pouvoir rivaliser aux avant-postes. « Un cas similaire n’est pas à exclure, pour moi comme pour mes concurrents. On pratique un sport mécanique », rappelle le skipper, bilingue français-breton après un cursus au sein d’un collège Diwan, réseau dont il porte aujourd’hui fièrement les couleurs sur son Pogo 3 et au sein duquel il a occupé un poste de surveillant ces derniers mois, après avoir validé une licence STAPS. « Je suis attaché à mes racines et j’aime chanter les chants bretons », termine Thomas qui voit la Mini Transat tel un tremplin et rêve déjà de poursuivre sa carrière en Figaro Bénéteau, support sur lequel, pour mémoire, il avait terminé finaliste du Challenge Région Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne l’an passé.

 

 

Antoine Tricou – 940 Esprit Nature

France – 35 ans

Antoine Tricou est de ceux qui bousculent le statu quo. « J’aime les défis un peu farfelus », affirme le Morzinois qui n’aime rien de plus que de se challenger. S’il l’a déjà prouvé, en 2018, en s’attaquant, avec son frère, à la traversée du Népal en parapente en autonomie complète, il le confirme cette fois en s’alignant au départ de la Mini Transat. « Avant de lancer le projet, j’avais fait deux ou trois fois de la croisière et une semaine d’Optimist lors d’une classe de mer quand j’étais gamin. Autant dire, pas grand-chose », détaille le Haut-Savoyard. Mais alors pourquoi choisir de traverser l’Atlantique en solitaire sur un bateau de 6.50 mètres ? « C’est Bruno Sottovia (deuxième de la Mini Transat 2015 en bateau de Série, ndlr), un ami de Morzine, qui m’a convaincu en me disant qu’il n’existait pas de meilleur bateau que le Mini et qu’en participant à la course, je me ferais des copains pour la vie mais aussi une bonne expérience au large pour de nouveaux trips à venir en bateau ! », souligne le moniteur de ski et de parapente, passionné de sport outdoor en général et ancien compétiteur en vélo de descente, en ski (slalom géant) et en parapente avec, à son actif, plusieurs Top 10 en Coupe du Monde entre 2008 et 2009. « Je pars sans vraiment d’objectif de résultat mais je reste un compétiteur alors j’espère réussir à être efficace », note le skipper de l’Ofcet Esprit Nature qui se verrait bien terminer dans la première moitié de la flotte des Série et qui espère vivre le plus intensément possible sa nouvelle aventure. « J’espère me faire plaisir. Je rêve d’ores et déjà de gros surfs sous spi dans les alizés, surtout après deux saisons sur la façade Atlantique où la météo n’a pas toujours été simple ! ».

 

 

 

 

Damien Fleury – 947 Utopik Recherche Partenaires

France – 29 ans 

Pour Damien Fleury, la voile est une véritable passion. Mieux, son ADN. Et pour cause, il a à peine six mois lorsque son père l’embarque à bord du voilier familial et sillonne, avec lui, les eaux de la Bretagne sud. A l’âge de 13 ans, il participe à ses premières régates, en 420 et en Laser 4.7 et les enchaîne avec panache. Il marque toutefois une pause lorsqu’il part en école de commerce à La Rochelle mais renoue plein gaz avec à la compétition ensuite, multipliant alors les succès, en match-racing d’abord, puis en J80 ensuite. A son palmarès : trois titres de champion de France et un titre de vice-champion d’Europe décroché l’an passé. La Mini Transat ? Une sorte de suite logique. « Je me suis toujours dit que je ferais du solitaire », explique le Ligérien, licencié à l’APCC Voile Sportive à Pornichet. Dès son arrivée sur le circuit Mini 6.50, en 2022, il montre qu’il en a sous le pied et se fait notamment remarquer en remportant la deuxième étape de la Les Sables – Les Açores – Les Sables. Il confirme cette saison en terminant premier de la Calvados Cup – course 1 avec Hugues de Prémare puis dans le Top 10 de la Mini en Mai et de la Puru Transgascogne. « Mon but lors de cette Mini Transat, c’est d’abord d’arriver de l’autre côté. J’espère ne pas connaitre de soucis techniques et ne rien casser pour ne pas avoir la tête dans le bateau mais vraiment pouvoir me concentrer sur ma route et faire en sorte qu’elle soit la plus belle possible », relate le skipper du Pogo 3 Utopik Recherche Partenaires qui se satisferait d’une place dans les dix premiers au classement général de l’épreuve. Une épreuve dont il espère qu’elle lui servira de tremplin à une carrière dans la course au large ou, à tout le moins, dans le monde du nautisme. « J’ai commencé à faire quelques piges pour des propriétaires. Après la course, je me verrais bien continuer à parfaire mes armes sur le circuit Figaro », termine le navigateur qui n’a certainement pas fini de faire parler de lui.

 

 

 

Mathilde de la Giclais – 951 Sleep diSEAses – Bastide Médical

France – 29 ans 

Si elle grandit à Annecy, Mathilde de la Giclais pratique malgré tout régulièrement la croisière, ses grands-parents étant installés du côté de la presqu’île de Rhuys. « C’est comme ça que j’ai appris la voile », explique la Haut-Savoyarde qui commence aussi très tôt ses premières régates, en Optimist puis en 420, avant de devenir monitrice de voile, lors des vacances scolaires, au Club Nautique du Rohu. Une structure dont le chef de base, à l’époque, est un certain Tanguy Le Turquais, alors en préparation de sa première Mini Transat. « Pour moi, jusqu’alors, c’était un truc de pro mais en 2015, j’ai eu l’occasion de faire la deuxième étape de la course sur un bateau accompagnateur. Je me suis alors rendu compte que c’était accessible et j’ai commencé à en rêver », détaille la Rhônalpine. Alors étudiante en médecine à Lyon, elle choisit de poursuivre ses études en Bretagne et s’engage dans son projet Mini en janvier 2022 en louant d’un Maxi 6.50 à bord duquel elle termine notamment, cette saison, 12e de la Plastimo Lorient, 10e de la Mini Fastnet et 7e de la Puru Transgascogne. « Mon but est d’arriver de l’autre côté avec un bateau entier. Si en plus je m’amuse et que je ne marche pas trop mal, alors ce sera vraiment bien », commente la skipper de Soley qui espère ainsi boucler sa troisième traversée de l’Atlantique – sa première en solitaire. « Finir dans le Top 15 reviendrait, pour moi, à décrocher la lune. Ce serait vraiment incroyable. Je ne veux toutefois pas me mettre la pression mais seulement faire ce que je sais faire », termine la généraliste, spécialisée en médecine du sommeil, à qui il restera sa thèse à écrire à son retour de Guadeloupe mais qui, en attendant, espère profiter de la notoriété de la course pour porter un coup de projecteur sur trois associations dont elle est la marraine : Guérir en Mer dont la vocation est d’inviter les soignants, toutes professions confondues, à venir découvrir la voile comme sport-santé, comme moyen d’évasion, de prévention et de traitement face au burn-out, mais également ANC (association Française de Narcolepsie et d’hypersomnies) puis KLS-France (association Syndrome de Kleine-Levin). « Ces deux dernières viennent en aide aux patients atteints de ces maladies rares et pour lesquels elle représente un vrai handicap encore très méconnu. Mon but est de faire connaître ces pathologies à la fois au grand public et au corps médical. Le point commun les gens qui dorment trop et les skippers, c’est qu’ils font des siestes pour tenir le coup. Elles sont, de fait, vitales », termine Mathilde.

 

 

Alexis Rochet – 962 Esperance Banlieues

France – 30 ans 

Ingénieur robotique et métallurgie installé en région parisienne, et plus précisément à Versailles, Alexis Rochet officie en tant que secouriste au sein d’une association en charge de transporter les malades vers les hôpitaux lors de la période de confinement liée à la pandémie de Covid-19. C’est à ce moment-là qu’il tombe, par hasard, sur des vidéos de la Mini Transat en surfant sur Youtube. Une révélation ou presque. « Ça m’a clairement donné envie », explique le skipper qui pensait avoir assouvi sa soif de large après un tour de l’Espagne et une première transatlantique effectuée en réponse à une petite annonce trouvée sur le site Bourse-aux-Equipiers.com. « Je pensais que ça m’avait calmé. En rentrant, je m’étais d’ailleurs promis de ne jamais acheter un bateau. Evidemment, j’ai fait tout l’inverse. Aujourd’hui, me voilà à la barre d’un Mini 6.50 », détaille le marin qui part alors s’installer à La Rochelle pour parfaire son apprentissage et préparer son défi. « Pour moi, le but premier est d’arriver de l’autre côté mais j’espère finir la course en étant fier de ma stratégie et de l’investissement que j’y aurais mis, mais aussi en ayant eu de bonnes sensations sur l’eau », relate le Francilien qui a doucement mais sûrement élevé son niveau de jeu ces dernières années, terminant à une prometteuse sixième place lors de la Puru Transgascogne en juillet dernier. « Je suis content parce que ça montre que j’ai bien progressé. Quand j’ai commencé le projet, je ne savais pas ce qu’était un gennaker et je n’avais jamais envoyé un spi de ma vie ! », rappelle le skipper du Maxi 6.50 aux couleurs d’Espérance Banlieues, une association dont la mission est de donner une vraie chance de réussite aux enfants des quartiers prioritaires en proposant un programme éducatif moderne et adapté pour lutter contre l’échec scolaire.

 

 

Arthur Petrucci – 973 DUVERGT-FBI, Les Ptit’s Doudous du Scorff-Lorient

France – 28 ans 

S’il grandit loin de la mer, dans la petite ville de Ribérac, en Dordogne, Arthur Petrucci éprouve malgré tout pour elle une attirance forte. Une attirance presque vertigineuse. « C’est longtemps resté un objet de désir plus que tout autre chose », explique le Néo-Aquitain qui, après avoir obtenu un diplôme en biochimie puis un autre en économie et en droit à Bordeaux, s’engage auprès de la SNSM où il débute chef de poste jusqu’à finir patron de vedette d’intervention en ayant été, auparavant, scaphandrier professionnel. « Ces expériences, étalées sur dix ans, ont créé pour moi une relation intime avec l’océan que je considère comme un espace de liberté incroyable », détaille le marin, passionné de sports aquatiques tels que le kitesurf, le surf de grosses vagues, l’apnée (discipline dans laquelle il se sélectionne pour les Championnats de France) mais aussi la voile. « J’ai débuté en Hobie Cat 16 puis en SL 15.5. Ensuite, j’ai fait des convoyages pour la société Lagoon Catamarans avant d’intégrer l’équipage de Jolokia dont le but principal est de promouvoir la diversité », relate le navigateur qui participe alors à bord du VOR60 associatif à des courses telles que l’ArMen Race ou la Rolex Fastnet Race. « C’est clairement ce qui m’a mis le pied à l’étrier et donné envie de faire la Mini Transat », relate Arthur, aujourd’hui installé à Lorient où il travaille à son compte comme gréeur. « J’ai accompagné Victor d’Ersu dans la préparation de sa Mini il y a deux ans. J’ai alors énormément appris et découvert le Maxi 6.50 en termes de performances. C’est pourquoi j’ai fait le choix de ce bateau pour ma transat », avance le skipper de H2C pour qui être au départ de l’épreuve est déjà un aboutissement. « Tout le reste ne sera que du bonus », assure-t-il.

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